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La vie en dansant ; au Cabaret de l'éphémère ; avec un peu plus de ciel

Couverture du livre « La vie en dansant ; au Cabaret de l'éphémère ; avec un peu plus de ciel » de André Velter aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782072884511
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Publier un troisième volume d'André Velter en "Poésie /Gallimard" était assurément nécessaire, ne serait-ce que pour signifier la place majeure qu'occupe son oeuvre dans la poésie des dernières décennies, place première sans doute dans la génération qui suit celle des Bonnefoy, Jaccottet ,... Voir plus

Publier un troisième volume d'André Velter en "Poésie /Gallimard" était assurément nécessaire, ne serait-ce que pour signifier la place majeure qu'occupe son oeuvre dans la poésie des dernières décennies, place première sans doute dans la génération qui suit celle des Bonnefoy, Jaccottet , Roubaud ou Dupin. Les trois titres des années 2000 rassemblés ici, suivant le triptyque de la douleur et de l'amour que constituèrent les poèmes à Chantal Mauduit, développent et approfondissent le credo existentiel du poète dont ce vers de La vie en dansant dit tout:"Du mouvement il n'y a pas à démordre". Il s'agit encore et toujours pour Velter d'échapper à toutes les ankyloses, tous les renoncements et toutes les clôtures et de se donner à cet absolu qu'est l'élan vertical et sans fin de la vie, cette danse sur l'abîme. La poétique de Velter, immédiatement reconnaissable entre toutes, est à l'aune de cette ardeur et de ce courage, toute de rythmes et de souffle vigoureux, scansion d'une âme enfiévrée qui exhausse la parole jusqu'au chant. Jamais tournée vers elle-même, chambre d'échos multiples, cette poésie de pleine santé s'imposait d'autre part pour accompagner le prochain Printemps des poètes dédié au Courage.LES DRAPS BLEUSTout est là qui attendLe signe altier d'un gant dans l'ombreLa caresse du ventEt ces toits qui descendent en miroirs vers la mer Nous ne serons jamais à quaiOu pour une escale très brèveQuelques instants sur quoi fermer les yeuxAvant de repartir accordésDu sel aux coins des lèvres Le temps qui s'est levéEntre les draps bleus d'un lit du RajasthanN'est pas de ceux qui passentIl appartient au présent chaviréTriomphant des naufrages et des peurs Les questions peuvent rester divinement sans réponseEt se transporter ailleursAvec une sorte d'allégresse neuveUne ferveur qui parle aux étoiles en plein jour Je me sens l'âme à la verticaleEt tout est là qui n'attend pas.

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