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Au premier abord, la famille Paul incarne le rêve de la classe moyenne scandinave : célèbre dans les années 90 pour son étude sur la vie sexuelle des Finlandais, Max est un sociologue réputé. Avec sa femme, Katriina, D.R.H. dans un hôpital, ils vivent dans un appartement spacieux au coeur d'Helsinki. Mais à y regarder de plus près, le tableau est loin d'être idyllique : Max a perdu bien des illusions et désespère de pouvoir terminer un jour son nouveau livre. Son couple bat de l'aile, et ses filles - l'une à Londres, l'autre à Helsinki - mènent leurs vies sans lui. Alors, quand l'une de ses anciennes étudiantes devenue journaliste lui propose de l'interviewer pour son soixantième anniversaire, il accepte sans hésiter... ni imaginer les conséquences de cet entretien sur sa vie et celle des siens.À mi-chemin entre Richard Yates et Jonathan Franzen, mais avec un charme résolument nordique, le Finlandais Philip Teir explore dans ce premier roman à l'ironie mordante les questions de la jeunesse, des rencontres et des ruptures, de l'amour et de la perte, et de sa résurrection au moment où on l'attend le moins.
Roman conjugal ou…la famille dans tous ses états.
Le titre : La guerre d’hiver
Une allusion à la guerre guerre soviéto-finlandaise ou guerre russo-finlandaise, qui éclata le 30 novembre 1939 et qui finit sans gagnant : Ni l’URSS ni la Finlande n’en sortirent indemnes. Comme dans cette famille.. Aucun ne sortira intact.
Le livre est découpé en trois périodes : novembre-décembre, janvier-mars, juinPresque soixante ans, c est l’heure du bilan pour Max Paul. Après avoir connu la célébrité dans les années 1990 lors de la parution de son étude sur la vie sexuelle des Finlandais, le professeur de sociologie a l’impression d’être un has-been qui n’arrive plus à écrire. Sa vie familiale lui donne tout autant de soucis, entre sa femme, Katriina, éternelle insatisfaite qui cherche à tout régenter, et ses filles, l’aînée Helen, enseignante passablement lassée, maman un peu dépassée, et la cadette Eva, étudiante en art rêveuse et désinvolte, plongée en pleine crise existentielle. Reste la jeune et jolie Laura, son ancienne élève venue l’ interviewer à l’occasion de son anniversaire, dont la présence n’est pas pour lui déplaire, mais qui pourrait bien semer la zizanie.
Le roman est agréable à lire, l’écriture de Philip Teir est fluide. C’est un roman très triste. Une vraie satire de la vie familiale, un mode d’emploi de l’usure du couple. Les personnages sont assez apathiques, assez égoïstes. Ils ne sont pas acteurs de leur vie. J’avais envie de leur souffler d’agir, de prendre leur vie à pleines mains. J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages.
Max, professeur de sociologie en mal de vivre, avec sa crise de la soixantaine, qui vit dans son passé, qui semble avoir oublié de vivre par manque d’investissement, qui ne comprend pas l’amour même s’il est proclamé sociologue spécialiste de la sexualité, qui est faible. Il n’a même pas conscience que son couple est en crise, de ce que Katriina a besoin. Toutes les petites lâchetés quotidiennes mènent ce couple à la catastrophe.Conclusion ? Un livre qui se lit agréablement et qui amène un certain questionnement sur ce qu’il ne faut pas faire pour rater son bonheur.https://www.plkdenoetique.com/2015-07-la-guerre-d-hiver-de-philip-teir/
J’ai trouvé ce livre long. Les histoires de famille et de couple y sont plates et sans intérêt.
J’ai trouvé que ça manquait un peu de piquant, de vie quoi.
Donc, je n’ai pas aimé !
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