Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Rudolph Grichenberg, le plus célèbre réalisateur américain, s'est lancé dans un projet fou : tourner Le Marchand de Venise de Shakespeare en yiddish. Il vient en France pour trouver son Shylock...
"[...] Aucun doute possible là-dessus ! Shylock est à l'évidence séfarade. Shylock devrait parler le ladino ! affirma Rebbot.
- Shylock séfarade ? Shylock séfarade ? Si Shakespeare avait voulu qu'il soit séfarade, il était assez grand pour le préciser ! Et s'il ne l'a pas précisé c'est que Shylock est ashkénaze, donc c'est tout à fait naturel qu'il parle yiddish !
Lax se lança alors dans une explication étymologique parfaitement plausible d'où il ressortait que Shylock signifiait, traduit de l'anglais : shy, timide, lock, boucle de cheveux, et qui dit "boucle de cheveux" dit païesses, donc : "Timides païesses".
"Timidespaïesses" ou "Païessestimides", comme on veut.
- Et pourquoi timides ? demanda Rebbot.
- C'est l'époque qui veut ça. Logique. Un juif ne peut être que timide, ne peut porter ses païesses que timidement, on pourrait dire presque discrètement ! conclut Lax.
- Et pourquoi ne l'a t-il pas appelé "Shypaïesses" ? ricana Rebbot.
- Ou en yiddish alors, chémen (timide) donc "Chémenpaïesses" ? dit Lax.
- Mais "Chémenpaïesses", ça ne veut rien dire en yiddish ! dit Weissbrot.
- Mais si ! Ca veut dire Shylock !".
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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