Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Scholastique Mukasonga a écrit ce livre en mémoire de sa mère Stefania massacrée par les Hutu. Chaque chapitre est consacré à un sujet bien précis : le sorgho, les petits remèdes " maison ", le pain, le mariage de son frère Antoine et les conseils que donnait Stefania aux jeunes filles en âge de se marier - car la mère de Scholastique était une " marieuse" réputée -, les séances d'épouillage du dimanche... À ces souvenirs du paradis perdu se mêlent d'autres images plus terribles, celles de la déportation - les Tutsi sont qualifiés de personnes " déplacées " -, l'anxiété perpétuelle de Stefania qui essaie de repérer des cachettes sûres pour ses enfants, les irruptions régulières de la soldatesque ivre, et il n'est pas jusqu'à la définition de la beauté selon les Tutsi - " un petit nez " - qui ne rappelle le génocide : " ce petit nez qui décida de la mort de tant de Rwandais "...
Comme dans son livre précédent, Inyenzi, Scholastique Mukasonga raconte le génocide avec une grande sobriété mais aussi beaucoup de précision, et même de poésie dans l'évocation des temps heureux où, malgré la peur et les privations, la mère était encore là.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...