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Un récit tendre et aventureux, entre mystères et charme des petites choses du quotidien. Elfie et Magda vivent depuis la mort de leur mère chez une tante acariâtre. Mais un jour leur soeur aînée revient de Londres : elle a transformé un bus anglais en librairie ambulante pour aller de village en village. Une nouvelle vie commence ! Leur première étape les amène dans une île bretonne où de vieilles rancoeurs secouent la population, pour un mystérieux timbre perdu. Mais surtout, Elfie découvre qu'elle a hérité des talents de sorcière de sa mère, et d'un grimoire qu'elle doit nourrir de ses écrits. Étourdie, créative, déterminée, passionnée d'origamis et d'astronomie, Elfie est un personnage attachant qui utilise une magie douce pour modifier le cours des évènements. Mais ça ne marchera pas toujours, et il faudra parfois ruser contre la magie elle-même pour la faire fonctionner ! Un récit tendre et aventureux, balançant entre mystères et charme des petites choses du quotidien, une histoire envoûtante tant pour les plus jeunes que leurs parents.
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome du Grimoire d'Elfie, L'île presque, par Audrey Alwett et Christophe Arleston au scénario et Mini Ludvin au dessin.
Cette nouvelle série de BD jeunesse me promettait tout ce que j'aimais : du kawaii, de l'aventure en famille, des livres, de la magie... Bref, un mélange détonant qui a fonctionné à merveille sur la femme-enfant que je suis ! Dès les premières pages, les illustrations absolument adorables de Mini Ludvin, les couleurs chatoyantes d'Hélène Lenoble et les répliques ne manquant assurément pas de verve de nos pétillants personnages ont su m'embarquer pour le plus fantastique des périples à bord d'un bus londonien résolument unique et attrayant !
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'ai tout aimé dans le pâté (breton) : la personnalité fantasque et diantrement attachante d'Elfie, les goûts cinématographiques de qualité de cette dernière (je VEUX sa peluche Totoro et son kigurumi trop craquant), son grimoire de sorcière trop stylé qui se nourrit d'histoires et donne vie à des origami, ce road trip sororal qui nous mène tout droit vers un village fictif français tout bonnement charmant (tout dépend si on choisit bien son camp), la quête que doit mener Elfie dans ce tome-ci avec son formidable nouvel ami Ronan (je crushe sur des garçons de plus en plus jeunes, ça ne va pas du tout ça...), le métier de libraire ambulant que J'ADORERAIS exercer, les références subtiles et génialissimes faites aux romans tout aussi merveilleux d'Audrey Alwett (on notera que Les poisons de Katharz et Les chroniques des Terres d'Airain - Vol.1, c'est exactement la même chose, haha)... Bref, Le Grimoire d'Elfie, c'est la BD que j'aurais adoré pouvoir dévorer enfant et qui au fond se consomme sans modération quelque soit notre âge !
A dire vrai, la seule chose qui m'a véritablement dérangée, c'est la relation qu'a Elfie avec sa tante autoritaire et pas rêveuse ni pédagogue pour deux sous ainsi qu'avec sa sœur Madga, agaçante en tout point et dont le handicap n'excuse rien à mon sens. D'ailleurs, en parlant de ça, j'espère que cette question-là sera abordée plus en profondeur dans le prochain volume car on ne nous en dit quasiment rien dans ce tome-ci et ça me perturbe considérablement...
En conclusion, je recommande fortement Le Grimoire d'Elfie à tous les amateurs de bandes-dessinées désirant se mettre des étoiles plein les yeux et prendre des vacances anticipées sur une île bretonne sympathique comme tout et où on ne s'ennuie assurément pas. De mon côté, je ne pense actuellement qu'à une chose : vivement la sortie du tome deux que je puisse prolonger mon périple autour de la France avec ma Elfie chérie !
Elfie et Magda vivent chez leur oncle et tante depuis le décès de leur mère. Ils sont très désagréables et quand on pense que la tante est assistante sociale ce n’est pas rassurant. Elfie est complètement dans la lune. Elle préfère être transparente et noie son chagrin en faisant des origamis. Elle est complètement incomprise et sa tante ne lui passe rien. A l’inverse, on passe tout à Magda. On s’en occupe, on accepte tout. Très vite on comprend pourquoi. Magda est amputée et a une prothèse de jambe.
Heureusement pour Elfie, pour ses 18 ans, sa soeur ainée utilise son héritage pour acheter un bus qu’elle transforme en librairie et récupère la garde de ses 2 jeunes soeurs. Commence alors un périple sur les routes de France qui mène les soeurs sur une petite île. Sur celle-ci, une vieille rancune fait rage et Elfie décide de mener l’enquête pour éviter les conséquences liées à la prise de parti pour l’un ou l’autre des camps.
Le trio de soeur est attachant et réussi. L’ainée est fun, farfelue et hyper positive. Elfie se découvre des pouvoirs de sorcières qui vont amener des situations très cocasses et l’apparition d’une grenouille très fun.
L’histoire est douce, on est sur une guéguerre assez bon enfant.
Même si ce n’est pas le coeur de l’histoire, le traitement du personnage de Magda m’a marqué. C’est un traitement juste du handicap même si c’est clairement l’exemple type de de que je préfèrerai ne plus lire. Le jour où ce type de traitement n’aura plus lieu d’être, ça voudra dire que la société aura bien évolué car pour l’instant il colle avec ce qui se passe encore trop souvent.
Au départ, on voit qu’on lui passe tout. La raison est simple, elle vit le « syndrome de la pauvre handicapée ». Ce n’est pas rendre service de faire cela. Le handicap ne donne pas le droit de faire des crises de nerfs et d’être désagréable au possible. Et surtout les adultes qui tolèrent ce genre de comportement en fait ont usé leur capital tolérance et leurs nerfs se lâchent sur la pauvre Elfie. On n’est pas dans une relation saine.
C’est réaliste mais si on pouvait éviter le fait de faire perdurer le « la pauvre handie » et l’utilisation de la personne handicapée comme exemple à suivre pour faire la morale au reste de la famille ça serait un sacré progrès.
J’aime beaucoup l’évolution des ressentis de Magda. Son personnage se nuance et ça donne à réfléchir. Elle a conscience qu’on lui cède tout et pour compenser elle joue la petite fille parfaite sauf qu’elle souffre et n’arrive pas à le verbaliser. C’est encore une fois très réaliste. Et puis il y a l’envie de faire tout comme tout le monde et comme tout n’est pas possible elle préfère être méchante ou sèche plutôt qu’oser dire qu’elle n’a pas le moral. Elle aspire à une chose être mieux incluse et passer plus de temps avec ses proches. Elle ne leur dit pas et se sent blessée quand elles choisissent des activités auxquelles elle ne peut pas participer. Cette entrée dans la tête de Magda est vraiment chouette et instructive.
C’est une bd douce, drôle et farfelue avec des personnages attachants,
un mystère sympa et un fond de magie.
Ce petit bonbon fait du bien et arrive à parler de sujets graves de manière douce.
dans une bretagne de cartge postale , les auteurs du grimoire d elfie ont soigneusement incorporé une touche d aventure du club des cinq , deux cuollerés magiques du cineaste mizaki et un soupçon de manga dans le trait des personnages
A Kermalo , un mixte de l ile de Groix et de la chaussee de Noirmoutier , elfie 11 ans, et magda 12 ans , ont suivi leur grande soeur Louette dans le bus bibliotheque qu elle a achetée
grace au grimoire magique que sa mere lui a légué, elle va partir à la recherhce d un timbre de grande valeur
Arleston et alwett tirent habilement les fils de ce scenario enchantée qui a tout pour plaire aux jeunes lecteurs ( trois a la maison!) Le dessin tres pop de mimi ludvin et les couleurs joyeuses d helene lenoble animent a la perfection ce recit qui donne envie de retomber en enfance
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