Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Noor : " Ce matin de mai, la jeune fille débouchait du sentier qui menait à la source. D'un buisson, un soldat a surgi, il a couru vers elle. Elle a posé sa cruche à ses côtés et lui a fait face. Le soldat l'a renversée. La jeune fille a hurlé. Depuis sa maison, son père l'a entendue et s'est précipité à son secours. Il s'est jeté sur le soldat, l'immobilisant à terre.
D'autres soldats sont arrivés. C'est comme ça que le massacre a commencé... ".
La Dépêche de Constantine, 12-13 mai 1956 : " Brillant succès des forces de Pacification. Alors qu'elle effectuait une opération de contrôle dans une mechta du douar d'El Ancer, une section a été attaquée par une bande rebelle appuyée par la population. Le combat a été très violent, allant jusqu'au corps à corps. Les militaires ont eu un tué et un blessé, 79 rebelles ont été abattus ".
André, professeur, responsable de l'ordinaire : " Les copains sont rentrés d'opération. Ils n'ont rien dit. Quand j'ai lu La Dépêche de Constantine le surlendemain, quand j'ai vu qu'aucune arme n'avait été récupérée, j'ai tout de suite pensé à un massacre. Depuis j'ai cherché à savoir... ".
René, agriculteur, appelé : " On est monté à Oudjehane. Le capitaine a dit : "Vous ramenez tous les hommes." On venait pour ramasser les hommes, pour parler avec eux... On venait pour donner du chocolat aux petits bougnoules et on s'est fait tirer dessus. Le capitaine a dit alors : "Tuez tous les gars". "
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