Des idées de lecture pour ce début d'année !
Lors de la rentrée littéraire de janvier 2012, Nicolas Fargues présentait dans La ligne de courtoisie un héros au regard acéré et aux propos incisifs. Sa cible principale : l'homme « normal » de la société contemporaine française.
La personnalité du héros est ce que l'on retient de l'ouvrage. Ne s'arrêtant pas aux adorables petits défauts des individus qui l'entourent, il préfère « balancer » ouvertement leur plus gros travers en dressant un portrait mordant et détaillé de chacun. J'ai beaucoup apprécié cet humour acerbe au début du livre. Mais rapidement cet élan se perd, et l'on arrive à la fin sans entrain. La ligne de courtoisie est fixée à la chute finale.
(Article complet sur le livre : http://webradio.univ-paris13.fr/?p=1064)
Au début, j'ai apprécié le style (belles phrases, vocabulaire riche), puis je me suis lassée des flûtes sodocalciques et autre sigmatisme latéral. Le personnage est antipathique, prétentieux et dresse un bilan négatif des relations humaines. Personne ne trouve grâce à ses yeux hormis lui-même bien sûr. En bref, roman fatiguant et inutile.
N.Fargues a le génie, à partir de situations très banales(courses au supermarché, lessive, état des lieux d'un appartement), de faire rire avec des descriptions excellentes qui sont aussi autant de dénonciations de notre quotidien vain et matérialiste, noyé dans un flot de préoccupations insignifiantes. Il fait aussi le constat amer et plein d'auto-dérision du statut et de la misère de l'écrivain lorsqu'il n'est plus en vogue.
Excellent moment passé à lire ce livre d'une admirable écriture
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."