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La vie est à nous

Couverture du livre « La vie est à nous » de Hadrien Klent aux éditions Le Tripode
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Tripode
  • EAN : 9782370553522
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Après Paresse pour tous (20 000 lecteurs), la nouvelle utopie d'Hadrien Klent !
Paresse pour tous avait fait rêver avec un candidat à la présidentielle qui proposait qu'on ne travaille plus que 3 heures par jour. Avec La Vie est à nous, le rêve est devenu réalité, et c'est notre rapport au... Voir plus

Après Paresse pour tous (20 000 lecteurs), la nouvelle utopie d'Hadrien Klent !
Paresse pour tous avait fait rêver avec un candidat à la présidentielle qui proposait qu'on ne travaille plus que 3 heures par jour. Avec La Vie est à nous, le rêve est devenu réalité, et c'est notre rapport au politique, toute notre vie, qui s'en trouvent changés.
Qui aurait pu croire qu'on ne travaillerait plus que 3 heures par jour ? C'est pourtant bien ce qui arrive aux Franc?ais depuis la victoire à l'élection présidentielle de l'économiste Émilien Long, qui a osé légaliser le droit à la paresse.



Mais dans une société libérée du joug du travail contraint, plus solidaire et horizontale, il reste bien des obstacles: lobbys agressifs, nantis révoltés, nostalgiques du monde ancien et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système. Ce nouveau président de la République peut-il vraiment inverser les priorités de notre société ? Y compris en remettant en cause sa propre place ?



Partisan d'une utopie réaliste, Hadrien Klent nous avait proposé dans Paresse pour tous (Le Tripode, 2021) la vision réjouissante d'une société s'émancipant des mythologies du monde capitaliste. Avec La Vie est à nous, il convoque le souvenir du Front populaire pour rappeler qu'il est possible de faire de la politique d'une fac?on radicalement différente. Jusqu'à nous interroger sur notre rapport infantile au pouvoir : et s'il était temps de s'attaquer au fantasme, répandu en dictature comme en démocratie, de l'homme providentiel ?

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Avis (1)

  • Un avenir fantasmé sympathique qui propose des alternatives au modèle de société qui prévaut actuellement. Le nouveau président Emilien Long a réduit la durée standard hebdomadaire à 15h avec, la possibilité pour ceux qui le souhaitent de la prolonger gratuitement à condition d’offrir une...
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    Un avenir fantasmé sympathique qui propose des alternatives au modèle de société qui prévaut actuellement. Le nouveau président Emilien Long a réduit la durée standard hebdomadaire à 15h avec, la possibilité pour ceux qui le souhaitent de la prolonger gratuitement à condition d’offrir une journée de travail par semaine à une association de leur choix. La « coliberté », une liberté collective, pas individualiste, une liberté dont on va partager les bienfaits et qui nourrit la fraternité est née. Conscient et déplorant le pouvoir quasi monarchique de sa présidence, il met sur les rails une proposition de changement de la constitution qu’il veut soumettre à référendum. On élirait plus un seul homme, mais un collège de six « coprésidents » ayant chacun la même importance. Pourquoi six ? Parce que, à chaque décision, un des coprésidents tiré au sort serait exclu du vote(évite les magouilles et ententes illicites potentielles) et seuls les cinq autres voteraient, offrant ainsi forcément une majorité décisionnelle avec un nombre impair de votants.
    Le roman se déroule sur la semaine précédant le vote, en détaillant, jour par jour et heure par heure l’activité des gouvernants, du coprésident unique aux ministres, avec en point d’orgue, une proposition conjointe portée par la France(le ministre des affaires étrangères Souleymane Coly) et le Bhoutan à l’ONU proposant une extension de la pratique de « coliberté » au reste du monde et soumise à vote en assemblée plénière le samedi.
    Le souvenir du front populaire, est omniprésent dans la narration et le nom de Léo Lagrange a servi à la dénomination des lieux d’accueil et d’activités populaires et solidaires (Les granges)
    Cette projection utopique n’est pas datée, un moment de la narration peut laisser penser qu’on est en 2028, mais c’est sans doute la volonté de l’auteur que de laisser cette appréciation temporelle au lecteur.
    On peut saluer dans ce roman un bel exercice de pensée qui rencontrera les désirs de changement de mode de vie d’un grand nombre de citoyens souhaitant voir advenir une telle fiction dans le monde réel.

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