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Jeune actrice britannique tentant de vivre de sa passion à New-York (sans compte bancaire ni carte verte), la jeune Claire gagne sa vie d’une façon peu orthodoxe. Pour le compte d’un cabinet d’avocat spécialisé en divorce, elle teste la fidélité des hommes pour donner des billes à leurs futures ex-femmes. C’est un travail assez immoral et qui flirte avec la notion de racolage, mais ça paie bien. Sauf que le jour où une cliente est assassinée, elle tombe dans le viseur de la police, et les enquêteurs entendent vite tirer parti de ses talents de comédienne.
Des années après avoir lu le très thriller très honorable « Le Fille d’Avant », je me laisse tenter de nouveau par JP Delaney. Et je dois avouer quand même une déception. Pourtant le roman part bien, cette idée de draguer les hommes ouvertement dans les bars en portant un micro pour tester la fidélité des hommes mariés aurait pu donner le contexte d’un thriller bien troussé. Mais JP Delaney nous emmène à la place dans les méandres d’un tueur inspiré par les poésies des « Fleurs du Mal » et de la personnalité de Baudelaire, un tueur qui mettrait en scène ses crimes pour coller aux poésies morbides du poète condamné en son temps pour obscénité. La personnalité de Claire est assez déroutante, sympathique au début (on compatit à sa situation, surtout que sa vie en Angleterre n’a pas été très gaie), elle devient au fil des chapitres, insaisissable. Elle tombe amoureuse de Patrick, l’infortuné mari de la victime, de façon très rapide, très exaltée et même par moment, de manière inquiétante. Quant à lui, il est encore plus fuyant. Engagée au début de l’intrigue pour espionner Patrick (que la police soupçonne forcément, puisqu’il est le mari de la victime et l’unique héritier de sa fortune), Claire vrille totalement et on finit par ne plus savoir qui espionne qui, et pour le compte de qui. Il y a deux rebondissements dans le roman, le premier arrive eu milieu, il est efficace (dans le sens où on ne l’a pas vu venir) mais on n’y croit qu’à moitié. Le second, le rebondissement final, est assez raté et justifié de façon un peu tirée par les cheveux. En plus, Claire a une fâcheuse tendance à imaginer sa vie sous la forme d’un film, alors le texte est souvent émaillé de passage écrit sous la forme d’un scénario, ce qui ne facilite pas la limpidité du récit. En résumé, « Mensonge » ne m’a pas du tout emballé. Je n’ai jamais réellement réussi à me sentir concerné par cette histoire alambiquée et, à mes yeux, assez peu crédible quand on la prend dans sa globalité.
Un thriller psychologique basé sur un échange d’enfants et qui nous tient en haleine jusqu’au bout. Et dans lequel se posent de nombreuses questions, entre autre quid de l’inné et de l’acquis. Passionnant
Ma chronique : Dans la Bible, le premier livre des Rois raconte comment le roi Salomon départage deux femmes qui revendiquent le même enfant.
L'auteur ici s'en inspire.
Une fois de plus le titre original est plus fin "playing nice" Traduisez Bien jouer ! ou Jouer gentiment !
Dans cette histoire de manipulation, de torture psychologique, c'est à celui qui jouera le mieux !
Pete et Maddie vivent à Londres avec Théo, leur enfant de deux ans. Il est journaliste free-lance et père au foyer et Elle travaille dans la Pub.
Un jour Miles et Lucy, couple londonien fortuné, sonne à leur porte et leur révèle une nouvelle destructrice, fracassante :
un échange de bébés s'est produit à la maternité quand ils étaient prématurés en couveuse, des tests ADN le confirment !
C'est un choc terrible. L'autre enfant, David serait leur vrai fils, qui de plus souffre de handicap, suite à un problème de gène défectueux. Imaginez le choc. Les couples décident que chacun gardera l'enfant qu'il a élevé jusqu'ici, tout en ayant des visites régulières de part et d'autre. Sur le conseil de Miles les couples attaquent l'hôpital.
Mais très vite les relations ne sont plus apaisées.
Miles le parfait golden boy est beaucoup moins conciliant. C'est un sinistre manipulateur agressif,
ayant une emprise sur le couple Pete/Maddy. Lucy, sa docile épouse, semble toujours nerveuse. A-t-elle peur ?
Le lecteur ressent une tension extrême. Tout incrimine Pete et Maddie : les psychiatres, les services sociaux et l'avocat de Miles. Le sort s'acharne contre eux .
Si le lecteur éprouve beaucoup d'empathie pour Pete et Maddie, totalement effondrés, il a des doutes : sont-ils naïfs?
Qui a interverti les bébés ? Délibérément ou par erreur ?
Cela ne peut pas bien se terminer. La bataille judiciaire est rude, le litige est confus .
Avec des chapitres courts et une double narration, l'auteur développe ici la théorie de "l'inné et l'acquis" opposant les liens du cœur et les liens du sang.
Elle analyse aussi les différents stades de la psychopathie.
J'ai bien aimé cette excellente intrigue tortueuse qui démarre doucement et monte en puissance .
Un bon thriller psychologique.
Jane vient de mettre au monde un enfant mort-né et a besoin de mettre de la distance avec son appartement où trône encore la chambre du bébé à naître.
Son dossier est accepté pour une maison ultra moderne avec un propriétaire charismatique, perfectionniste et mystérieux.
Rapidement, elle se rend compte que la précédente locataire est morte dans cette maison ; accident, meurtre, suicide ?
L'histoire est racontée avec une double chronologie ; les pensées parallèles d'Emma puis Jane.
Les chapitres sont courts.
S'enchaînent secrets, mensonges, manipulation.
L'écriture est simple, fluide et tout se combine parfaitement jusqu'à la fin qui m'a laissée sur ma faim...
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