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Découragée, l'auteur s'attelle à écrire sur le découragement... Pourtant, lire ce livre, c'est prendre une claque. Car Joanne Anton écrit avec rythme, avec dynamisme, précision et vitalité. Mais aussi avec un sens subtil de l'autodérision et une langueur particulière, en une lutte entre le corps et l'esprit. La pensée est la plus forte, c'est elle qui tire les ficelles du corps et de la plume. L'écriture devient acte de pensée, alors que l'auteur écrit en réfléchissant à l'acte même d'écrire. Le langage tente de se plier aux événements de la vie selon un principe d'imitation, comme une tentative illusoire d'apprivoiser la vie par le récit. Tiraillée entre la question complexe de l'écriture littéraire et la difficulté à vivre, la narratrice parvient à lier les deux, avec en arrière-plan une figure tutélaire, Thomas Bernhard, et un livre en particulier : Marcher. Plus qu'un récit sur le découragement, protagoniste abstrait qui donne son nom à l'oeuvre, le texte de Joanne Anton est un récit-réflexion sur le mal de l'écriture et le rapport obscur de cet acte avec la mort.
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