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Après un drame éprouvant, Jane cherche à tourner la page. Lorsqu'elle découvre le One Folgate Street, elle est conquise par cette maison ultra moderne, chef d'oeuvre de l'architecture minimaliste, parfaite. Mais pour y vivre, il faut se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Parmi celles-ci : répondre régulièrement à des questionnaires déconcertants et intrusifs. Peu à peu, Jane acquiert une inquiétante certitude : la maison est pensée pour transformer celui qui y vit. Or elle apprend bientôt qu'Emma, la locataire qui l'a précédée et qui lui ressemble étrangement, y a trouvé une fin tragique.
Alors qu'elle tente de démêler le vrai du faux, Jane s'engage sur la même pente, fait les mêmes choix, croise les mêmes personnes... et vit dans la même terreur que la fille d'avant.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Esch.
JP Delaney est le pseudonyme d'un écrivain qui a publié plusieurs romans à succès sous d'autres noms. La Fille d'avant est sa première incursion dans le thriller psychologique.
TRADUIT DANS 37 PAYS ET BIENTÔT PORTÉ SUR GRAND ÉCRAN PAR RON HOWARD, LE RÉALISATEUR MULTI-OSCARISÉ D'UN HOMME D'EXCEPTION ET DE DA VINCI CODE. « Un des meilleurs thrillers que vous lirez en 2017 ! » NEW YORK JOURNAL OF BOOKS
Un bon thriller psychologique.
Jane vient de mettre au monde un enfant mort-né et a besoin de mettre de la distance avec son appartement où trône encore la chambre du bébé à naître.
Son dossier est accepté pour une maison ultra moderne avec un propriétaire charismatique, perfectionniste et mystérieux.
Rapidement, elle se rend compte que la précédente locataire est morte dans cette maison ; accident, meurtre, suicide ?
L'histoire est racontée avec une double chronologie ; les pensées parallèles d'Emma puis Jane.
Les chapitres sont courts.
S'enchaînent secrets, mensonges, manipulation.
L'écriture est simple, fluide et tout se combine parfaitement jusqu'à la fin qui m'a laissée sur ma faim...
Un thriller que j’ai beaucoup apprécié. Peut-être une légère déception sur le final qui aurait mérité un petit plus. Le fil de l’histoire (des histoires) se déroule avec plaisir et on fait de la gymnastique cérébrale pour passer de la fille d’avant à l’actuelle. On s’y fait vite.
AD-DICT-IF, oui, vraiment, ADDICTIF, voici le mot qui me vient immédiatement à l'esprit pour parler de ce roman. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher, malgré ma fatigue résultant de mes grosses journées de travail ces derniers temps. Je voulais à tout prix poursuivre ma lecture, une page, encore une page, même si je finissais par tomber de sommeil. Typiquement, si je l'avais débuté, bien reposée, un dimanche matin, je ne l'aurais pas lâché avant d'avoir tourné la dernière page.
JP Delaney a remarquablement su jouer avec mes nerfs, à mon plus grand plaisir.
Jane vient de subir une tragédie, elle a grand besoin de repartir à zéro. Elle souhaite changer d'environnement, elle cherche un nouvel appartement. Elle trouve le lieu idéal: un chouette quartier de Londres, un logement minimaliste, dépouillé, immaculé, presque austère et monacal. C'est ce qui lui faut, c'est sûr, même si le propriétaire, un brin farfelu, a de drôles d'exigences.
Très vite, Jane emménage et nous la suivons dans son nouveau quotidien, elle, bien sûr, mais aussi Emma, la fille d'avant.
L'auteur utilise la narration désormais assez classique d'alterner les chapitres entre le présent et le passé, soit entre Jane et Emma. Et ça fonctionne très bien ici. Il y a nécessairement des répétitions, mais loin d'être pesantes, elles sont nécessaires et très bien amenées car l'auteur maîtrise l'écriture.
Comme je l'ai déjà dit, c'est un roman que vous aurez du mal à lâcher une fois que vous aurez mis le nez dedans. Je sais que ce n'est pas forcément bien de comparer les romans mais j'ai souvent besoin, pour les thrillers psychologiques, de mesurer à l'aune de l'oeuvre-étalon. Pour moi, il s'agit du livre Les apparences de Gillian Flynn. Celui-ci se trouve un chouia en-dessous, j'ai cru qu'il allait rivaliser totalement, mais non, pas tout à fait. Mais ce n'est pas loin.
Pour résumer, ce roman ravira les fans du genre et pourra plaire à beaucoup d'autres lecteurs. L'écriture est limpide et fluide.
A un moment, je me suis imaginé en train de regarder un épisode de la série Black Mirror, l'intrigue y aurait trouvé sa place sans souci.
La manipulation est au cœur de ce livre !
L’auteur, J.P. Delaney, nous propose un condensé sur la vie humaine et les sentiments contradictoires qui peuvent en découler…
Comment la manipulation s’installe et peut influencer le quotidien d’une personne ?
Après un drame éprouvant, Jane cherche à tourner la page. Elle découvre « One Folgate Street » et est conquise par cette maison ultra moderne, chef d’œuvre de l’architecture minimaliste, parfaite. Pour pouvoir y vivre, elle doit se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Parmi celles-ci : répondre régulièrement à des questionnaires déconcertants et intrusifs.
La maison est pensée pour transformer celui qui y vie, Jane en est persuadée. Jusqu’au jour où elle apprend qu’Emma, la locataire précédente, qui lui ressemble …. y a trouvé la mort…
Pour prendre un nouveau départ le mieux c’est encore de changer de lieu de vie, de décor et parfois d’amis… donc pour accéder à la perfection de « One Folgate Street », maison ultra-moderne et connectée, dessinée par un architecte adepte du minimalisme, … il faut en payer le prix… Ce n’est pas toi qui décides que tu vas vivre un nouveau départ, c’est le propriétaire qui décide si tu le mérites ou pas… et pour vivre dans cette maison il faut ressembler à cette maison… Il faut la vivre, la sentir, s’en imprégner…
Les chapitres s’alternent et ne ressemblent pas ! J’ai beaucoup apprécié leur succession entre Jane, la fille de maintenant et Emma la fille d’avant, qui a vécu dans ces murs.
C’est incroyable de constater la similitude des choix qu’elles font.
Elles se ressemblent physiquement et leurs actes sont quasi identiques, malgré les 3 ans qui les séparent. Le passé d’Emma rejoint et croise le présent de Jane, les rendant plus proche que jamais au point d’en devenir troublant…
La maison est un personnage à part entière, une maison connectée, qui contrôle ton poids, qui te pose des questions et ne rebranche le tout qu’une fois que ton questionnaire est validé… Cet endroit te possède peu à peu, au point que tu es fait à son image, minimaliste, épuré.
Un excellent thriller psychologique avec une construction déroutante, c’est presque un huis clos oppressant… La manipulation à l’état pur. Tout le monde manipule tout le monde et même la maison devient manipulatrice …
Bravo à l’auteur qui a su distiller avec parcimonie le doute, l’obsession, la manipulation. Le suspense est travaillé et s’installe peu à peu, à l’image de la maison qui prend peu à peu possession de toi… Le mystère s’épaissit autour de ces deux femmes pour un final d’une excellente qualité et que je n’ai pas vu venir ! Un auteur à suivre c’est certain.
La fille d’avant fait l’objet d’une adaptation par le réalisateur Ron Howard, c’est dire la qualité de ce thriller psychologique dont le cœur est la manipulation…
L’histoire est assez originale et sympa et se laisse lire. On ne s’attend pas à la fin ça c’est une bonne chose, hormis la candidature de la nouvelle fille.
Je dirais que c’est un petit moment de lecture mais pas transcendent pour moi. C’est sans plus.
Un bon roman dans l'ensemble malgré une petite déception sur le final pour ma part.
L'histoire est bien menée, tout le mystère plane sur la maison et son mystérieux propriétaire. On a le parallèle entre Emma l'ancienne locataire, et Jane l'actuelle. On assiste à leur installation, leur début dans cette étrange maison ainsi que leur passé. Mais qu'est devenu l'ancienne locataire Emma ?
L'histoire part dans tous les sens vers la fin, et ça m'a un peu perdue, mais le fil rouge de l'histoire était toujours là. C'est plutôt les détails à la fin qui m'ont interpellés. Le roman est ponctué de petits chapitres, qui met l'accent sur le suspens et le stress tout le long du roman.
Je ne veux pas tout dire, mais c'est un avis tout à fait mitigé !
J'apprécie les thrillers psychologiques et j'ai apprécié celui-ci, que j'ai trouvé assez original.
Nous découvrons deux narratrices : Emma et Jane.
Toutes deux ont la chance de pouvoir habiter dans une sublime maison d'architecte. Les conditions de location sont un peu spéciales mais ça ne rebute pas Emma.
Quelques années plus tard, c'est Jane qui a le privilège d'y habiter, sans savoir qu'elle marche sur les traces de... Emma.
Deux narratrices, une maison, deux histoires différentes... Différentes ? Vraiment ?
J'ai trouvé ce thriller psychologique bien ficelé, je me suis laissée porter par les deux narratrices, préférant Jane à Emma.
J'ai aimé l'histoire de cette maison, les conditions étonnantes de location.. Bref, une lecture très agréable et j'avoue qu'il m'a été difficile de passer à autre chose. J'ai pensé à ces deux femmes alors que ma lecture était terminée..
La fille d'avant est un bon thriller psychologique, je n'ai pas eu de coup de cœur mais je mets avec plaisir quatre étoiles :)
Une maison d’architecte ultra perfectionnée, entièrement connectée mise à la location à Londres, pour une somme très raisonnable, qu’est ce que ça cache ? Emma (dans le passé) et Jane (dans le présent) vont le découvrir : des clauses locatives ahurissantes, envahissantes, intrusives et exorbitantes (clairement illégales, en tous cas en France) imposées par l’architecte-propriétaire. Toutes deux pressées par le temps, et vaguement fascinées par cette maison du futur, acceptent d’emménager. Très vite, on comprend qu’Emma est morte dans cette maison et que le destin de Jane sera peut-être le même. La construction du récit de JD Delaney (c’est un pseudonyme) est simple : un chapitre pour le passé d’Emma alterne avec un chapitre du présent de Jane, et les deux récits parallèles deviennent vite les miroirs l’un de l’autre. Toutes deux cèdent aux avances du même homme, connaissent les mêmes évènements, et rien se semble laisser croire que Jane de connaitra pas le destin d’Emma. « La fille d’avant », en dépit de quelques exagérations et quelques traits de caractères un peu excessifs chez certains personnages (masculins essentiellement), se laisse déguster comme un bon thriller astucieux. On croit tout comprendre, notamment de ce qui est arrivé à la pauvre petite Emma, alors qu’on se trompe lourdement sur sa personnalité et sur les évènements, mais ça on le comprends très tard. L’auteur met l’accent sur des personnalités féminines fortes, complexes, bien moins lisses et « victime » qu’on ne l’imagine. On pense que les hommes de cette histoire les malmènent, alors que c’est bien moins binaire que cela. Jusqu’à la fin, on sera surprise par la tournure des choses, « La fille d’avant » joue avec les apparences pour mieux nous embobiner et cela fonctionne très bien. Après, on peut trouver que le dénouement est un peu décevant, je le conçois. La maison est un personnage en soi, cette maison étrange, lugubre et qui semble diriger la vie de ceux qui l’occupent, franchement, cette maison du futur ne fait pas du tout envie ! Les chapitres sont entrecoupés de questions à choix multiples et impossibles, genre « laisseriez-vous mourir cotre fils pour sauver des dizaines d’inconnus ? », ces mêmes questions qui servent au propriétaire de la maison à sélectionner ses locataires. On peut essayer d’y répondre mais surtout elles en disent long sur la psychologie perverse, narcissique et dérangée d’un homme qui mettra mal à l’aise de la première ligne à la dernière. « La fille d’avant » est un bon roman, qui a connu un vrai succès de librairie et qui semble, dans l’ensemble, bien mérité.
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