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La reine noire

Couverture du livre « La reine noire » de Pascal Martin aux éditions Jigal
  • Date de parution :
  • Editeur : Jigal
  • EAN : 9782377220144
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En ce temps-là, il y avait une raffinerie de sucre dont la grande cheminée dominait le village de Chanterelle. On l'appelait la Reine Noire. Tous les habitants y travaillaient. Ou presque... Mais depuis qu'elle a fermé ses portes, le village est mort. Et puis un jour débarque un homme vêtu de... Voir plus

En ce temps-là, il y avait une raffinerie de sucre dont la grande cheminée dominait le village de Chanterelle. On l'appelait la Reine Noire. Tous les habitants y travaillaient. Ou presque... Mais depuis qu'elle a fermé ses portes, le village est mort. Et puis un jour débarque un homme vêtu de noir, effrayant et fascinant à la fois... Wotjeck est parti d'ici il y a bien longtemps, il a fait fortune ailleurs, on ne sait trop comment... Le même jour, un autre homme est arrivé. Lui porte un costume plutôt chic. L'un est tueur professionnel, l'autre flic. Depuis, tout semble aller de travers : poules égorgées, cimetière profané, suicide, meurtre... Alors que le village gronde et exige au plus vite un coupable, dans l'ombre se prépare un affrontement entre deux hommes que tout oppose : leur origine, leur classe sociale, et surtout leur passé... La Reine Noire est peut-être morte, mais sa mémoire, c'est une autre histoire...

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Avis (3)

  • Un polar bien apprécié qui ne se quitte pas et lu d’une traite avec plaisir.
    L’histoire se passe dans une petite ville abandonnée de Lorraine dû à la fermeture de l’usine sucrière. L’imagination de l’auteur est débordante tout particulièrement dans les méthodes d’assassinats qui vont avoir...
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    Un polar bien apprécié qui ne se quitte pas et lu d’une traite avec plaisir.
    L’histoire se passe dans une petite ville abandonnée de Lorraine dû à la fermeture de l’usine sucrière. L’imagination de l’auteur est débordante tout particulièrement dans les méthodes d’assassinats qui vont avoir lieu. Le récit est bien ficelé avec des personnages plein de réalisme, les dominants, les dominés, les ragots, les corbeaux, la vengeance, les mafias, les victimes, les assassins, l'argent, les contrats, les bons et les méchants, les princes et le petit peuple, patrons et ouvriers, flics et truands, la justice et l'injustice, la cruauté et la bonté, la rancœur et la folie, les bicyclettes et les belles bagnoles, les flingues et tournevis, les ponts et les pylônes. Les soupçons, le suspense : Tout y est! . Bravo! Courts paragraphes, page-turner.
    Conseil de lecture pour un bon moment de distraction que je vous laisse découvrir pour ne pas en déflorer l'intrigue.
    Dommage que, à moins d'aller chez eux à Marseille, les ouvrages des Editions Jigal Polar doivent se commander car ses auteurs méritent d’être plus exposés (je pense entre autre à l’excellent écrivain, Maurice Gouiran).

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  • Excellent. Coup de cœur. Voilà, tout est dit. Courez acheter ce roman et ouvrez-le dans un endroit où vous êtes confortablement installés, car vous ne le lâcherez que fini, soit 250 pages plus loin. Vous en voulez plus ? OK, je me fends d'un billet.

    Je commence par l'ambiance générale, le...
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    Excellent. Coup de cœur. Voilà, tout est dit. Courez acheter ce roman et ouvrez-le dans un endroit où vous êtes confortablement installés, car vous ne le lâcherez que fini, soit 250 pages plus loin. Vous en voulez plus ? OK, je me fends d'un billet.

    Je commence par l'ambiance générale, le contexte. Un village désertifié, appauvri par la fermeture de l'usine qui employait tout le monde. Un paysage désolé, qui pourrait être beau mais qui n'est que désespoir. Et puis, le déclencheur, l'arrivée de Wotjeck et de Durand, deux hommes qui se connaissent de leur enfance, n'ont pas eu la même vie, et continuent à vivre très différemment. Dès qu'ils franchissent les frontières du village, les vieilles rancœurs, les peurs, les veuleries, les jalousies, les trahisons remontent et chacun rejoue son rôle, celui du pleutre, du soumis ou au contraire celui du rebelle -ils sont peu à jouer ce rôle, Marjolaine, la jeune serveuse l'endosse le plus facilement. Les hommes passent leur temps à jouer aux cartes dans le café, à refaire le monde, les femmes étrangement peu présentes ou alors avec des caractères bien trempés, telle la fameuse Marjolaine ou bien la mère Lacroix et sa fille Marie-Madeleine simple d'esprit maltraitée par sa mère qui peut à chaque seconde exploser dans un festival de mots colorés et fleuris (à la fois drôle et violent).

    Les personnages maintenant. On est loin, très loin des stéréotypes du genre policier. Outre les femmes dont j'ai parlé plus haut, Wotjeck et Durand ne sont pas forcément là où on les attend, et leur enfance, leurs relations d'enfance s'immiscent dans cette nouvelle rencontre. Tous ceux qu'on rencontre ont un grain, une fêlure qui ne demande qu'à s'aggraver et Wojteck et Durand feront péter des câbles à certains, parfois involontairement, d'autres fois moins.

    Roman noir plus que polar, il n'est néanmoins pas dépourvu d'étincelle de vie, de lumière et d'espoir. Pas du tout plombant au contraire, le rythme est assez vif et fluide. Pascal Martin mène et maîtrise son sujet de bout en bout, il nous balade, nous emmène exactement là où il veut et nous, eh bien on se laisse faire avec un plaisir non dissimulé et même revendiqué. J'ai passé un très grand moment, je découvre cet auteur qui n'en est pourtant pas à son premier essai. Très belle pioche des éditions Jigal ! Le début ? Allez, voici les premières lignes :

    "La BMW noire filait sur la route à grande vitesse. L'homme au volant portait des lunettes noires, rondes. Des manchons, des sortes de ventouses en cuir, s'échappaient des montants et venaient se plaquer sur ses tempes. On ne voyait pas ses yeux. Il était entièrement vêtu de noir, chemise, imper et pantalon." (p.5)

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  • La Reine Noire, c’est la tour qui domine la ville de Chanterelle au si joli nom. Mais la Reine est morte : l’usine de sucre à ses pieds ne produit plus rien.

    Deux de ses anciens enfants débarquent un jour, chamboulant l’équilibre précaire de la communauté.

    J’ai aimé les personnages...
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    La Reine Noire, c’est la tour qui domine la ville de Chanterelle au si joli nom. Mais la Reine est morte : l’usine de sucre à ses pieds ne produit plus rien.

    Deux de ses anciens enfants débarquent un jour, chamboulant l’équilibre précaire de la communauté.

    J’ai aimé les personnages secondaires de ce roman, tous haut en couleur sans être caricaturaux.

    J’ai découvert les oreilles indiscrètes et les lettres de délation toujours en vigueur dans le bourg.

    J’ai aimé que le méchant ne soit pas celui que tout le monde désigne. J’ai aimé qu’il offre à la fille du bar l’envie de partir.

    J’ai passé un très bel après-midi de lecture sous le regard de cette cheminée vestige d’un autre temps.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des femmes de Chanterelle ayant pour la plupart tendance à devenir folle et à finir leur vie en HP.

    http://alexmotamots.fr/la-reine-noire-pascal-martin/

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