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La grande fabrique de mots Auteur : Agnès de Lestrade Illustrateur : Valeria Docampo L'album : Il existe un pays où les gens ne parlent presque pas. Dans cet étrange pays, il faut acheter les mots et les avaler pour pouvoir les prononcer. Le petit Philéas a besoin de mots pour ouvrir son cour à la jolie Cybelle. Mais lesquels choisir ? Car, pour tout ce qu'il a envie de dire à Cybelle, il y en a pour une fortune ! Il ne faut pas se tromper.
Un texte poétique d'Agnès de Lestrade, illustré avec talent et fantaisie par Valeria Docampo. Un régal pour les yeux et les oreilles ! Une ode à la magie des mots et une très belle histoire d'amour.
Les auteurs : La passion de Valeria Docampo pour l'illustration trouve sa source dans la vie de tous les jours : les enfants, le regard d'un chien, la forme des arbres, le bruit de la pluie en automne ou les arômes du petit déjeuner.
Née à Buenos Aires en Argentine, elle étudie les Beaux-Arts et est diplômée en Graphic Design & Visual Communication de l'Université de Buenos Aires, où elle a d'ailleurs enseigné.
Depuis 2003, elle se consacre à l'illustration de livres pour enfants, toujours à la recherche de nouvelles techniques graphiques.
Elle a notamment publié Pequenos y Gigantes (Ediciones SM, 2005), Celebra Kwanzaa con Botitas y sus gatitos (Alfaguara Ediciones, 2007), La soupe à la tortue (Mc Graw Hill, 2007) avant de croiser sur son chemin Alice Jeunesse, qui lui propose d'illustrer le beau texte d'Agnès de Lestrade.
Agnès de Lestrade aime écrire pour faire frissonner, rêver, grandir. Pour se protéger du monde en inventant le sien. Quand elle n'écrit pas, ne lit pas, ne rêve pas et ne boit pas du thé, elle invente des jeux de société pour faire rire, des chansons pour faire pleurer et elle a même trouvé le temps de fabriquer deux beaux enfants pour tester le tout sur eux. Son premier livre, La petite fille qui ne voulait plus cracher est paru en 2003 à l'École des loisirs. Depuis, elle a publié plus d'une vingtaine d'ouvrages, des romans et des albums chez plusieurs éditeurs : Nathan, Milan, Le Rouergue, la Joie de lire, Hatier, Tourbillon, L'Atelier du Poisson soluble, Motus, les Éditions du Rocher. Récemment, elle a publié Gustave et le cerf-volant chez Gautier-Languereau, L'abécédaire à croquer chez Milan, Mes yeux menthe à l'eau au Rouergue (nominé pour le Prix Tam-Tam), Un chien dans la poche chez Albin Michel Jeunesse ou encore Le Géant de sable chez Nathan.
Il existe un pays où les gens ne parlent presque pas. Dans cet étrange pays, il faut acheter les mots et les avaler pour pouvoir les prononcer. Le petit Philéas a besoin de mots pour ouvrir son coeur à la jolie Cybelle. Mais comment faire ? Car, pour tout ce qu'il a envie de dire à Cybelle, il y en a pour une fortune...
Dans ce pays imaginaire, parler coute cher vu que chaque mot a 1 prix...
L'écriture est poétique, laissant place à une certaine imagination de chacun-e pour interpréter cette histoire d'amour naissante.
Les illustrations sont toutes aussi justes, belles aux couleurs de l'automne qui s'illuminent au fil des pages et de l'avancée dans l'histoire. La bouille des personnages est toute en rondeur et j'ai craqué
La police d'écriture est variable selon les passages, parfois les textes sont en noir, parfois en blanc et ajoute une pointe de vivacité à ce récit magnifique !
Un album qui met en valeur l'importance des mots, qu'ils doivent être bien choisis afin d'exprimer nos émotions, pensées au plus près et qui nous amène à réfléchir au poids des mots....
Un livre magnifique à mettre entre toutes les mains.
Dans cette histoire, les mots s'achètent puis s'avalent avant de pouvoir être dits. Phileas aimerait dire son amour à Cybelle, mais pour cela, il aurait besoin d'argent, ce qu'il n'a pas. Alors il lui offre trois mots trouvés un jour de grand vent. Trois mots hétéroclites, en compétition avec les phrases à rallonge d'Oscar, son rival. Trois mots qui conduiront à un bisou, et au bonheur de Phileas et Cybelle.
Cet album est merveilleux. Le postulat de base est très original bien que complexe à appréhender pour les plus jeunes. J'ai lu cet album à mes petits CP, qui ont eu besoin d'explications pour comprendre qu'on ne peut pas parler dans ce pays sans avoir payé les mots à dire. Néanmoins, ils ont été très intéressés par l'histoire et n'ont pas eu de mal à comprendre que les 3 mots offerts par Phileas, qui n'ont absolument rien d'extraordinaire et n'ont aucun rapport avec l'amour, sont précieux. Les illustrations sont également très belles. Assez sombres au départ, elles s'illuminent tandis que Phileas ouvre son coeur et que Cybelle l'écoute. J'ai beaucoup aimé la page avec la fabrique de mots, notamment.
Enfin, le ton du livre est vraiment intéressant. Le thème est sérieux, mais il y a de nombreux traits d'humour, notamment lorsque des mots sont retrouvés dans les poubelles. Il y a également beaucoup de poésie, qu'il s'agisse du texte ou de sa typographie.
Conclusion : ♥♥♥♥♥ C'est un petit bijou, très original, qui aborde l'amour et la valeur des mots de façon originale. Tout à fait adapté aux enfants âgés de 8 ans.
http://sweetie-universe.over-blog.com/2017/12/album-jeunesse-la-grande-fabrique-de-mots-a.delestrade-v.docampo.html
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