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À quarante-cinq ans, Susan Green s'est fabriqué une vie parfaite : elle a un métier qu'elle adore, un joli studio dans lequel elle cultive ses précieux cactus, un arrangement bien particulier avec Richard, qui lui procure sorties culturelles et satisfaction sexuelle. Tout est sous contrôle, sauf son insupportable frère, Edward, un fainéant alcoolique qui vit aux crochets de leur mère malade. Cette merveilleuse mécanique commence à se dérégler quand Susan apprend qu'elle est enceinte (comment a-t-elle pu faire une erreur aussi énorme ?) et que sa mère décède en laissant à Edward la totalité de sa maison (comment sa mère a-t-elle pu la trahir ainsi ?). Hors de question de garder Richard, le père de l'enfant, dans le paysage, leur accord était très clair, et hors de question de laisser son frère hériter ! Déterminée, inflexible, Susan se bat sur tous les fronts, en vain. L'inaccessible «cactus» va-t-il enfin laisser un peu de place à l'improvisation et au lâcher-prise ?
Un livre qui ne manque pas de charme, mais qui ne m’a pas pour autant su me plaire dans son intégralité …
La couverture me donnait très envie de le lire, printanière et agréable à l’œil.
Une couverture girly, jolie, toute mimi qui ne manquait pas de couleurs !
Et pourtant, en entrant dans le livre, j’ai eu l’effet inverse : mais où était donc ce petit côté rafraîchissant qu’on apercevait sur la première de couverture ?
Déjà, l’histoire portait sur les problèmes familiaux : une famille dysfonctionnelle, la mort d’un proche …
Rien de bien excitant, sauf si on aime les histoires à thème familial et le calme plat (où il ne se passe quasiment rien).
Ici, le terme « l’eau qui dort » est bien approprié dans le cadre de ce roman.
A la base, je ne suis pas vraiment fan de ce genre d’histoires. Je trouve que ces livres devraient davantage être lus par les adultes.
Nous autres adolescents, raffolons plutôt de romans « young adults », policiers, aventures …
Mais surtout, nous voulons du piment dans l’histoire !
Des intriques, des bouleversements, et plein de rebondissements.
Ce qui n’était pas du tout le cas dans ce livre : il y a trop de sévérité, un manque de légèreté ( notamment dans l’écriture de l’auteur) et pas assez de « lâcher prise » !
Côté personnages, je n’arrivais pas à m’identifier au personnage principal : l’héroîne a un coeur de pierre, elle ne sait pas s’amuser. En même temps, quand on a 45 ans, difficile de se comporter comme une adolescente !
Autant être honnête avec vous : je n’ai pas pu lire le livre jusqu’au bout.
Passé environ 100 pages, je n’ai pas pu continuer. L’histoire n’avançait pas, et il m’arrivait parfois de lire trois fois la même phrase ou le même paragraphe. De plus, je trouvais « Suze » trop dure envers son petit frère « Edward » et surtout, envers elle-même.
Il y a cependant quelque chose qui m’échappe : pourquoi est-elle si sévère envers elle-même ? Car il doit bien y avoir une raison, un secret familial …
Cela, c’est à vous de le découvrir, si vous en avez le courage !
Son caractère est trop rigide à mon goût, et peut-être est-ce du à cette barrière qui m’empêche d’être complètement ancrée dans le récit.
Dans l’ensemble, une lecture difficile.
Je ne pense que ce n’était pas le moment adéquat pour lire ce roman.
Je ne suis peut-être pas assez mature pour lire ce genre de livres en ce moment.
Qui dit que je ne pourrais pas le relire plus tard, la tête hors de l’eau et avec les idées en place ?
Car j’en suis sûre, pour lire ce roman, il faut faire preuve d’une grande maturité.
En enlevant les épines d'un cactus, que reste-t-il ?
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"Le cactus" en voilà un joli titre accrocheur qui me plaît. Et quelle couverture attractive et colorée.
Alors oui ça parle de plantes (un petit peu) mais surtout il est question de cactus au sens métaphorique.
"Qui s'y frotte, s'y pique" : Quand on prend le risque de s’attaquer à quelqu’un ou de côtoyer un danger, on s’en repent.
Mais je ne vois pas encore, bien qu'ayant lu tout le roman, de qui il s'agit.
L'héroine Susan ou son frère Edward ?
Ou alors les deux?
Peut-être....
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Je m'attendais à de la lecture légère et mignonne. Et non, l'histoire est bien plus complexe, un dénouement certes facile mais beaucoup de thèmes intéressants tels la filiation, une quête de vérité identitaire, la tolérance.
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Susan est une jeune femme tellement rigide et pétrie de morale que cela a frisé le ridicule. Ou alors a-t-elle un comportement autistique? Ou alors se blinde-t-elle à tout-va pour ne surtout pas exprimer ses angoisses? Peur d'abandon.
De vulnérabilité. Elle explique par exemple qu'elle est sujette à des sentiments irrationnels, ces sentiments qui rognent sa couche protectrice et qui l'exposent aux autres, à l'inconnu.
Bref, une personnalité complexe et néanmoins touchante. On la suit donc dans ses pérégrinations juridiques avec un héritage bafoué.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste et on y trouve bien quelques clichés avec Kate, la maman/voisine/aide bienvenue , Rob le paysagiste vegan très serviable, la tata Sylvia qui se mêle de tout, les cousines pestes et bien sûr le frère tant hai .
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Susan apprend une vérité qui au lieu de la libérer, l'emprisonne.
Le final est un peu convenu. Si je vous apprends qu'il y a un happy end, vous me croiriez. D'un claquement de doigts - euh non - d'un accouchement, Susan détruit sa carapace de cactus (ou botaniquement, enlève ses épines) et se met à nu.
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En conclusion, une comédie douce-amère anglaise qui m'a fait du bien. J'aime beaucoup les dénouements heureux.
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