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Hadrien Klent

Hadrien Klent
Hadrien Klent est un pseudonyme. Il est l'auteur au Tripode du roman Et qu'advienne le chaos, La Grande Panne et Paresse pour tous.

Avis sur cet auteur (12)

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    Couverture du livre « La vie est à nous » de Hadrien Klent aux éditions Le Tripode

    Passemoilelivre sur La vie est à nous de Hadrien Klent

    Un avenir fantasmé sympathique qui propose des alternatives au modèle de société qui prévaut actuellement. Le nouveau président Emilien Long a réduit la durée standard hebdomadaire à 15h avec, la possibilité pour ceux qui le souhaitent de la prolonger gratuitement à condition d’offrir une...
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    Un avenir fantasmé sympathique qui propose des alternatives au modèle de société qui prévaut actuellement. Le nouveau président Emilien Long a réduit la durée standard hebdomadaire à 15h avec, la possibilité pour ceux qui le souhaitent de la prolonger gratuitement à condition d’offrir une journée de travail par semaine à une association de leur choix. La « coliberté », une liberté collective, pas individualiste, une liberté dont on va partager les bienfaits et qui nourrit la fraternité est née. Conscient et déplorant le pouvoir quasi monarchique de sa présidence, il met sur les rails une proposition de changement de la constitution qu’il veut soumettre à référendum. On élirait plus un seul homme, mais un collège de six « coprésidents » ayant chacun la même importance. Pourquoi six ? Parce que, à chaque décision, un des coprésidents tiré au sort serait exclu du vote(évite les magouilles et ententes illicites potentielles) et seuls les cinq autres voteraient, offrant ainsi forcément une majorité décisionnelle avec un nombre impair de votants.
    Le roman se déroule sur la semaine précédant le vote, en détaillant, jour par jour et heure par heure l’activité des gouvernants, du coprésident unique aux ministres, avec en point d’orgue, une proposition conjointe portée par la France(le ministre des affaires étrangères Souleymane Coly) et le Bhoutan à l’ONU proposant une extension de la pratique de « coliberté » au reste du monde et soumise à vote en assemblée plénière le samedi.
    Le souvenir du front populaire, est omniprésent dans la narration et le nom de Léo Lagrange a servi à la dénomination des lieux d’accueil et d’activités populaires et solidaires (Les granges)
    Cette projection utopique n’est pas datée, un moment de la narration peut laisser penser qu’on est en 2028, mais c’est sans doute la volonté de l’auteur que de laisser cette appréciation temporelle au lecteur.
    On peut saluer dans ce roman un bel exercice de pensée qui rencontrera les désirs de changement de mode de vie d’un grand nombre de citoyens souhaitant voir advenir une telle fiction dans le monde réel.

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    Couverture du livre « Paresse pour tous » de Hadrien Klent aux éditions Le Tripode

    Alex-Mot-à-Mots sur Paresse pour tous de Hadrien Klent

    Quel titre ! Quel beau programme politique !

    J’ai aimé Émilien, Prix Nobel d’économie, qui se lance dans la campagne présidentielle sur le postulat de la semaine de 15h (soit 3h de travail par jour).

    J’ai aimé son équipe de bric et de broc (un poète africain, son éditrice, un you-tubeur…)...
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    Quel titre ! Quel beau programme politique !

    J’ai aimé Émilien, Prix Nobel d’économie, qui se lance dans la campagne présidentielle sur le postulat de la semaine de 15h (soit 3h de travail par jour).

    J’ai aimé son équipe de bric et de broc (un poète africain, son éditrice, un you-tubeur…) qui y croit et fait des émules.

    J’ai aimé leur QG de campagne dans un vieux couvent.

    J’ai aimé qu’Émilien ait la garde alternée de ses jumeaux et passe malgré tout du temps avec eux.

    J’ai aimé le parallèle avec la candidature de Coluche.

    J’ai découvert la BD L’An 01 de Gébé.

    J’ai aimé que ce petit candidat aille parler avec toutes les mouvances politiques, même les plus obscures : on sent qu’il est vraiment à l’écoute de ses opposants.

    J’ai aimé les hamacs omniprésents, comme pour me rappeler qu’il faut savoir prendre le temps.

    L’auteur démontre qu’une autre société est possible, loin du discours habituel qui nous conduit dans le mur, études économiques à l’appui.

    Pour un peu, j’aimerai voter pour Émilien.

    Quelques citations :

    Ils ont leur petit nez rouge et nous disent Croissance ! Travail ! Start-up ! Moi je dis, simplement, décroissance, temps libre, bénévolat. (p.133)

    Ce droit à la paresse, ce n’est pas un droit au rien. C’est, au contraire, le droit à tout. A tout ! (p.244)

    L’image que je retiendrai :

    Celle du cahier Babar d’un de ses enfant qu’Émilien utilise pour écrire ses discours : tout est réutilisable.

    https://alexmotamots.fr/paresse-pour-tous-hadrien-klent/

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    Couverture du livre « Paresse pour tous » de Hadrien Klent aux éditions Le Tripode

    Christelle Point sur Paresse pour tous de Hadrien Klent

    Lors du premier confinement, alors qu’il est installé tranquillement dans son cabanon niché dans les Calanques aux abords de Marseille, le Prix Nobel d’Économie Émilien Long se lance dans l’écriture de son nouveau livre. Lui, le spécialiste du travail mondialement reconnu, a décidé de ne pas...
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    Lors du premier confinement, alors qu’il est installé tranquillement dans son cabanon niché dans les Calanques aux abords de Marseille, le Prix Nobel d’Économie Émilien Long se lance dans l’écriture de son nouveau livre. Lui, le spécialiste du travail mondialement reconnu, a décidé de ne pas proposer un traité de plus sur des vagues notions économiques, mais un ouvrage révolutionnaire : il prétend ramener la journée de travail à 3h pour tout et tout le monde, et prouve par A + B que la société au sens large du terme ne s’en porterait que mieux. Contre toute attente, l’emballement médiatique dont va faire l’objet « Le Droit à la Paresse au XXIème siècle » est tel que quelques-uns commencent à souffler à l’oreille d’Émilien qu’une candidature à la Présidentielle de 2022 serait une bonne idée, Et pourquoi pas ?
    « Paresse pour Tous » est un roman pas comme les autres, construit sous la forme d’un compte à rebours, Du premier confinement à l’Élection Présidentielle de 2022, on suit les pérégrinations d’Émilien Long, quadragénaire divorcé, père de deux jumeaux et accessoirement prix Nobel d’Économie, spécialisé dans le Travail et les Temps de Travail. Chamboulé, comme tout le monde, par ce premier confinement, il se met à réfléchir puis à écrire sur la paresse. Au début de « Paresse pour tous », on peut lire quelques chapitres de son livre « Le Droit à la Paresse au XXIème siècle ». Et là, on comprend que son projet est global. Cela ne revient pas à juste ramener la semaine de travail à 15h, mais à changer en profondeur la société. Ensuite, c’est entouré d’un tout petit groupe d’amis, qu’il se lance dans l’aventure improbable de l’élection présidentielle. Campagne low cost, passages TV, puis débats d’idées, ses adversaires sont d’abord pleins de mépris et de condescendance puis franchement hargneux. Facile à lire, ménageant son suspens jusqu’au dernier chapitre, le roman d’Hadrien Klent a le mérite de proposer une intrigue très originale et qui suscite grandement la réflexion. Et s l’on en croit sa grande bibliographie à la fin du livre, cette intrigue est très documentée. A la lecture de ce roman de politique-fiction, on se pose essentiellement deux questions : est-ce crédible (à la fois le fond du roman et l’aventure politique) et est-ce que j’aurais envie de vivre dans cette société si différente ? Chacun se fera son opinion selon ses idées mais pour ma part, j’ai eu un peu de mal à croire en sa proposition, et encore plus en son ascension politique. J’ai un beaucoup de mal à concevoir que, même en ces temps troublés en manque de repères, un électorat comme celui de la France (de plus en plus vieux et de plus en plus à Droite) puisse donner sa chance à un Émilien Long. Quant à l’amateurisme de son équipe et à la mansuétude d’une partie de la presse, j’y crois encore moins ! Le roman est particulièrement dur avec la favorite du camp présidentielle (car dans ce roman, Emmanuel Macron ne se représente pas pour un second mandat) et en fait une représentation qui flirte parfois avec la caricature. Mais il faut accepter de se laisser porter par le roman sans se poser mille fois la question de la crédibilité. Dans ce cas la lecture de « Paresse pour Tous » passe très bien et on peut même parfois être sérieusement ébranlé par la force de conviction de cet homme ou les idées qu’il professe. Je ne sais pas si ce roman aura une suite, la fin semble laisse entendre que oui. Si c’est le cas, j’ai hâte de la lire.

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    Couverture du livre « Paresse pour tous » de Hadrien Klent aux éditions Le Tripode

    clementine.litteraire sur Paresse pour tous de Hadrien Klent

    J’ai pris beaucoup de plaisir ces derniers jours à lire ce roman qui nous embarque dans l’aventure électorale d’un candidat fictif, Émilien Long, de sa décision de se présenter jusqu’au jour des résultats.

    Mais Émilien Long n’est pas un candidat comme les autres. Prix Nobel d’économie, il n’a...
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    J’ai pris beaucoup de plaisir ces derniers jours à lire ce roman qui nous embarque dans l’aventure électorale d’un candidat fictif, Émilien Long, de sa décision de se présenter jusqu’au jour des résultats.

    Mais Émilien Long n’est pas un candidat comme les autres. Prix Nobel d’économie, il n’a jamais fait de politique et vit à Marseille. Son programme : diminuer le temps de travail à trois heures par jour et prendre le temps de vivre. En d’autres termes : paresse pour tous.

    « La paresse, ce n’est ni la flemme, ni la mollesse, ni la dépression. La paresse, c’est tout autre chose: c’est se construire sa propre vie, son propre rythme, son rapport au temps - ne plus le subir. »

    Commence pour Émilien et sa joyeuse équipe une aventure réjouissante : il part récolter les 500 signatures à dos d’âne, organise partout en France des « ateliers du temps libre », fait ses meetings à Palavas-les-Flots, au stade vélodrome ou encore dans un petit village ardéchois du nom de Camarade. Et, ce qui apparaît d’abord aux yeux du monde politique - et du lecteur ? - comme une douce plaisanterie devient petit à petit très sérieux. Émilien Long monte dans les sondages et Hadrien Klent nous dévoile une utopie politique astucieuse et brillamment documentée.

    A partir d’une idée qui peut sembler à beaucoup légère voire farfelue, c’est la société dans son intégralité qu’Emilien Long et ce séduisant roman proposent de repenser. Et on pourrait bien se surprendre à rêver avec lui...

    « Parfois il aimerait pouvoir s’autoriser à se dire qu’il s’est ruiné le moral à travailler comme un forcené à la télé alors qu’il aime tant, là, s’asseoir à côté de son poêle à bois sur lequel son thé à la bergamote reste bien au chaud, et se plonger dans À la recherche du temps perdu, qu’il n’avait jamais réussi à lire jusqu’au bout, malgré plusieurs tentatives tout au long de sa vie. Cette fois, il a presque fini : il commence Le Temps retrouvé. »