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J'ai mis du temps , à l'acheter. Je me suis demandée comment peut-on adapter une BD basé sur un roman de RJ ELLORY, principalement sur " Seul le silence" qui est pour moi le meilleur de ses romans. Ma curiosité a eu raison de moi, et heureusement, elle est à la hauteur du livre. Fabrice Colin et Richard Guerineau ont réussi leur challenge avec brio. Le graphisme est sublime, il met en évidence la tragédie la tristesse, la mélancolie de l'histoire et principalement le personnage de Joseph. Le désespoir qui va le suivre toute sa vie , avec espoir de retrouver le coupable. Les auteurs ont retranscrit avec perfection, le côté roman noir, sombre de l'univers de Rj Ellory. A travers les dessins , je me suis sentie encore plus proche de Joseph sa vision des ces atrocisées, sa façon de mener sa vie, j'ai eu envie de le sauver de ce cauchemar. Il mérite de vivre une vie sereine, voir une lumière d'espoir au fond du tunnel.
Les scènes des jeunes filles assassinées et mutilées sont terrifiantes mais vraiment représentatrices du roman. En fait cette BD, je l'ai vécu autrement, j'ai eu une autre vision du récit ,une réalité qui dépasse la fiction. L'écriture est aussi sombre, prenante subtile et poétique. La lecture est aussi captivante , et m'a autant emporté que le roman. La couverture est magistrale, énigmatique, mystérieuse, ce qui donne une envie de partir à la découverte de l'histoire.
Une vraie pépite.
Août 1914. Dans la France profonde – le récit se déroule dans le Cantal - les hommes partent pour la guerre.
Joseph, jeune ado, doit remplacer son père à la ferme. Les temps sont difficiles et le travail rude, et Joseph va devoir très vite grandir. Léonard, un vieux paysan, est là pour l’aider. Son écoute et son bon sens accompagnent le jeune Joseph qui doit affronter la vie et la mort.
On se méfie des Valette, les plus proches voisins, avec lesquels il n’y a aucune entente, la faute à l’animosité et la rudesse du chef de famille. Mais voilà qu’un jour, ces même Valette accueillent leur belle-sœur et sa fille adolescente. Anna. Et, bien sûr, les jeunes gens vont se rapprocher et se confier leurs peines.
Valette le père, dont une main est atrophiée, ronge son frein et sa violence qu’on sent prête à exploser est très angoissante.
La vie est âpre à la campagne en cette période bouleversée et les bras des hommes partis au front font cruellement défaut pour travailler la terre. Et puis, on tremble en silence pour les siens partis se battre car les morts au champ d’honneur sont légion. Même l’amour est difficile, surtout lorsqu’on n’est pas du même milieu. Le contraste est frappant entre la mère d’Anna qui déprime et ne connait rien à la vie paysanne, et sa famille dure à la tâche qui la considère comme un parasite.
Tout est d’une grande âpreté. Le dessin, précis, et les couleurs sourdes dans des tons très sombres, ajoutent de l’inquiétude au récit.
J’avais beaucoup aimé le roman de Franck Bouysse, et cette adaptation illustrée, qui raconte à la fois la terre et la guerre est une réussite.
Quelle femme !! quel destin, sombre au possible et quelle vie, courte mais intense !
Très jeune, il y a fort longtemps, au siècle dernier, j’ai lu bon nombre de biographies de femmes aviatrices, Amelia Erhart, Hélène Boucher, Maryse Bastié et Marie Marvingt et beaucoup d’autres mais jamais je n’avais vu le nom d’Eliza Deroche, pourtant la première femme au monde à obtenir son brevet de pilote. Grave erreur, aujourd’hui corrigée par la possibilité offerte par Netgalley, que je remercie.
Je vous laisse découvrir comment et pourquoi elle a réussi cet exploit, cette femme n’avait peur de rien depuis le drame de sa vie, la mort de son bébé de 7 mois. Elle ose tout, absolument tout, dans tous les domaines de sa vie, privé ou professionnel, elle a un culot, un aplomb et une force qui semble insurmontable ! Sans aucun doute une TDAH ( trouble de l’attention avec hyperactivité!!) dirait-on maintenant. Mère d’un petit garçon qu’elle délaissera pour se livrer entièrement à sa passion, elle passe des mois entiers à s’entraîner avec les pilotes de l’époque, dont elle égalera les exploits sans avoir droit aux mêmes égards.
J’ai vraiment pris un grand plaisir à lire ses exploits, ceux des autres pilotes, hommes et femmes confondus, fondant une sorte de communauté faite d’engagement, de prise de risque et de solidarité par delà les affrontements et les concours très disputés pour des sommes d’argent qui leur permettaient de vivre. Les femmes devaient en outre trouver des sponsors ou.. épouser un homme qui avait les moyens de leur offrir leur caprice !! car c’était ainsi que leur passion était considérée !
Elles n’avaient pas les mêmes droits ni les mêmes parcours autorisés!!
Le coté aviation m’a plu et j’ai dévoré ces pages, trouvant par contre toute cette histoire avec Augustin Berthomier trop longue et trop détaillée, je dirais hors sujet ! Je n’ai pas trouvé trace de cet artiste, mais j’ai peut être mal cherché !
Quelle fin stupide, comme beaucoup de pilotes femmes, elle n’était pas aux manettes quand l’avion a plongé !
Merci à l’auteur et à son éditrice ainsi qu’à netgalley pour ces beaux moments de lecture.
Ce livre nous offre la biographie romancée d'Elisa Deroche (1182-1919) qui fut la première femme au monde à obtenir son brevet de pilote.
Elle commence sa carrière comme modèle pour des photographes puis devient actrice de théâtre. Un drame, la perte de sa petite fille à 7 mois en 1902, dont elle ne se remettra jamais, la pousse à côtoyer sans cesse le danger; elle ne craint pas la mort, car la mort est en elle. Elle se déplace en moto, ce qui est très osé pour une femme à cette époque, puis ayant passé son permis en 1902, elle roule à tombeaux ouverts. Mais sa grande passion sera, à partir de 1906, l'aviation et elle en deviendra une figure essentielle.
Le portrait brossé par Fabrice Colin est celui d'une femme fantasque, qui s'ennuie lorsque elle ne ressent pas l'adrénaline face au danger, une femme qui cherche à noyer sa douleur en bravant l'impossible.
Elle fut une mère absente pour son fils André, né un an après la mort de sa fille, elle fut, par deux fois, une épouse très indépendante, volage (elle divorça deux fois), elle fut une grande aviatrice qui mourut dans un accident d'avion. Une figure hors du commun à laquelle cette biographie rend un hommage appuyé et à laquelle l'auteur semble vouer une grande admiration.
Je ne connaissais pas Elisa Deroche et j'ai apprécié de la découvrir avec ce livre; cependant n'étant pas très intéressée par l'aviation, je me suis ennuyée lors des descriptions détaillée des différents meetings aériens, des avions et de leurs pilotes et j'ai trouvé la liste de tous les évènements aériens auxquels elle a participé à partir de 1912 plus que fastidieuse.
#Enmoilecieletlaterre #NetGalleyFrance
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