Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le blanc n'appartient pas au spectre des couleurs mis au point par Newton au XVII e siècle. Le blanc n'est donc pas une couleur comme les autres. Pour certains, ce n'est même pas une couleur... c'est d'abord un symbole. Associé à des concepts positifs du domaine du sacré, il s'oppose autant à la souillure, matérielle ou morale, qu'au noir et aux autres couleurs ;
Signe de la pureté, de l'innocence, de la chasteté et de la virginité féminines.
Opposé aux ténèbres maléfiques, le blanc désigne le bien ; mais opposé à la séduction des couleurs et au rouge du sang vital, il désigne l'absence et la pâleur de la mort. Par nature, le symbole peut désigner à la fois une chose et son contraire. Par son exclusion des couleurs, le blanc est associé à la perte :
Vieillesse (cheveux blancs) et mort (linceul, os), angoisse devant la fameuse « feuille blanche ». La pâleur de la peau témoigne aussi du froid et de la terreur. Tout un bestiaire blanc peuple aussi la littérature, pas seulement fantastique (Pégase, Moby Dick, la licorne, etc.). Enfin, comme les autres couleurs, le blanc est très présent dans l'art : déjà dans les peintures pariétales de la préhistoire ; plus près de nous, chez Ryman, Barceló et aussi chez les designers, Mallet-Stevens, Le Corbusier...
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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