Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Alva est une jeune fille qui vit isolée sur une île. Elle a le pouvoir de lire les souvenirs de personnes qu'elle n'a jamais rencontrées. Et cela lui permet de connaître le passé de ces personnes, leur moment de joie mais aussi leur moment de peine. Alva doit entretenir ces souvenirs sinon ils ont tendance à disparaître. Mais un beau jour, les souvenirs se font plus rares , ils n'arrivent plus jusqu'à elle. Alors Alva part à la recherche des gens de la ville pour comprendre où sont passés leurs souvenirs. Un album remplit de poésie et de tendresse, porté par des illustrations magnifiques. On adore ce petit personnage féminin aux cheveux bleus avec son bâton de pèlerin elle dégage une grande sérénité. Le choix des couleurs et l'harmonie qui s'en dégage est plein de douceur et propice à la rêverie. Une belle histoire qui reprend le thème de la mémoire, des souvenirs. Les souvenirs nous envahissent et nous incitent à la rêverie. Un livre pour se laisser aller à raconter ses plus beaux souvenirs, à les partager avec son enfant. Sur son île paradisiaque Alva est là, telle la gardienne des souvenirs de toute l'humanité, pour ne rien perdre et toujours se souvenir du meilleur comme du pire. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/40216942.html
Avec ce nouvel album, Agnès Delestrade et Valetia Docampo nous livrent encore une fois un album jeunesse merveilleusement doux et ravissant après La Grande Fabrique de Mots que j'aime tant.
Je suis fan du travail de Valeria Docampo (ne résistez pas à La Vallée des moulins et consorts surtout !), de son trait si joli et si tendre.
Une jolie façon d'illustrer que nous, les adultes, nous résignons parfois facilement aux événements et que la spontanéité et le naturel de l'enfance, sans les barrières de la raison et du savoir qui cloisonne, sont capables de briser toutes les barrières.
Une métaphore aussi sur les couleurs de la vie qui parfois s'effacent lorsqu'on vieillit mais qui peuvent etre ravivées facilement par l'énergie et le sourire d'une petite fille espiègle, l'importance de donner le goût des choses par la transmission...
Quoi qu'il en soit, voilà un nouvel album ravissant dont il serait dommage de se priver, pour se remettre un peu de rose aux joues et entrer dans l'hiver avec le souvenir du goût des fraises passées et futures.
Que serait un monde sans couleur ni saveur, ce serait bien triste. Dans un monde tel que celui là vit pourtant une petite fille joyeuse et un brin rêveuse. Elle s'appelle Nine et vit avec ses parents et ses grands parents.Souvent Nine vient auprès de sa grand-mère pour que celle-ci lui raconte le temps d'avant, celui où le monde possédait toutes les couleurs de l'arc en ciel. C'est un conte poétique et remplit de tendresse et de douceur. On y perçoit une certaine nostalgie du temps passé et bien entendu les illustrations qui l'accompagnent sont somptueuses même en noir et blanc, j'allais dire surtout en noir et blanc car il fut un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître où les débuts de la photographie se sont fait en noir et blanc uniquement. Le noir et blanc c'est aussi toute une palette de nuances de gris et j'ai trouvé très belles les illustrations et le travail de recherche de l'ombre de l'éclairage et de la lumière. Un jour pourtant au hasard des découvertes que la vie nous réserve, Nine trouve une petite boite de crayon de couleurs. Alors peut-être que le monde s’apprête à vivre une nouvelle révolution. Les couleurs, la joie et les saveurs sont de retour, une certaine normalité aussi qui pour nos yeux habitués aux couleurs n'ont finalement pas le même charme que les planches du début du livre en noir et blanc. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/11/04/39693014.html
Voici une occasion à ne pas manquer pour qui ne s’est pas encore plongé dans ce grand classique de la littérature jeunesse. Avec les illustrations fantastiques de Valeria Docampo, on se laisse porter par le texte parfois ardu de Lewis Carroll, on est bien loin de la représentation la plus connue, celle de Walt Disney. Les chapitres ne sont pas tous aussi facilement abordables que la chute dans le terrier. Certainement parce que nous sommes au début d’une histoire extraordinaire, telle qu’on peut la vivre dans les rêves les plus décousus. Lorsqu’on aborde le quadrille des homards, le lecteur est déjà pas mal déstabilisé par une histoire qui semble avoir perdu tout sens. Il faut le reconnaître Alice aux pays des merveilles pourrait bien en rebuter plus d’un. Heureusement, ce n’a pas été mon cas. J’ai été conquise par cette nouvelle version, son grand format, le choix des couleurs, la finesse du trait en font une œuvre attractive. Un univers recrée qui emporte le lecteur dans les méandres du cerveau de la jeune Alice. Il y a de nombreux détails à trouver sur les planches des illustrations pour qui saura prendre le temps d’observer. Un monde fantasmagorique servit par une nouvelle traduction et une mise en page toute aussi originale. Des phrases sont soulignées en gras, d’autres sont comme tamponnées en rose ou en bleu et donnent un côté graphique sympathique en appuyant sur une idée ou un fait essentiel. Je ne peux que pointer la joie de retrouver le texte dans son intégralité avec toutes les subtilités de l'histoire qui sont souvent coupées malheureusement dans les livres pour enfants. Laissez vous emportez par Alice dans sa chute à l'intérieur d'un terrier, sa fuite, son monde parallèle ses fantasmes et ses rêves éveillés, c'est délicieux. Ne soyez pas en retard. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/01/29/38655065.html
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