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La marge d'erreur

Couverture du livre « La marge d'erreur » de Nicolas Rey aux éditions Au Diable Vauvert
Résumé:

Gabriel Salin, double de Nicolas Rey, apprend à 47 ans qu'il n'a plus que quelques mois à vivre.
Errant comme un fantôme dans un terrain vague depuis que son dernier amour l'a quitté, aveuglé par la dépression, assommé par la télé, il ne trouve plus de sens à son existence, n'a plus aucun... Voir plus

Gabriel Salin, double de Nicolas Rey, apprend à 47 ans qu'il n'a plus que quelques mois à vivre.
Errant comme un fantôme dans un terrain vague depuis que son dernier amour l'a quitté, aveuglé par la dépression, assommé par la télé, il ne trouve plus de sens à son existence, n'a plus aucun désir. Lorsque sa toux persistante se change en arrêt de mort, les dés sont jetés : cancer du poumon.
Que faire de ce compte à rebours ? Affronter la réalité ou s'asseoir dessus ? Revoir une dernière fois toutes celles qu'il a aimées ou s'arranger pour tomber amoureux une dernière fois ?
Entre désinvolture et grâce déchue, autofiction et fantaisie romanesque, La Marge d'erreur fait le portrait hilarant d'un dépressif chronique plein de rage de vivre qui ravira les lecteurs de Nicolas Rey et convaincra tous les autres.

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Avis (3)

  • [Tout commence presque à la fin] c’est ainsi que débute le roman de Nicolas Rey. Et Gabriel Salin qui à 47 ans apprend qu’il est malade et qu’il lui reste trois à vivre.

    [Alors savoir finir en beauté] qu’est-ce cela représente-t-il pour vous ?

    Pour Gabriel Salin qui est un...
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    [Tout commence presque à la fin] c’est ainsi que débute le roman de Nicolas Rey. Et Gabriel Salin qui à 47 ans apprend qu’il est malade et qu’il lui reste trois à vivre.

    [Alors savoir finir en beauté] qu’est-ce cela représente-t-il pour vous ?

    Pour Gabriel Salin qui est un écrivain/journaliste et qui ment à son éditrice, lui promet de finir son livre d’ici trois mois. Mais il va continuer à vivre presque normalement. Il va continuer entre autres de travailler, d’interviewer pour son journal. Il osera franchir le pas et voir Diane sa voisine, pour laquelle il se sent proche. Il ne dira rien à son entourage, à son ex, à son fils. Rien ! Comme il se refuse de finir ses jours dans une chambre d’hôpital.

    Il rencontrera une nymphomane pour laquelle il n’arrivera pas à bander en raison de médicaments copieusement ordonnés par son médecin traitant. Et si le bas ne fonctionne pas comme il le souhaite, le cerveau est en pleine jouissance.

    Nicolas Rey cite Duras :[tu me tues, tu me fais du bien, je t’en prie, dévore-moi. Déforme-moi jusqu’à la laideur]. Mais à la différence de Duras, l’auteur n’entraîne pas Gabriel dans une sensation de l’amour, la beauté de l’amour, mais dans une espèce de lupanar qui semble fonctionner puisque les femmes sont d’accord très facilement et même le provoque.

    Si je dis cela, c’est tout simplement que le carré blanc est bien à inscrire, un interdit des moins de 18 ans. Il est beaucoup question de sexe, de langage cru et mal venu, trop appuyé, trop extraverti, trop érotique à mon goût.

    La marge d’erreur était censée faire l’objet d’un portrait hilarant d’un dépressif chronique plein de rage de vivre, pour les dernières semaines qui lui restait à vivre avec une certaine désinvolture et de grâce déchue, entre débandade et érotisme débridé. Pour débrider, c’est débridé ! Je crois avoir trouvé la marge d’erreur, celle à ne pas dépasser, celle que je ne peux lui accréditer de bon livre !

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  • Nicolas Rey fait partie de ces auteurs que j’aime lire, où je ne lis ni le quatrième de couverture et me lance dans la lecture de leur nouveau roman. J’aime lire ses auto-fictions romantico-dépressif.

    Dans lettre à Josephine nous laissions Gabriel Salin dans un dépression adolescente après...
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    Nicolas Rey fait partie de ces auteurs que j’aime lire, où je ne lis ni le quatrième de couverture et me lance dans la lecture de leur nouveau roman. J’aime lire ses auto-fictions romantico-dépressif.

    Dans lettre à Josephine nous laissions Gabriel Salin dans un dépression adolescente après sa séparation d’avec la femme de sa vie Joséphine, il était en soit difficile de tomber plus bas dans le romantico-dépressif adolescent où la séparation avec l’être aimé rendait l’être aimé encore plus essentiel que la veille. Après deux ans, mais qui pensais retrouver Gabriel Salin dans un meilleur état que je ne l’avais laissé en 2019, je ne me trompais pas vraiment, car une chose est sûre, l’on guéri des histoires d’amour déchus. Mais j’étais loin de penser que j’allais le retrouver un pied dans la tombe à quelques mois de la fin.

    Mais cela n’empêche pas à Nicolas Rey de retrouver une amoureuse, professeur des écoles, par contre je vous laisse découvrir par vous-même s’il a réussi à faire une croix définitive sur Joséphine…..

    Sur le blog: https://www.bouquinovore.com/2021/08/la-marge-derreur-nicolas-rey.html

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  • Je me suis procuré ce livre de Nicolas Rey après une émission télé lors de laquelle ce roman a été présenté (ne me demandez pas quelle émission, j'avoue que je ne m'en souviens plus...). Je ne connaissais pas cet écrivain qui a pourtant rédigé pas mal de livres déjà et je le découvre donc avec...
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    Je me suis procuré ce livre de Nicolas Rey après une émission télé lors de laquelle ce roman a été présenté (ne me demandez pas quelle émission, j'avoue que je ne m'en souviens plus...). Je ne connaissais pas cet écrivain qui a pourtant rédigé pas mal de livres déjà et je le découvre donc avec ce roman, "la marge d'erreur".

    Lors de la présentation de ce roman à la télé et à ma lecture du résumé, je me suis fait l'image suivante de ce livre : un livre à l'humour noir, décalé, original. Alors est-ce que ce sentiment est confirmé après la lecture ?

    Oui, en grande partie ! Il est évident que ce livre ne plaira à tout le monde. Le style est particulier, simple en apparence, cru voir très très cru parfois, un peu perché aussi. Pour autant, je me suis attaché à ce personnage un peu étrange. D'ailleurs le style simple est en trompe l’œil, l'auteur sait parfaitement conduire le lecteur à réfléchir et il y a un regard très intéressant sur notre époque. Régulièrement, au détour d'une page, on tombe sur une fulgurance et j'ai trouvé l'ensemble vraiment bien pensé.

    L'humour est assez noir donc forcément un peu clivant mais ça a fait mouche chez moi et j'ai pris un vrai plaisir à suivre le personnage principal de ce roman. J'ai commencé ce billet en vous livrant directement mon ressenti mais je vais quand même dire un petit mot sur l'histoire : le lecteur est invité à suivre Gabriel, un homme à qui on apprend qu'il ne lui reste que 3 mois à vivre. Et voilà le point de départ du récit. Les péripéties vont ensuite s'enchaîner pour le meilleur et pour le pire.

    Si vous aimez les romans un peu décalé, à l'humour féroce et noir, un peu trash et avec un regard incisif sur la société, alors n'hésitez plus, vous pouvez vous pencher sur ce livre. Ne vous laissez pas prendre par la simplicité apparente, il est bien plus complexe qu'il en a l'air et il faudra être sensible au second degré pour l'apprécier pleinement. Pour ma part, je l'ai trouvé intéressant, drôle, émouvant aussi et j'ai découvert le style particulier de cet écrivain qui me donne envie d'aller voir un peu dans le reste de son œuvre. Une petite découverte !

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