Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Une aventure débordant d'imagination où se rejoignent le désir, la gratitude, la justice et les rêves.
Bruno Labastide est venu s'installer à Venise, dans le quartier de Dorsoduro, au terme d'une vie bien remplie durant laquelle il n'a cessé de parcourir le monde. Cela fait bien un an qu'il y réside, lorsqu'un jour, il voit une jeune Japonaise d'une beauté stupéfiante passer devant le café où il a ses habitudes. C'est le coup de foudre. Or cette dernière, Keiko, ne lui concédera une nuit d'amour que s'il parvient à l'émouvoir avec un poème ou une histoire... Mais par quoi commencer ?
La Soledad, vaste sujet !
Apprivoiser ce sentiment est peut-être la plus dure chose que l'humain doit faire dans sa vie. On est tous confrontés à ce moment où on ne peut plus reculer face à soi-même !
Bruno l'a compris, on dirait presque qu'il l'a recherchée cette solitude. Il a mis sa vie bien remplie de côté pour savourer le dernier pan (pas forcément le plus court d'ailleurs) de sa vie. Il prend des habitudes évidemment et vient le jour de la rencontre avec une beauté qui surgit presque d'un songe. Et nous voilà embarqués dans l'histoire, leur histoire. Car si les rencontres se font parfois facilement, se donner à l'autre n'est pas chose aisée. Bruno devra réussir le pari fou d'émerveiller sa belle Japonaise pour qu'enfin vienne le moment tant attendu, celui où elle se donnera corps et âme à lui.
Il nous fera découvrir des histoires plus fortes les unes que les autres et gardera toujours entre elle un lien. Ce livre n'est donc pas un recueil de nouvelles mais il se présenterait presque comme un conte. Chaque personnage nous conduit petit à petit vers ce que Bruno considérera comme sa plus belle histoire.
J'ai trouvé ce livre particulier. Ni un conte, ni un recueil de nouvelles, ni un roman. Plutôt un ensemble d'histoires d'Hommes reliées entre elles par un Homme, Bruno. Il est le guide d'un voyage initiatique pour charmer la belle de ses rêves.
J'ai eu du mal à entrer dans le concept au début et puis à la fin j'ai été surprise par ce livre et j'ai mis un peu de temps à en sortir. Je repensais à certains passages en essayant de retrouver leur signification dans l'ensemble du récit et ainsi trouver le message délivré par l'auteur.
Il fait état de la solitude et écrire sur ce sujet est relativement délicat car souvent c'est un sentiment que les gens n'aiment pas trop. Il oblige à se regarder et à se remettre en question ! Il faut être prêt à accepter de ne pas remplir sa vie juste pour se cacher. L'auteur a une jolie manière d'écrire sur ce thème et c'est ce qui rend l'ouvrage attachant.
Ce livre ne laisse pas indifférent !
Bruno Labastide vit à Venise, homme solitaire dans une ville « la plus mélancolique et solitaire du monde ». Un jour, alors qu’il est attablé à son café habituel, une jeune femme attire son attention. Cette jeune fille, c’est Keiko, une japonaise mais aussi une prostituée qui ne couche qu’avec l’élu : celui qui saura l’émouvoir par une histoire.
Que pourrait donc lui écrire Bruno, cet homme solitaire et voyageur ?
C’est ainsi que débute ce roman doux et poétique : on découvre Bruno et Keiko. Puis les parties suivantes du roman s’enchainent : histoires qu’inventent Bruno, récits de sa propre vie…
« La Soledad » est un ensemble de récits enchâssés, un ensemble d’histoire entremêlées qui nous emmène à Venise puis en Amérique latine, tout ceci en passant par la Russie et tant d’autres endroits !
C’est un roman que j’ai adoré (je suis proche du coup de cœur) ! J’ai beaucoup apprécié ces différentes parties (qui n’ont aucun rapport l’une à l’autre excepté le début et la fin du roman et toutes les parties qui concernent Bruno) et les thèmes qu’elles abordent. Celle sur un certain Pinkerton m’a énormément plu : l’histoire d’un homme qui a racheté les droits d’utilisation de toutes les langues, maintenant chaque personne doit payer pour pouvoir parler ou écrire un mot !
Outre l’originalité de ces différentes parties, j’ai apprécié le fait que chacune est le reflet d’un message voire une leçon sur la vie.
Peut-être que ma chronique reste floue et vague… Mais un seul conseil : laissez-vous porter par cette virée imaginaire, laissez-vous emporter par la plume douce et poétique de l’auteur !
Un très beau texte : bien sûr, la soledad veut dire être seul, solitaire, mais notre personnage principal et narrateur de ce texte se retrouve seul, voyage seul mais qu’est ce qu’il fait de belles rencontres. Des rencontres dans le monde entier de solitaires et de solitudes. De belles pages sur le monde et les êtres humains : que ce soit ce pianiste suisse qui ne fait jamais une fausse note, que ce soit Jonas, ce jeune guide sur les plateaux de l’altiplano, la belle et mystérieuse Comtesse qui boit du champagne au petit déjeuner (et pourquoi pas d’ailleurs !), Khaleb qui rêve d’être footballeur mais qui n’est pas né dans le pays « adéquat », Keiko la jeune japonaise qui est une sorte de Schéhérazade. Il rencontre des hommes avec de beaux métiers, un prescripteur de lecture, un chasseur de rêve… Ce narrateur à la fois aventurier, correspondant de guerre, universitaire à la recherche de vieilles légendes andine nous raconte sa vie et décrit ses rencontres dans les villes du monde entier. Ce livre donne aussi envie de voyager et d’aller découvrir ces autres nations et faire d’aussi belles rencontres. Un de mes coups de cœur de la rentrée. « « C’est que je voudrais que ma petite-fille ait une vie meilleure que la mienne, et je sais qu’on trouve çà dans les livres » » (p38) « Mais parfois, lire fait du mal, parfois mieux vaudrait ne pas avoir tant lu.» (p40) « Parfois, le poids de la mémoire peut se révéler insupportable, et on ne sait plus alors ce qui fait le plus mal, les souvenirs heureux ou malheureux, car tous finissent par devenir tristes. » (p152) « Tel est peut être le grand mal de notre temps, le fait que tout le monde pense avoir le droit de tout juger, d’avoir une opinion sur tout et ne disposant que d’une infinie partie des faits, comme le marin bouffi d’orgueil qui méprise l’iceberg sans savoir ce qui se trouve en-dessous . » ( p269) « La seule chose qu’il comprit clairement, c’est que l’être humain peut être d’une cruauté diabolique, et qu’à la fin chacun reste seul et désemparé sous les étoiles, si magnifiques soient elles. » (p278) « Dans tout ce livre, il n’y a qu’une chose totalement autobiographique : la première phrase. » (Épilogue)
Un très beau texte : bien sûr, la soledad veut dire être seul, solitaire, mais notre personnage principal et narrateur de ce texte se retrouve seul, voyage seul mais qu’est ce qu’il fait de belles rencontres. Des rencontres dans le monde entier de solitaires et de solitudes. De belles pages sur le monde et les êtres humains : que ce soit ce pianiste suisse qui ne fait jamais une fausse note, que ce soit Jonas, ce jeune guide sur les plateaux de l’altiplano, la belle et mystérieuse Comtesse qui boit du champagne au petit déjeuner (et pourquoi pas d’ailleurs !), Khaleb qui rêve d’être footballeur mais qui n’est pas né dans le pays « adéquat », Keiko la jeune japonaise qui est une sorte de Schéhérazade. Il rencontre des hommes avec de beaux métiers, un prescripteur de lecture, un chasseur de rêve… Ce narrateur à la fois aventurier, correspondant de guerre, universitaire à la recherche de vieilles légendes andine nous raconte sa vie et décrit ses rencontres dans les villes du monde entier. Ce livre donne aussi envie de voyager et d’aller découvrir ces autres nations et faire d’aussi belles rencontres. Un de mes coups de cœur de la rentrée. « « C’est que je voudrais que ma petite-fille ait une vie meilleure que la mienne, et je sais qu’on trouve çà dans les livres » » (p38) « Mais parfois, lire fait du mal, parfois mieux vaudrait ne pas avoir tant lu.» (p40) « Parfois, le poids de la mémoire peut se révéler insupportable, et on ne sait plus alors ce qui fait le plus mal, les souvenirs heureux ou malheureux, car tous finissent par devenir tristes. » (p152) « Tel est peut être le grand mal de notre temps, le fait que tout le monde pense avoir le droit de tout juger, d’avoir une opinion sur tout et ne disposant que d’une infinie partie des faits, comme le marin bouffi d’orgueil qui méprise l’iceberg sans savoir ce qui se trouve en-dessous . » ( p269) « La seule chose qu’il comprit clairement, c’est que l’être humain peut être d’une cruauté diabolique, et qu’à la fin chacun reste seul et désemparé sous les étoiles, si magnifiques soient elles. » (p278) « Dans tout ce livre, il n’y a qu’une chose totalement autobiographique : la première phrase. » (Épilogue)
Quand j’ai aperçu la couverture de ce livre et lu le résumé, j’ai été emballée par cette histoire et j’avais hâte d’en savoir plus sur les personnages de Bruno et de Keiko.
Je ne m’attendais pas du tout à cette succession de petites histoires. Le lien de cette mosaïque de récits est le sentiment de solitude qui s’en dégage.
Mais j’avoue être restée sur ma faim à différents moments. La multiplication des portraits rend le livre trop décousu à mon goût et les différentes histoires s’enchaînent trop vite pour moi.
Malgré tout, certaines histoires m’ont plu comme celle du taxeur de mots et j’ai apprécié la jolie écriture de Natalio Grueso, pleine de poésie.
Un livre singulier qui, au final, s’avère ne pas être fait pour moi mais qui a des qualités pour toucher un autre type de public.
https://mesechappeeslivresques.wordpress.com/
Tout d’abord, Les Presses de la Cité ont un don pour nous ravir régulièrement à travers des couvertures sublimes, et ici c’est particulièrement le cas.
Ensuite, ce roman est assez original dans son contenu. Tantôt emprunt de poésie, de tendresse et de fantasque, nous le lisons tel un recueil de nouvelles qui toutefois, sont constamment liées entre elles par un fait, un personnage ou une pensée. Sa construction peut donc déconcerter au premier abord. Ici, nous ne ressentons pas d’attachement particulier aux personnages puisqu’ils changent, par conséquent, régulièrement (hormis deux). Mais là n’est pas le but véritable du récit. L’auteur nous conte les péripéties et les états d’âme de son personnage principal, Bruno Labastide, un voyageur invétéré, qui, pour passer une nuit, une seule, avec une femme très belle, Keiko, va devoir user de sa plus belle plume ou histoire.
« Alors elle planta les yeux sur moi. Pour la première fois. Et, bien que de nombreuses lunes se soient écoulées depuis, je ne peux oublier ce moment, le moment où pour la première fois les doux yeux couleur miel de Keiko m’ont regardé. Toute la mélancolie du monde se concentrait dans ce regard, c’était un passage secret vers un univers inconnu et attirant, sans doute dangereux, mais irrésistible. Et moi, Bruno Labastide, je courtisais de nouveau le danger. »
C’est ainsi que nous voyageons en sa compagnie aux quatre coins du monde : en Italie, en Amérique latine, au Cambodge, en Chine, en France, en Suisse, en Russie, et plus encore. À travers une galerie de personnages et de pays, les histoires s’enchaînent, nous offrant poésie, tendresse, mais aussi ironie et aberrations de ce monde. De ci de là, l’auteur pointe la liberté, le pouvoir, l’argent, le sexe… Il dépeint, mais tout en susceptibilité et finesse, une société malade dans lequel l’Homme peut être mauvais et immoral. L’histoire du « contrebandier de mots » est particulièrement saisissante et inquiétante. En effet, dans celle-ci, la parole est taxée…
« Heureusement, les choses allaient bien pour lui, il jouissait d’une solide situation matérielle, d’une famille unie, et acceptait de bon gré de payer ses impôts, même pour un motif aussi extravagant et absurde qu’une taxe sur la parole. De telle sorte que, chez Clara, on parlait beaucoup, mais toujours de façon légale, en payant pour chaque substantif, pour chaque verbe et pour chaque adverbe. »
Il est aussi question de solitude, comme son titre l’indique, de la quête d’un homme, qui, même s’il a beaucoup voyagé, même s’il a rencontré multitude de personnes, connaît la solitude mieux que personne. Et c’est peut-être à travers la sublime Keiko qu’il réussira à la briser.
« Tes lèvres sont le journal sur lequel j’écris mes instants de bonheur. »
Certaines histoires m’ont plu davantage que d’autres mais la fin m’a vraiment laissée une belle impression. Je vous conseille ce roman pour sa poésie, pour l’impression de voyage qu’il nous laisse, mais aussi pour les différentes émotions qui nous parcourent à sa lecture. Parfois déroutant, ce récit est absolument original et vous fera passer d’un univers à un autre, d’un sentiment à un autre, de belle façon. Tout en délicatesse.
Ma chronique sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2016/09/06/lecture-la-soledad-de-natalio-grueso-rentree-litteraire-2016/
Un roman choisi pour sa couverture!
La photo m'a intriguée, la mention de "Venise" a achevé de me convaincre de le lire, et j'ai fort bien fait!
Il s'agit pour l'instant du plus atypique de ceux que j'ai lu de cette rentrée littéraire, une allure des Milles et unes nuits : pour la quête d'une seule nuit d'amour, il s'agit cette fois de composer l'histoire qui en sera le sésame d'entrée...
Plusieurs récits s'enchaînent alors, on a parfois l'impression d'être dans un recueil de nouvelles, de perdre le fil du récit principal, mais il y a toujours un élément, un personnage, un sentiment pour lier les différentes histoires unes aux autres.
La construction est surprenante, on voyage aux quatre coins du monde, de l'Argentine à la Russie, on rencontre une multitude de personnages et de situations, certaines très touchantes, du prescripteur de livres au commentateur sportif qui offre un magnifique cadeau à des grands-pères, du chasseur de rêves au taxeur de mots (une réflexion très inquiétante d'ailleurs, peut-être le passage que je retiendrais le plus avec la retransmission émouvante du match de foot) , pour ne citer que ceux qui m'ont le plus "parlé", on oscille entre poésie et philosophie, sourires et émotions, humanité et tendresse.
Certaines parties m'ont séduite davantage que d'autres, mais une chose est certaine, on ne se sent jamais seul en compagnie de ces personnages!
http://lecture-spectacle.blogspot.fr/2016/09/la-soledad-natalio-grueso.html
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