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Pierre, jeune étudiant parisien en architecture, entreprend un voyage en Suisse afin de visiter les thermes de Vals. Ce magnifique bâtiment, conçu par le célèbre architecte suisse Peter Zumthor*, au coeur de la montagne, le fascine et l'obsède. Cette mystérieuse attraction va se révéler de plus en plus forte à mesure que Pierre se rapproche du bâtiment... Peter Zumthor, né à Bâle en 1943, est un architecte suisse, lauréat du prix Pritzker 2009. Les bains thermaux de Vals, construits entre 1993 et 1996, l'ont rendu célèbre et restent aujourd'hui l'une de ses principales réalisations.
Quel voyage magnifique! La couverture nous propose un univers mystérieux, une architecture découverte grâce à Dominique Isserman et puis des personnages si attachants. Un fait de l'histoire m'a fait penser à Brigadoon, où le village surgit tous les 100 ans. Ici les pierres, l'eau, la glace nous saisissent et la lecture nous ravit, les faits s'enchaînent et tout reste pourtant mystérieux. Merci à l'auteur dont les planches découpées cinématographiquement m'ont ravie!
Excellente surprise que L’aimant de M. Lucas Harari ! Un livre marquant, où l’on est vite absorbé par l’ambiance pesante magnifiquement mise en image par l’auteur et dessinateur. Ces cases serrées, juste séparées d’un trait noir, amènent une densité et participent à l’oppression qui nous envahit, parfait relais du climat fantastique qui règne dans cet album.
Car l’histoire, c’est celle de Pierre, jeune étudiant en architecture, qui a dû abandonner sa thèse mais qui n’a pas laissé tomber son obsession pour les thermes imaginés par Peter Zumthor, quelque part dans une montagne suisse. Au point de se rendre sur place pour en percer le mystère. Et de nous entrainer dans cette aventure, entre polar et fantastique, avec l’intrigant Valleret, ou le villageois Testis, que l’on croit fou mais que Pierre écoute religieusement quand il lui raconte la légende « Der Mund des Berges », car il y voit un indice sur le lieu dont il chercher à pénétrer les secrets.
Dommage que certains aspects ne soient pas encore plus développés, comme la romance avec Ondine, et ses amis qui auraient pu jouer un plus grand rôle, mais l’ensemble de l’intrigue est bien tenu, et j’ai beaucoup aimé l’attention aux détails apportés par l’auteur (le briquet !). La plus grande réussite de l’ouvrage étant selon moi l’emploi de la ligne claire couplée à une palette de couleurs réduites, où rouge, bleu et gris se mêlent pour nous donner de formidables illustrations de l’obsession qui monte insidieusement.
Bref, une bande dessinée très réussie, j’ai hâte de poursuivre ma découverte de l’œuvre de M. Harari, sans doute prochainement avec « La dernière rose de l’été » !
Je suis un peu sec pour décrire mes ressentis au sortir de cette lecture... À coup sûr, je recommande car il y a une réelle originalité, et une envie forte de reprendre la lecture une fois l'album refermé
La BD est très énigmatique, finalement j'ai plus été accroché par l'atmosphère que Lucas Harari a su restituer que par l'histoire en elle même. L'ambiance est pesante, les nuances de couleurs s'appuient sur une palette réduite, l'applat en pointillisme pastel est judicieux, cela sert vraiment le récit et assoit bien le mystère.
Pierre, notre jeune thésard, cherche à comprendre.
Philippe Valeret, urbaniste renommé, n'est pas en reste. Lui aussi il cherche, mais bute et ne comprends pas. Il n'accepte pas qu'on puisse lui souffler l'énigme.
À force de questions, confrontés à ces phénomènes irrationnels, la folie affleure. Pierre était probablement déjà tombé dedans (quand il était petit...) pendant la rédaction de sa thèse. Philippe Valeret y est en plein, il est même prêt à tuer... Le vieux Testis, témoin de la "légende Der Mund des Berges" en 1914, se traîne depuis cette réputation de fou du village.
Pierre :: "Je suis entré dans une sorte de transe... Impossible de m'arrêter. J'avais le sentiment profond d'avoir tout compris, d'avoir percé le mystère du bâtiment. Je sentais que tout était là ! J'écrivais frénétiquement... J'écrasais mes cigarettes entre les lattes du parquet... J'étais... J'étais comme possédé... "
Au bout du compte, je suis heureux de ne pas avoir trop cherché à éclaircir les zones d'ombre et d'avoir accepté le paranormal, les propriétés telluriques de cette montagne :).
J’ai tellement aimé sa dernière rose de l’été que je me devais de lire l’aimant. Voici donc le tout premier album de Lucas Harari. Le style est là. Je retrouve les ingrédients qui m’ont marqué : ligne claire, couleurs marquantes, ambiance pesante, un personnage central qui cherche quelque chose, importance des bâtiments, un paysage omniprésent.
La montagne donc ici … on pourrait penser à un catalogue de vacances mais il n’en est rien. Car ces Alpes suisses semblent cacher de sombres secrets…. La présence de la légende, du mythe voire du fantastique dans cette histoire au départ si réaliste peut décontenancer … Et la fin maintient un certain doute.
Le plaisir de feuilleter, lire un si beau livre est bien là. Je reste impressionné par ce style, ces ambiances et j’attends de voir ce que va nous proposer Lucas Harari à l’avenir !
Pas un coup de cœur comme avec « La dernière rose de l’été » mais un très bel album quand même !
Lorsqu’il arrive à Vals, en Suisse, Pierre, se plonge dans l’atmosphère étrange des thermes. Cet ancien étudiant en architecture est depuis toujours passionné par le travail du célèbre architecte suisse Peter Zumthor. Devenu aujourd’hui garçon de café, il a souhaité se rendre sur place pour mieux comprendre le travail du génial architecte.
Dans ce village des Grisons posé à flanc de montagne, dans un décor qui surplombe rivière et gorges, l’eau de la source jailli pour alimenter les thermes, au creux d’une roche quartzite très caractéristique. Ce quartz sombre que l’on retrouve ici dans les vignettes représentant les thermes, avec leur aspect aussi minéral que féérique, comme un temple secret dédié à la nature, à la roche, à l’eau. Le tout en impressions de gris, noir, bleu foncé qui donnent un air magique et surréaliste au décor.
Si le cadre est de prime abord inspirant et ressourçant, il devient rapidement fantastique et inquiétant. La lumière naturelle change selon l’heure du jour, et dans cette ambiance surnaturelle tout à fait unique, Pierre va tenter d’en percer le secret, dessinant inlassablement sur ses carnets les murs et le dédale des thermes.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/03/15/laimant-lucas-harari/
Je ne suis pas sûre d'avoir saisi tous les tenants et les aboutissants de cette histoire. Cela dit, elle remarquable d'un point de vue graphique. La palette de couleurs est ramenée à l'essentiel et le dessin est très géométrique, cela donne une certaine élégance à l'album.
C'est l'histoire de Pierre, un jeune-ex-étudiant en architecture, qui se prend de passion et même d'obsession pour le sujet de sa thèse : les thermes de Vals, situés au coeur des Alpes Suisse.
Bien que sa thèse soit derrière lui, il va retourner en Suisse pour mener une enquête architecturale, et tenter de comprendre la mystérieuse attraction qu'il semble vivre avec le bâtiment.
Pierre a abandonné sa thèse en architecture à la suite d’un problème de santé. Sa thèse portait sur les termes de Vals. Il décide néanmoins de se rendre à Vals persuadé qu’un mystère existe dans ces termes.
Difficile de savoir quoi penser de cette BD. Les illustrations sont particulières tant au niveau du graphisme que des couleurs. La structure des cases est très géométrique et cette particularité est intéressante. Cependant, j’ai trouvé que le scénario manquait de consistance et je crois être passée à côté de la fin. Dommage…
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