Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
« [...] que la douleur donne à toute créature / Une voix pour gémir », s'exclame Lamartine dans les Méditations poétiques.
Une voix pour gémir : c'est à cette voix plaintive, celle de l'élégie, soupir sensible, que le présent essai voudrait prêter l'oreille, pour en décrire et interroger les vibrations, pour en comprendre les enjeux tant anthropologiques qu'historiques, idéologiques et esthétiques ; pour, d'une certaine façon, contre les idées reçues qui n'entendent là que babils geignards, pleurnicheries amoureuses, pâmoisons métaphysiques, complaisances doloristes, lui donner raison. C'en est fini de l'élégie poudrée d'avant 1789. Sentinelles de la douleur, premier volet d'un triptyque, décrit les mutations du genre élégiaque et envisage l'élégie comme une énergie dont la voix s'élève, enfle et se diffuse à toute la poésie en des temps où s'opère un vaste travail de deuil, d'une ampleur inégalée peut-être depuis les grandes tristesses des guerres de religion : la Restauration. Elle est la voix de l'époque.
Portrait de l'élégiaque en vigie sonore, écho d'une douleur historique, sociale ou familiale.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle