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Surnommé « le Stephen King chinois », Cai Jun a 40 ans et vit à Shanghai. Ses romans se sont vendus à plus de 13 millions d'exemplaires.
Chine du Nord, juin 1995. Shen Ming, jeune et brillant professeur, est suspecté d'avoir assassiné une lycéenne.
Quelques jours après, il est poignardé près de l'école, dans une usine désaffectée.
Neuf ans plus tard, le mystère s'épaissit. Les présumés meurtriers du professeur sont envoyés, eux aussi, au royaume des morts.
La rumeur se répand alors : et si Shen Ming avait traversé la rivière de l'oubli pour se réincarner et se venger ?
Maître du suspense, Cai Jun nous réserve un final stupéfiant.
Il signe un thriller aux confins du réel, tout en brossant un portrait saisissant de la Chine d'aujourd'hui.
La Rivière de l'Oubli est le roman de la vie après la mort, de la vengeance parfaite, mais aussi de cette lueur qui, toujours, finit par transpercer l'obscurité.
Shen Ming, un enseignant à qui tout réussi voit sa vie basculer après l'assassinat d'une de ses élèves. Après avoir tout perdu, il est retrouvé lui aussi assassiné. 9 ans plus tard, un jeune possède les souvenirs de Shen Ming. S'est-il réincarné pour se venger?
Plus q'un thriller, ce roman est un portrait de la Chine d'aujourd'hui qui flirte entre modernité et vieilles croyances. J'ai beaucoup aimé cette découverte de la vie en Chine avec ses limitations, ses jeux d'influences, ses tabous… C'était très intéressant et instructif. Les traditions/croyances/légendes urbaines reste très intégrées à la vie actuelle ce qui m'a étonnée. L'importance des fantômes, réincarnations et autres relations aux esprits reste au coeur des moeurs malgré une « lutte » vers plus de rationalité. L'écriture est simple, efficace et immersive rendant le récit très addictif. Les personnages sont complexes et avec des liens inattendus.
Le fait que la réincarnation ou présence d'un fantôme vengeur auprès de l'enfant est globalement bien accepter par les personnages amoindrit l'aspect horrifique qui aurait pu se dégager (pour mon plus grand plaisir). Ce récit est une véritable toile d'araignées qui se tissent petit à petit. le lecteur est mené par le bout du nez tout le long tant les rebondissements sont bien dosés et répartis. Cette impression est amplifiée par l'immersion dans une culture peu connue. J'ai juste un bémol sur le rythme qui est inégal. Autant le début et la fin sont bien maitrisés, autant au milieu un léger sentiment de longueur est présent. le milieu un peu moins captivant est vite oublié quand on prend conscience de la mise en place du puzzle complet qui donne une sacrée fresque
merci netgalley et XO éditions pour cette découverte qui ne correspondait pas du tout à l'idée que je m'en faisais mais s'est avérée une très bonne lecture
Je remercie XO Editions pour ce nouveau partenariat en leur compagnie. J’espère que cela sera le premier d’une longue lignée car c’est une maison d’édition dont j’apprécie beaucoup le catalogue.
Dans le genre « premier pas dans l’inconnu », on ne pouvait pas faire mieux. L’accroche pour présenter ce livre est « Cai Jun, le Stephen King chinois » et en effet, c’est surprenant car l’auteur balaie les traditions du polar. De ce dernier, j’ai été vite plongée dans le fantastique, genre que je ne connais pas assez bien à mon goût. La nouveauté, j’adore, alors j’ai plongé.
Shen Ming est le personnage central de ce livre. Professeur de chinois dans un lycée réputé, sa jeune carrière semble prometteuse tout comme pour sa vie personnelle avec un prochain mariage. Lorsqu’une jeune élève de son lycée est assassinée, tous les soupçons convergent vers lui, notamment parce que la rumeur dit qu’ils entretenaient une liaison. Très vite, ses amis d’hier lui tournent le dos et malgré l’absence de preuves, il est soupçonné par la police. Quelques jours plus tard, il est lui-même assassiné. Qui a pu vouloir la mort d’un professeur au départ sans histoire ? Les années passent et un jour, un jeune garçon, Si Wang, affirme se souvenir de sa vie précédente en la personne de Shen Ming. Il est alors temps de se venger. Et si Shen Ming n’avait pas traversé « la rivière de l’oubli » ?
J’ai particulièrement apprécié la première partie du récit qui est abordée à la première personne du singulier, par le héros, Shen Ming. Cela permet aux lecteurs de vraiment se transposer aux côtés des personnages. On est bien dans l’univers fantastique et donc, il faut garder l'esprit très ouvert. Occidentaux, nous ne partageons pas forcément les croyances orientales en la réincarnation mais ce côté mystique m’a assez bien charmée.
Le petit bémol pour moi dans ce livre est le nombre important de personnages et ce n’est donc pas tout le temps évident de s’y retrouver. Surtout que l’auteur fait des sauts dans le temps, ce qui complique encore plus la chose.
Comme pour les autres romans que j’ai lus cette année, je reste un peu coincée avec les dénominations asiatiques (je vous en avais fait part dans de précédentes chroniques). Les ressemblances entre les différents noms ne facilitent pas la chose. Heureusement, l‘auteur a dû avoir pitié de lecteurs comme moi qui ont des difficultés avec les noms à consonances orientales car il fournit un petit lexique des personnages centraux du récit avec de brèves descriptions. Alors que d’habitude, c’est moi qui m’y colle, Cai Jun a eu la générosité de me prémâcher le travail.
Par ailleurs, je tire mon chapeau au traducteur, Claude Payen, car quand je vois le nombre de pages et la complexité de la trame, il a vraiment fait un travail époustouflant (remarque en passant : je trouve qu’on oublie trop souvent tout le travail ô combien fantastique que les traducteurs font pour nous offrir l’accès à des livres étrangers).
Les quelques longueurs sont oubliées par le maintien d’un certain mystère tout du long. J’ai apprécié découvrir certaines us et coutumes chinoises que je ne connaissais pas (ex : le tutoiement très répandu dans la société). Voilà vraiment toute la magie de la lecture qui a le pouvoir de nous faire voyager, tout en restant dans notre canapé.
Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/12/la-riviere-de-loubli-de-cai-jun.html
La rivière de l'oubli de Jun Cai est un roman de la rentrée littéraire qui m'a été envoyé via net galley par XO Editions.
Chine du Nord, juin 1995.
Shen Ming, jeune et brillant professeur, est suspecté d’avoir assassiné une lycéenne.
Quelques jours après, il est poignardé près de l’école, dans une usine désaffectée.
Neuf ans plus tard, le mystère s’épaissit. Les présumés meurtriers du professeur sont envoyés, eux aussi, au royaume des morts.
La rumeur se répand alors : et si Shen Ming avait traversé la rivière de l’oubli pour se réincarner et se venger ?
La rivière de l'oubli est un thriller fantastique, je n'ai pas énormément lu de romans de ce genre donc il m'intriguait beaucoup :) Surtout qu'il est rare que je lise un auteur chinois.
J'ai très rapidement plongée dans ce très bon roman, avec lequel je ne me suis pas ennuyée une seconde ! L'histoire est très bien ficelée et j'ai apprécié de partir en Chine le temps de ma lecture.
Il y a énormément de suspense. Quand au final, c'est une réussite :)
J'ai passé un excellent moment de lecture, c'est pourquoi je mets cinq étoiles à La rivière de l'oubli, que je vous invite à découvrir à votre tour.
Shen Ming semblait promis à un bel avenir. Étudiant talentueux, il est devenu, à 25 ans, un professeur apprécié de ses élèves et très investi dans sa tâche. Trop investi ? Lorsque le corps de Liu Man est retrouvé sur le toit d’un des bâtiments de l’établissement, tous les regards se tournent vers lui. Et pour cause : depuis quelque temps, la rumeur d’une éventuelle liaison entre Shen Ming et la jeune fille courait dans les couloirs. Ajoutez à cela qu’il l’a reçue dans son bureau le soir précédant sa mort et que c’est lui-même qui a découvert le corps, Shen Ming est en très mauvaise posture. Plus il tente de se disculper du crime qu’il n’a pas commis, plus il s’enfonce. Les innocents sont de bien mauvais plaideurs et même Gu Qiusha, sa fiancée, ne le croit pas. Très vite, c’est le corps de Shen Ming qui est retrouvé sans vie.
« Le 19 juin 1995, un lundi à dix heures du soir, je mourus, assassiné. »
Son âme, elle, semble ne pas avoir franchi la porte de l’autre monde. Comme dans bien des histoires, la victime, par quelque moyen qui nous dépasse, ne trouvera pas le repos tant qu’elle ne se sera pas vengée de son bourreau et n’aura pas rétabli la vérité. C’est ainsi que 9 ans plus tard, Shen Ming réapparaît… autrement.
La première partie du roman est fascinante. La culture chinoise, ses croyances, le mode de pensée oriental, les idéaux politiques et sociétaux, le voyage est réjouissant. L’intrigue se déroule doucement, laissant le temps nécessaire à la découverte. Puis les personnages s’accumulent (l’index en début d’ouvrage s’avère plus qu’utile), les chemins de vie se multiplient et j’avoue que je suis revenue plus d’une fois sur mes pas pour être bien sûre de qui était qui, et de qui avait fait quoi. Avec la mise sur la touche de certains personnages, la tension s’émousse et l’intérêt avec. L’ambivalence ambiante était pourtant prenante, mais je me suis lassée de ce qui m’a semblé être des digressions. Semblé, oui, car évidemment, tout est dit pour de bonnes raisons, mais lesdites raisons apparaissent parfois un peu tard, et quand tombent les révélations, elles n’ont pas l’effet escompté.
Je regrette vraiment d’avoir décroché en route, car La Rivière de l’oubli est un roman original, écrit avec une classe certaine (pas besoin de parler chinois pour s’en rendre compte, la traduction le laisse facilement imaginer). Quant à la prestigieuse mention « Surnommé le Stephen King chinois », qui bien sûr m’a fait de l’œil, l’inconditionnelle de King que je suis n’approuve pas.
Quelle plaisir de découvrir une plume différente avec une intrigue qui oscille entre Polar et thriller fantastique. En publiant cet auteur Chinois vendu à plus de 13 millions de livres, XO éditions permet à ses lecteur de plonger dans une intrigue hors du commun et de découvrir par cette plume un pan des traditions et croyances chinoises. Je ne me doutais pas de ce que j'allais découvrir, même si cette petite phrase d'accroche, surnommé « le Stephen King chinois », faisait son petit effet sur moi et laissait présager une petite découverte sympathique.
Et je dois dire que je n'ai pas du tout été déçue, même si le démarrage est assez déstabilisant, on se fait vite à la plume de l'auteur et malgré quelques longueurs ou répétitions d'un chapitre à l'autre, on a envie de savoir comment tout cela va se terminer.
Ce qui m'a le plus déstabilisé au départ, c'est le tutoiement ! Je n'ai à ce jour, jamais vu un flic tutoyer son suspect... Une fois la surprise passée, il faut juste intégrer que nous sommes dans une Chine communiste et que les règles sont différentes, que ce soit dans l'attitude des personnages, cette déférence que nous occidentaux n'avons pas... Mais parfois également cette attitude servile de certains...
La lecture commence avec une liste des différents protagonistes et c'est appréciable, car on peut facilement se perdre avec des prénoms aux consonances différentes de celles que nous connaissons.
L'auteur construit une intrigue très bien ficelée, la traduction est très fluide et rend bien cette atmosphère oppressante propre à ce genre, tout en faisant ressortir l'emprunte particulière de l'auteur.
On suit une enquête, menée sur plusieurs années, parsemée de fantastique où la réincarnation joue un rôle prépondérant. On apprend beaucoup de choses sur les croyances populaires chinoises et notamment sur la réincarnation et sa perception.
Que l'on croit à ces histoires ou pas, ces croyances, superstitions ont le mérite de montrer l'importance du monde des esprits, en les mettant au centre de son intrigue l'auteur nous permet de mieux comprendre les traditions et la mentalité chinoise.
Une ambiance fantastique et surnaturelle, ancrée dans la réalité, grâce à cette enquête qui n'a rien de surnaturelle, puisque plusieurs meurtres non élucidés ont bien eu lieu. Une intrigue très bien ficelée dont on savoure chaque ligne, grâce à l'auteur qui nous transporte parfois à la limite de l'inconcevable. Notre regard occidental sera plus critique, plus extérieur et pourtant l'intrigue a un côté fantastique prenant et haletant, mais tout en étant emprunt de poésie. Cette poésie palpable grâce à cette fascination que nous avons de l'Asie.
La résolution de l'intrigue, qui court sur plusieurs années, happe le lecteur qui est pris entre les filets de l'auteur et lorsque l'on pense que justice est enfin rendue, un retournement de situation vient tout remettre en question. Et même si justice est faite, on ne peut que se demander comment cela aurait été appréhendé en occident. Les délais de prescriptions inexistants permettent une justice peut-être plus équitable... Ou du moins une justice sans terme échu. La Chine communiste prend tout ce sens et pourtant elle n'est pas exempte de trafics en tout genre et de corruptions.
L'être humain est également décrit dans ce qu'il a de plus sombre et de plus vil sous couvert d'égalité. Il y a un côté "modernisme" qui est inexistant notamment dans les descriptions de la rue, avec la restauration de rue et les immeubles décrépits.
La noirceur est autant présente dans la description humaine que dans le tableau environnemental décrit. C'est sombre, glauque, crasseux comme un parallèle entre l'être humain et les murs qui l'enferment...
L'auteur parsème son intrigue de références poétiques et c'est rafraichissant, car on sort de cette lecture enrichie de quelques notations et surtout de quelques auteurs à découvrir...
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