Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
À mesure que l'on pénètre plus profondément dans l'étude de Goethe, on devient de plus en plus sensible à certaines impressions philosophiques qui, d'abord flottantes et vagues, se précisent à la fin et se déterminent. Peut-on nier qu'il y ait chez lui un ensemble d'idées générales et de tendances d'esprit, un tempérament intellectuel qui, développé par la plus haute culture esthétique et scientifique, constitue, sinon une doctrine positive, du moins une nature philosophique des plus originales et des plus rares ?
Si chaque philosophie, comme Goethe le prétend, est une forme différente de la vie, une façon particulière de la comprendre et de s'y poser, comment n'aurait-il pas la sienne ?...
S'il y a une philosophie de Goethe, ce n'est pas dans l'étude des métaphysiciens qu'il faut en chercher les origines contestables, la source plus ou moins lointaine et troublée; c'est dans l'étude directe, assidue de la nature, c'est dans les réflexions qu'elle provoque, dans les vues générales qui en résument les principaux aspects, que l'on peut espérer trouver le secret de cette philosophie, l'histoire de sa naissance et de sa formation. Le monde extérieur, voilà, selon Goethe, la source unique, éternellement féconde pour l'esprit. C'est le grand mystère qu'il révèle, sous mille formes variées, à ses amis, à ses initiés, dans ses correspondances ou ses entretiens.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !