Trois jeunes femmes iraniennes éprises de liberté veulent se battre, se défendre pour se réaliser, mais tout n’est pas si simple.
Dans le brouhaha des rues agitées de Téhéran, Leyla, Shabaneh et Roja sont à l'heure des choix. Trois jeunes femmes diplômées, tiraillées entre les traditions, leur modernité et leurs désirs.
Leyla rêve de journalisme ou de devenir libraire. Son mari, pourtant aimant et attentionné, a émigré sans elle. A-t-elle eu raison de ne pas le suivre et de rester ? Shabaneh est courtisée par son collègue, qui voit en elle une épouse parfaite. Comment démêler si elle l'aime, si elle peut se résoudre à abandonner son frère handicapé, alors qu'elle en est l'unique protection ? Roja, la plus ambitieuse, travaille dans un cabinet d'architectes, et s'est inscrite en doctorat à Toulouse - il ne manque plus que son visa, passeport pour la liberté. Vraiment ?
La solution est-elle toujours de partir ?
En un été et un automne, elles vont devoir décider. D'espoirs en incertitudes, de compromis en déconvenues, elles affrontent leurs contradictions entre rires et larmes, soudées par un lien indéfectible mais qui soudain vacille, tant leurs rêves sont différents. L'automne est la dernière saison est une magnifique histoire d'amour et d'amitié, sensible et bouleversante, profondément ancrée dans la société iranienne d'aujourd'hui, et pourtant prodigieusement universelle.
Trois jeunes femmes iraniennes éprises de liberté veulent se battre, se défendre pour se réaliser, mais tout n’est pas si simple.
La vie, l'amour, l'amitié, la famille, l'exil.
Un roman moderne, tendre, parfois doux parfois piquant.
"On n'est plus du même monde que nos mères mais on n'est pas encore celui de nos filles. Notre cœur penche vers le passé et notre esprit vers le futur "
Ces 3 jeunes iraniennes, amies depuis la fac mais de milieux différents, partagent leurs doutes, leurs envies, leurs espoirs dans un pays qui n'est pas connu pour ses libertés individuelles.
La situation politique est évoquée en filigrane mais les femmes gardent le premier plan.
Totalement séduite !
Ce roman raconte le destin de 3 femmes dans l’Iran d’aujourd’hui. Partir ou rester, telle est la question qui habitent Leyla, Shabaneh et Rodja, copines depuis l’université. L'automne est la dernière saison est une histoire émouvante qui parle d'amitié, d'amour, de rêves , d'émigration. En filigrane, l’autrice nous montre les difficultés auxquelles les femmes iraniennes de cette génération sont confrontées. Je vous le conseille.
Un livre très intéressant à découvrir, il me tente beaucoup surtout ou il y a tant d injustice ,ou la liberté des femmes est cruelles ,elles on raison de se battre pour leurs liberté, mais le combat va être dures est pas gagner encore ,la mentalité de ses hommes difficile de faire avancer leurs idées, affaire à suivre de près
Elles sont trois, trois jeunes femmes iraniennes amies depuis l'université, éprises de liberté . Elles doivent faire face aux difficultés administratives draconiennes de leur pays. Leyla n'a pas pu suivre son mari, parti faire ses études au Canada, Rodja est en attente de son visa pour aller faire sa thèse en France. Shabaneh est demandée en mariage par Arslan qu'elle trouve trop pressant et puis, elle ne veut pas laisser son frère handicapé à ses parents.
Un très beau roman, très réaliste et très touchant; On suit tour à tour chacune des jeunes femmes. J'ai appris beaucoup sur l'Iran pays que je connais peu. Je retiens les infusions de bourrache aux vertus déstressantes et je remercie les filles du Bookclub pour ce prêt!
Un état des lieux de l'Iran d'aujourd'hui à travers le portrait de trois jeunes femmes qui jonglent entre rester dans le statut quo ou aller de l'avant. Chacune à sa manière traverse une période où elle doit s'affranchir de son passé, faire des choix et les assumer tout en ne bouleversant pas le maigre équilibre créé.
On découvre les trois protagonistes à tour de rôle, avec chacune ses failles et ses forces et sa volonté de vouloir s'affranchir de la route déjà tracée pour elle. Leyla dont le mari est parti au Canada pour ses études et qu'elle n'a pas voulu suivre jusqu'au départ et qui se morfond par la suite. Shabaneh qui est tiraillée entre le rôle de substitut de mère qu'elle joue pour son frère handicapé et un petit ami qui parait pas très bienveillant. Et enfin, Rodja qui souhaite poursuivre ses études en France et qui attend son visa tout en ayant peur du vide que son départ pourrait faire à sa mère qu'elle laissera seule.
Des visions de vie différentes mais ces trois amies vont s'entraider dans ce moment de vie qu'on suit le temps de la lecture.
PARTIR pour suivre des études et mener une vie libre, Quitter sa terre natale ,abandonner sa langue maternelle, laisser derrière soi sa famille, ses amis pour se retrouver étrangère dans le pays d'accueil, n'est pas une décision facile à prendre...
Dans ce roman qui se déroule en Iran ,nous suivons les trois amies, liées depuis l'université. Leyla, son mari est parti étudier au Canada, Shabaneh, liée à son jeune frère handicapé et Rodja, qui n'attend plus que son visa pour un départ proche pour Toulouse...
C'est une belle histoire sur l'amour, l'amitié...
Elles sont trois amies d’université dans l’Iran d’aujourd’hui, Leyla, Shabaneh et Radja.
Leyla, journaliste, mariée à Misagh se retrouve seule et abandonnée lorsque son mari émigre au Canada. Leyla n’a pas voulu le suivre ou est-ce lui qui ne l’a pas désiré ? « Tu ne comprends rien a-t-elle répondu, en fait, Misagh ne voulait pas que je parte ». Il est vrai que Leyla n’a aucune envie d’émigrer et veut vivre sa vie, sa (petite) liberté dans son pays, l’Iran. Elle se retrouve désœuvrée lorsque son journal est fermé par le gouvernement, la déprime arrive et seul son poste dans un nouveau journal la sauve.
Shabaneh vit dans son monde, le nez dans les bouquins. Elle est incapable de savoir, avant de décider, si elle aime ou pas, si elle veut épouser ou non Arsalkan son collègue, très pressant. Elle a un prétexte tout trouvé, son petit frère Mahan, handicapé mental léger que sa mère rejette. Et puis, il n’a pas beaucoup d’ambitions « Il est buté et orgueilleux. Il n’a aucune véritable ambition, aucun rêve, aucune imagination. Dans cent ans, sa vie sera exactement la même »
La troisième Rodja est la plus heureuse des femme. Elle est acceptée pour passer un doctorat à l’université de Toulouse. Commence alors pour elle le long et sinueux parcours de la demande de visa. Pour elle il est aucunement question de rester à Téhéran. Peut-être les sinuosités administratives pourraient en décider autrement.
Entre Leyla qui ne veut pas partir et Rodja qui ne veut que cela se pose la question de l’exil, du départ avec sont lot d’abandons, de solitude, de peur.
Nasim Marashi pose son regard sur la jeunesse éduquée d’Iran qui hésite, partir ou rester, courir après des chimères, des projets ou faire comme leurs mères et élever leurs enfants. Le fossé se creuse entre leurs mères et elles « On n'est plus du même monde que nos mères mais on n'est pas encore de celui de nos filles. Notre cœur penche vers le passé et notre esprit vers le futur. le corps et l'esprit nous tirent chacun de son côté, on est écartelées. Si nous n'étions pas ces monstres, à l'heure qu'il est, on serait chacune chez soi à s'occuper de nos enfants. »
Comme beaucoup de jeunes femmes, l’entrée dans l’âge adulte signifie la fin de certains rêves ou chimères, de l’insouciance et la venue de la raison « Shabaneh, tu sais, on est adultes maintena nt. Les grands rêves et les idées folles, c’est fini. Que crois-tu que ce soit la vie ? C’est juste une poignée de petites choses ordinaires. Si nous devons être heureuses, ce sera avec petites choses-là. ». Le roman montre l’universalité de cet état d’esprit.
Je regrette que la vie politique iranienne ne soit évoquée que par des sous-entendus, mais pour être publié en Iran, peut-être fallait-il édulcorer. A nous de soulever les manteaux et regarder dessous. Le mot manteau, toujours écrit en italique, pour moi, traduit la chape qui entoure les iraniennes. Toujours sortir avec ce "manteau" cacher ce que les hommes aimerait tant voir. Ce livre amène une autre réflexion ; et si rester en Iran était une forme de résistance ?
Un premier roman fluide, d’une lecture aisée, agréable.
Merci Geneviève
https://zazymut.over-blog.com/2023/04/nasim-marashi-l-automne-est-la-derniere-saison.html
Il y a Leyla, dont le mari Misagh vient de partir travailler au Canada et qui a subit une dépression suite à ce départ. Une fois remise, elle trouve du travail dans un journal de Téhéran.
Il y a Shabaneh, dont le petit frère Mahan est handicapé. Elle est courtisée par Arsalan, mais peine à se décider.
Il y a enfin Rodja qui a rendez-vous à l’ambassade avec la Shabestari pour obtenir un visa d’étudiant afin de partir en France.
Toutes trois se connaissent de l’Université de Génie mécanique où elles ont fait leurs études.
Disons-le tout de suite, j’ai eu du mal avec le style sec et factuel de l’auteure qui ne m’a pas permis de m’attacher aux trois filles.
J’ai découvert trois jeunes femmes qui rêvent, et qui sont à ce moment de l’existence où elles doivent faire des choix.
J’ai aimé qu’elles aient envie de dire certaines phrases, mais prononcent au final d’autres mots plus policés.
J’ai été étonnée de lire le mot manteau en italique, sans doute parce que les iraniennes utilisent ce mot français. Et j’ai été étonnée que les trois femmes portent attention à ce fameux manteau qu’elles doivent obligatoirement porter pour sortir. A contrario, le voile ne semble pas être un problème.
J’ai aimé leur amitié, leurs cachoteries, leurs réunions autour de repas qui sentent bon les épices et les aromates.
J’ai aimé la ville de Téhéran en arrière-plan : bruyante, embouteillée et poussiéreuse.
J’ai eu de la peine pour leurs mères respectives qui tentent comme elles peuvent de les aider mais que j’ai sentie dépassées.
Une citation :
On n’est plus du même monde que nos mères mais on n’est pas encore de celui de nos filles. Notre coeur penche vers ce passé et notre esprit vers le futur. (p.217)
L’image que je retiendrai :
Celle des infusions de bourrache que les mères font à leurs filles pour les déstresser.
https://alexmotamots.fr/lautomne-est-la-derniere-saison-nasim-marashi/
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