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Le cerveau à sornettes ; traité de l'évitisme

Couverture du livre « Le cerveau à sornettes ; traité de l'évitisme » de Roger Price aux éditions Wombat
  • Date de parution :
  • Editeur : Wombat
  • EAN : 9782919186709
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Pourquoi s'adapter quand c'est la civilisation qui est inadaptée ? Pourquoi s'activer quand on peut l'éviter ? Cette philosophie de bon sens a un nom : elle s'appelle l'Evitisme.
Après des années de recherche en anthropologie, en psychologie, en laboratoire et sur Mlle Patricia Delray, M. Price... Voir plus

Pourquoi s'adapter quand c'est la civilisation qui est inadaptée ? Pourquoi s'activer quand on peut l'éviter ? Cette philosophie de bon sens a un nom : elle s'appelle l'Evitisme.
Après des années de recherche en anthropologie, en psychologie, en laboratoire et sur Mlle Patricia Delray, M. Price expose dans ce livre révolutionnaire les bases de l'Evitisme. Il nous raconte aussi le destin tragique de Melvin Ouk, l'inventeur de la roue, pionnier du cauchemar mécaniste actuel, et nous emmène en expédition chez les sauvages blancs du Popotan, fétichistes de l'argent.
Pamphlet anti-utilitariste et chef-d'oeuvre d'humour nonsensique, Le Cerveau à sornettes est un des textes (illustré) les plus dingos de la littérature US du ????e siècle, un livre culte à mourir de rire, préfacé par Georges Perec.

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Avis (1)

  • Je ne sais pas vraiment si le propre de cette maison d’édition est de publier des choses loufoques, mais en additionnant Mémoires d’un vieux con de Topor (j’ai Vaches noires dans ma PAL mais toujours pas lu) et Le cerveau à sornettes, je pourrais être tentée de le croire. Car comme le livre de...
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    Je ne sais pas vraiment si le propre de cette maison d’édition est de publier des choses loufoques, mais en additionnant Mémoires d’un vieux con de Topor (j’ai Vaches noires dans ma PAL mais toujours pas lu) et Le cerveau à sornettes, je pourrais être tentée de le croire. Car comme le livre de Topor celui-là est tout aussi bizarre et nouveau.

    Dans ce livre l’auteur va se proposer de nous faire découvrir sa philosophie « L’évitisme ». « L’évitisme » qu’est-ce que c’est ? Ca ressemble un peu au non-agir des bouddhistes mais en pire – cependant comme chez les bouddhistes il faut une longue pratique pour y parvenir, comptez un an pour apprendre trois poses pour ne rien faire.

    Maintenant que les bases sont posées, venons-en au contenu.

    Pour ce qui est de ce dernier je ne vous cache pas que ça va être dur d’en parler, car d’une part l’écriture est tellement délirante qu’il est parfois difficile de suivre le fil conducteur de « l’évitisme », et d’autre part ça part tellement dans tous les sens qu’en fait il est impossible d’en parler. En fait je suis à deux doigts de tenter l’évitisme moi aussi.

    Plus sérieusement sachez que l’expression « part dans tous les sens » n’est pas exagérée. Car pour comprendre le malheur humain, et nous faire comprendre que sa philosophie "l’évitisme" ne peut être évitée et qu'elle peut nous être que bénéfique, l’auteur va démontrer par A+B et avec une variété d'exemples, que nos diverses philosophies habituelles, que nos manières de vivre et de penser, nous ont menés droits dans le mur et qu'il est donc grand temps d'en changer. Et sachez que pour étayer ses propos l'auteur n'hésitera pas à remonter à l'invention de la roue, c'est vous dire que c'est sérieux. Enfin au premier abord...
    Bref ! Comme vous le voyez, c’est à une véritable thèse que Roger Price s’est adonné tout en tapant sans arrêt sur le pauvre Dr. Carl Gassoway ennemi du mouvement de "l'évitisme" et terroriste sur les bords ^^ - et je précise que cette thèse est aussi bordélique que ce dernier paragraphe.

    Bon, vous vous en doutez rien de sérieux là-dedans, encore que ce passage page 91 « (Def.) Existentialisme : toute l’humanité devrait aller se faire voir. Et plutôt deux fois qu’une. », non pas lui, celui-là : « De l’avis général, l’homme moderne fonce vers le Néant. Cette situation est due au fait que l’homme souffre d‘une compulsion le poussant à sans cesse se lancer […] dans des projets, des plans et des actions. », montre que parfois ça peut être profond (mais vraiment parfois, en fait je n'ai retenu que ce passage).
    Cela dit, sachez que ce qui fait le charme de ce livre c’est justement ça ; son manque de sérieux, son bordel éclatant, son écriture drolatique, son esprit comique et farceur. Personnellement ça m'a arraché des rires et des sourires à chaque page, y compris quand il dit qu'il faut taper l'enfant pour le forcer à rire à une histoire crétine.
    D’ailleurs une anecdote de lecture, la connerie de la page 153 a marché avec ma mère. Je lui contais l’histoire, quand d’un coup j’ai crié « féroce rhinocéros » comme cela avait été conseillé au bas de la page, elle s’est quasiment pétée la gueule du canapé ! (J’en rigole encore.)

    Bref ! Tout ça pour dire que c’est vraiment la lecture que je conseille, et ce que je disais de Topor à l’époque je le dis pour ce livre aussi sans hésiter, lisez-le vous n’en lirez jamais deux pareils. A moins que l’auteur en ait écrit deux identiques ?


    http://voyagelivresque.canalblog.com/archives/2015/05/27/32126205.html

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