Facile à certi??er par la lectrice, la poésie prédomine dans l'oeuvre de Rémi Karnauch, y compris dans ses romans et nouvelles. On y trouve des paysages, mais surtout un bestiaire, souterrain ou a??eurant, grouillant.
"La Palpite" en est le réceptacle, une genèse : d'où je viens, comment, pourquoi, cherchez l'erreur. On y croise des personnages fantomatiques, des silhouettes féminines ; la langue est bien pendue, un rien d'humour, si ??eurettes jolies on rencontre, elles sont trompeuses, les fossés où elles poussent sont pentus, vermoulus. "La Palpite" est à lire à haute voix, comme toute grande écriture, sans prévenir, sans concession, elle troue les yeux de larmes : « Naissez ici, ailleurs, enjambez les carrefours sans jamais vous laisser déborder par les corniches, et, si vous vous croyez utile, persistez. » Emmanuelle Grangé
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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