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Haïe et redoutée, la magie avait disparu du pays. Libérée des sortilèges des mages de sang, elle revient à présent. Aren sent croître son pouvoir : la « vue », qui lui révèle des instants du passé comme d'obscurs éclats d'avenir. Peut-elle s'en servir au profit de son village menacé par les maraudeurs qui ont tué son mari ? Le peuple sauvage, fées, farfadets, spectres et gobelins, qui se manifeste à nouveau, peut-il lui venir en aide ? Et, surtout, est-ce une bonne idée de signer le pacte du hob de la montagne en échange de son soutien ?
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Tentation, quand tu nous tiens !
Ayant déjà essayé du Patricia Briggs par le passé – Les chaînes du dragon et Le sang du dragon –, j’avais hâte de retrouver un tout nouvel univers à la hauteur de son talent. Les débuts du Pacte du Hob me semblaient d’ailleurs prometteurs, puisque la quatrième de couverture faisait déjà mention de magie et de mort. Quoi de mieux, pour commencer ?
J’ai malheureusement été déçue par la suite…
Mystères et confusions
J’ai tout d’abord éprouvé des difficultés à comprendre le récit, notamment quant aux visions d’Aren ; la frontière entre réalité et magie me paraissait assez floue. Je me suis toutefois dit que cela enrichissait le suspense de l’histoire et ne me suis pas arrêtée à ce détail.
Mais les exemples se sont multipliés : le passé de Kitt qui, s’il devait rester énigmatique, m’a surtout paru nébuleux au point que j’en ai presque perdu le fil, toutes les particularités du Hob, dont les nuances m’échappaient parfois, la découverte des multiples capacités d’Aren…
De plus, l’intrigue finit par s’essouffler, lorsque Caëfann souhaite entraîner Aren afin de développer les pouvoirs de celle-ci. Le but était certainement d’alléger un peu la narration qui comportait de nombreux drames, mais cela m’a paru en totale contradiction avec ses débuts.
Vous l’aurez donc compris, Le Pacte du Hob ne m’a pas convaincue !
Ni blanc, ni noir
Malgré ces points négatifs qui m’ont freinée dans ma lecture, j’ai apprécié les innombrables créatures magiques rencontrées tout au long de ce périple. J’ai également eu à cœur de voir évoluer la complicité entre le Hob et Aren, même si elle était prévisible.
Et c’est avec joie que j’ai retrouvé cette ambivalence présente dans plusieurs écrits de Patricia Briggs, à savoir que nul personnage n’est fondamentalement bon ou mauvais. C’est, à mon sens, l’une de ses plus grandes qualités d’écrivaine.
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