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Joseph Vaughan, devenu écrivain à succès, revient sur des événements qui ont bouleversé son enfance et qui vont le hanter, le poursuivre toute sa vie d'adulte : des meurtres de jeunes filles perpétrés sur plusieurs décennies, dont il a été le témoin involontaire.
Joseph a douze ans lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le corps horriblement mutilé d'une fillette assassinée. La première victime d'une longue série qui laissera longtemps la police impuissante. Des années plus tard, lorsque l'affaire semble enfin élucidée, Joseph décide de changer de vie et de s'installer à New York pour oublier les séquelles de cette histoire qui l'a touché de trop près. Lorsqu'il comprend que le tueur est toujours à l'oeuvre, il n'a d'autre solution pour échapper à ses démons, alors que les cadavres d'enfants se multiplient, que de reprendre une enquête qui le hante afin de démasquer le vrai coupable...
Joseph Vaughan, devenu écrivain à succès, tient en joue le tueur en série, dans l'ombre duquel il vit depuis bientôt trente ans.
Plus encore qu'un récit de serial killer à la mécanique parfaite et au suspense constant, Seul le silence a marqué une date dans l'histoire du thriller. Avec ce roman crépusculaire à la noirceur absolue, sans concession aucune, R. J.Ellory révèle la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu'il met en jeu.
Adapté par Richard Guérineau (Prix Critiques Libres 2016 etc.) et Fabrice Colin (Grand Prix de l'Imaginaire 2004 et 2010, etc.)
Trop de cold case tue le cold case.
Perso, j'ai trop vite senti venir le dénouement, presque par élimination et je n'ai donc pas été plus surpris que ça du coupable. Par ailleurs, j'ai trouvé la typo beaucoup trop petite ce qui m'a rendu la lecture fastidieuse.
Pas le meilleur polar "sépia" que j'ai lu.
J'attendais cette adaptation en roman graphique avec impatience, tellement j'avais adoré le roman de RJ Ellory qui est un de mes livres policiers préférés. Le pari est réussi car le scénario de Fabrice Colin et les illustrations de Richard Guérineau restent fidèles à l'incroyable noirceur du texte d'Ellory. L'atmosphère envoutante autour de la mort et de la peur est parfaitement en adéquation avec le livre pour cette intrigue qui s'étend sur une trentaine d'années.
Le lecteur accompagne le jeune Joseph Vaughan qui découvre à 13 ans un premier cadavre de fillette à Augusta Falls (Georgie), en suivant ses peurs, ses doutes, son impuissance face aux événements mais aussi ses tragédies.
La narration est dans la lignée du livre et restitue parfaitement les pensées de Joseph, les dialogues sont percutants et les dessins vraiment parfaits avec des planches qui proposent un mélange de couleurs sobres et parfois des tons plus rougeâtres.
A lire absolument pour les lecteurs du roman de RJ Ellory mais aussi pour les amateurs de BD.
Dans le village d'Augusta Falls en Géorgie, des fillettes sont assassinées violemment. Joseph, alors enfant, se sent comme responsable, et va chercher à faire arrêter ces meurtres atroces. Autour de lui, la suspicion grandit. Mais même des années plus tard, alors que le coupable semble avoir été trouvé, les petites filles continuent à être en danger.
Je n’ai pas lu le roman, mais cet album m’a donné très envie de le découvrir. J’ai beaucoup aimé cette histoire sombre, et je me suis efforcée en vain de deviner la fin, ce qui n’arrive pas si souvent ! J’ai cependant été un peu frustrée, car pas mal de questions persistent, mais c’est sûrement lié à l’adaptation en format bd qui a dû nécessiter quelques raccourcis.
L’ambiance est totalement immersive, avec de beaux dessins en sépia, et le suspense au rendez-vous.
Très bel album, adaptation du roman éponyme de R.J. Ellory.
Joseph vit dans le sud des Etats Unis dans les années 40. Il a 12 ans lorsqu'il découvre le cadavre mutilé d'une petite fille de son village, d'autres vont suivre.
Quelques années plus tard, l'affaire est déclarée classée et Joseph a quitter la Géorgie pour s'installer à New York où il démarre une carrière d'écrivain.
Il va alors comprendre que rien n'est fini.
Je ne veux rien divulguer de plus aux les petits chanceux qui n'ont pas encore lu le roman, et vont avoir le bonheur de découvrir cette histoire palpitante.
La couverture de l'album ressemble à un vieux cliché sépia avec une touche rouge vif au premier plan. Joseph, le héros, se tient sur la ligne de fuite, semblant rester dans l'expectative, ne sachant s'il doit aller vers le rouge sang ou s'enfuir à l'opposé.
La ligne claire et le traitement classique restituent parfaitement l'arrière-plan historique, l'atmosphère très sombre, le contexte social et bien sûr l'intrigue.
J'ai vraiment aimé la colorisation sobre mais très travaillée qui est un marqueur de la temporalité et des scènes.
Une vraie réussite qui nous immerge totalement dans l'amérique profonde des rednecks. Comme à chaque lecture, j'avais une musique dans la tête. Cette fois c'est Johnny Cash qui chantait..
..What have I become?
My sweetest friend
Everyone I know goes away
In the end..
Excellente adaptation du thriller très noir et violent de R.J. Ellory.
Bien que j’avais souvenir du roman, je n’ai pas lâché cette BD vraiment bien réalisée.
L’Amérique profonde des années 40 et la vie des gens simples au quotidien avant et après-guerre sont superbement représentées.
Le graphisme sait retranscrire l’atmosphère angoissante, le poids du drame et le suspens qui hantent la région et surtout l’esprit du jeune Vaughan.
Les dessins qui se dévorent des yeux illustrent talentueusement la densité des sentiments et les situations évoluant au fil des meurtres successifs et d’une enquête prenante qui s’étend de 1942 à 2005.
Je suis d’accord pour dire que cette BD est un bel ouvrage à belle couverture et une belle réussite.
Joseph est un jeune garçon lorsque qu'il découvre son amie, tuée et mutilée. Traumatisé, ne souhaitant plus que ça se reproduise, il se sent investi d'une mission pour éviter de nouveaux meurtres atroces. Malgré son désir de bien faire, il faut se rendre à l'évidence, ce n'est pas un adolescent qui pourra arrêter ce qui n'est que le début d'une série. Quelques années plus tard, alors qu'il est devenu écrivain, l'horreur continue et hante celui qui est devenu un homme... Qui est le coupable ? Pourquoi tout semble tourner autour de lui ? Arrivera-t-il à découvrir la vérité ?
~
Seul le silence est à l'origine un best-seller de plus de 500 pages de R.J. Ellory publié en 2007 (2008 en France). Alors vouloir faire tenir un polar noir dans 108 pages, ce doit être un véritable casse-tête. Il faut faire des choix, sans dénaturer l'histoire d'origine, tout en en conservant l'essence même du récit et surtout en faisant vivre au lecteur une expérience aussi prenante et intense. Je n'ai pas lu le roman, mais ce que je peux vous dire, c'est que cette histoire m'a attiré dans un piège duquel je ne suis pas ressorti. De page en page on sent l'intensité grimper, on cherche à savoir, à démêler le vrai du faux, à savoir qui est le ou la coupable et pourquoi ces meurtres continuent d'année en année. Je n'ai pas pu lâcher le livre, la lecture est dense tout comme l'histoire. Le graphisme est partie prenante dans cet effet sur le lecteur, avec des dessins qui nous font tout ressentir, avec la même ampleur.
~
Mais quel polar, quelle force, quelle claque ! Jusqu’aux dernières pages, on cherche, on imagine, on veut résoudre ces meurtres en série et le cliffhanger final est admirablement bien maîtrisé. Un gros coup de cœur pour moi, probablement un des meilleurs polar de l'année.
J’avais lu ce roman il y a longtemps… mes souvenirs étaient assez flous mais dès les premières images révélées par Philéas j’ai senti que ça pouvait le faire…
« Seul le silence » c’est un roman noir, un thriller dur et violent mais c’est surtout l’histoire d’un homme, Joseph Vaughan. Une histoire hantée, marquée à 12 ans par la découverte du corps mutilé d’une jeune fille assassinée.
D’autres suivront… et poursuivront Vaughan de leurs lugubres nuages dans une Amérique qui se prépare à la guerre.
L’adaptation était pour le moins complexe… et ça fonctionne très bien avec une voix off très présente et des choix pertinents. On suit Joseph et sa quête incessante de vérité (et l’enquête en toile de fond) de 1942 à 2005.
Le mérite de cette réussite en revient incontestablement à Richard Guérineau. Celui qui dessine les Stryges comme personne, celui qui a adapté Jean Teulé avec brio, parvient ici à créer une ambiance noire, lourde qui pèse sur les épaules d’un personnage consistant. Les couleurs de cette Amérique rurale des années 40 sont partie prenante de cette ambiance. C’est brillant surtout dans ce beau livre concocté par Philéas (une couv sublime autant à la vue qu’au toucher !)
Au final c’est une grosse réussite de cette fin d’année que cette adaptation ! Que tu aies lu le roman ou pas, tu seras marqué par l’histoire de Joseph Vaughan !
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