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Royaume ashanti, 1860. Kofi vit et rêve au bord de la rivière. Son frère aîné l'avertit cependant de ne jamais s'y attarder après le coucher du soleil. Tu ne connais pas tous les secrets de la rivière. De quoi veux-tu parler ? demande Kofi. Des bêtes.
Une nuit, le monde du jeune garçon bascule. Son destin se fond alors dans l'histoire collective de ceux qui, arrachés à leur terre, à leur famille, à leur culture, sont jetés en esclavage.
Ce roman aborde le thème de l'esclavage au XIXème siècle à travers le destin bouleversant de Kofi, un jeune garçon ashanti.
Dès les premières lignes, on est plongé dans l'univers de Kofi, cet enfant insouciant et curieux, qui voit sa vie basculer du jour au lendemain. Enlevé par des hommes à la peau claire, il est vendu comme esclave et enlevé loin de sa famille et de son village. Le récit nous fait vivre aux côtés de celui-ci, les pires épreuves de sa vie, la séparation, la brutalité, la souffrance.
Malheureusement, malgré la force du thème et la proximité avec le personnage principal, le roman ne m'a pas captivé. Les dialogues courts et les descriptions succinctes n'ont pas réussi à m'immerger dans l'histoire.
Un roman qui aurait pu être captivant, mais qui n'a pas réussi à m'émouvoir. Malgré un thème fort, l'écriture et la construction du récit n'ont pas su me convaincre. Une lecture qui me laisse un goût d'inachevé.
Ce titre est le premier d’une trilogie. Sa particularité ? Il est écrit en vers libres. L’histoire débute en 1860, au Royaume d’Ashanti (aujourd’hui, le Ghana). Kofi, le personnage principal, est un enfant comme les autres. Il n’aime pas trop l’école (ou plutôt son professeur qui oblige les élèves à parler anglais). Il préfère la compagnie de son meilleur ami, Ebo. Il rêve de se marier plus tard avec la douce Ama. Il adore nager et écouter son grand-père, un homme qui parle peu mais tout ce qu’il dit est crucial et plein de sagesse.
Il y a un Avant et un Après, dans ce récit. L’Avant parle de l’enfance, la famille, les rites, le passage à l’âge Adulte, les croyances aussi. Puis, tout bascule. La porte du non-retour est un roman qui aborde les origines de l’esclavage. Qui étaient ces hommes, ces femmes, ces enfants avant qu’on ne les enlève, qu’on les déracine de leurs pays afin de les asservir ? Ce titre est bouleversant, d’autant plus quand le narrateur est aussi jeune.
La plume de Kwame Alexander est sublime, ses mots nous transpercent, les pages défilent et la fin arrive rapidement. Je serai au rendez-vous pour découvrir la suite de son périple !
Destiné à la jeunesse, avec une belle couverture punchy, ce texte est une sacrée belle découverte et je ne suis pas sûre de la tranche d'âge pour conseiller sa lecture. De grands enfants ou faire la lecture aux petits mais en tout cas à lire pour les adultes.
L'auteur nous parle d'un beau proverbe africain qui dit "Nous désirons transmettre deux choses à nos enfants : d'abord, des racines, et ensuite des ailes".
Ce proverbe résume très bien ce premier tome de cette série, car il y a d'autres opus de prévu.
Il n'est pas facile de raconter l'histoire des hommes, femmes, enfants arrachés de leur africaine et enchaînés dans les soutes des navires négriers, en passant par la fameuse "porte du non retour", à Gorée au Sénégal.
Nous lisons un superbe, difficile et troublant long poème en vers libre pour raconter les racines des afro-américains.
L'auteur nous raconte l'enfance en 1860 de Kofi. Il a une vie de jeune garçon , il va à l'école où M Fortuné Philipp le professeur qui enseigne aux enfants à parler anglais à coup de baguette s'il le faut et les punit en les obligeant à lire les les pièces de Shakespeare, il joue avec ses copains , il suit les règles des traditions du village, il aime écouter les légendes, contes racontés par les anciens, jouer au oware avec son grand père, son cousin qui l'insupporte, son grand frère qui l'initie à la vie et la belle Ama dont il est amoureux. Mais un jour, deux cillages vont s'affronter et plusieurs drames vont arriver.
Et surtout, une nuit, le monde de Kofi bascule : il va être enlevé par une tribu ennemie du Lower Kwanta, et est vendu à des hommes à la peau claire qui l’emmènent loin de tous ceux qu’il aime. Livré à lui-même, Kofi s’apprête alors à affronter les pires épreuves de sa vie, à commencer par ce long voyage à travers les océans...
J'ai aimé, malgré le sujet difficile, découvrir et aimer ce petit Kofi; sa vie familiale, amicale, sa façon d'essayer de comprendre le monde qui l'entoure.
Ce texte en vers libres nous plonge dans les paysages, dans les couleurs, dans les odeurs, dans les sentiments de ce petit garçon.
Cela va faire plusieurs livres que je découvre en vers libres et cela a été souvent des plaisirs de lecture, muette ou à voix haute (j'avais beaucoup apprécié les frères Lehmann de Stefano Massini et décomposée de Clémentine Beauvais)
Un très beau texte qu'on aurait presqu'envie de slamer et il me tarde de découvrir le tome 2.
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