Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
Quatre amis séjournaient sur une île. L'un d'eux tomba de la falaise Et il n'en resta plus que trois...
Au large des côtes de l'Islande, l'île d'Ellidaey abrite la maison la plus isolée au monde. C'est sur cette terre sauvage que quatre amis ont choisi de fêter leurs retrouvailles. Mais, après la chute mortelle de l'un d'entre eux, la petite escapade tourne au drame. L'inspectrice Hulda, quinze ans avant les événements survenus dans La Dame de Reykjavík, n'a qu'une ambition : découvrir la vérité.
Pas du genre à compter ses heures, Hulda ne prendrait-elle pas l'affaire trop à coeur ? Elle n'a jamais connu son père et a toujours entretenu avec sa mère une relation en dents de scie. Une vie de famille tellement chaotique que son job semble la seule chose capable de la rattacher à la réalité... Mais sur l'île d'Ellidaey plane une atmosphère étouffante. Les fantômes du passé ressurgissent.
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Bof, bof !
L'histoire est assez attachante mais je ne suis pas parvenue à me sentir concernée. J'ai trouvé la narration un peu plate, le style manquant de souffle à mon humble avis.
Désolée pour les fans, mais ce roman n'a provoqué aucune émotion et me laissera peu de traces.
Bon polar dans une Islande aussi envoûtante que troublante ! CM
Encore un bon polar islandais. Jonasson a un talent consommé pour décrire son pays, ses particularités et son ambiance.
Je continue donc ma lecture de cette série …à l’envers. C’est-à-dire dans l’ordre chronologique…. Nou voici donc ici 10 ans après « La dernière tempête »… Hulda continue à se noyer dans le travail, n’a toujours pas obtenu le poste qu’elle espérait, et n’a pas retrouvé de vraie vie personnelle.
Les lieux (Merci Google pour les images des îles !) et l’enquête en elle-même sont vraiment intéressants dans ce tome 2, j’ai apprécié davantage l’aspect policier ici. Même si encore une fois il faut bien dire que Ragnar Jonasson aime brosser les tableaux avec patience et profondeur. Au final, la résolution de l’affaire survient assez rapidement mais ce n’est pas l’essentiel dans cette série. On continue aussi et surtout à découvrir Hulda et avec elle son passé, la quête de son père.
Le tour de force de Jonasson est ici en fait de coupler l’aspect policier avec un aspect romanesque puissant autour d’un personnage central que l’on suit sur un temps long, Hulda, et d’une multitude de personnages secondaires qui tour à tour ont leur importance.
J’ai déjà commencé le premier…. Qui est en fait le 3ème…. Tu as compris ?!
J'ai de folles envies d'Islande ces derniers temps.
Et comme, bien évidemment, je ne peux pas aller me baigner dans des sources chaudes en regardant d'un côté la montagne et de l'autre la mer, je comble ma frustration avec Ragnar Jónasson.
Après La dame de Reykjavik, dont j'avais écouté la version audio, j'étais impatiente de retrouver Hulda, policière à la Criminelle de Reykjavik.
Petite particularité toutefois, cet opus se déroule quinze ans avant La dame de Reykjavik.
J'ai retrouvé Hulda avec un mélange de plaisir et de peine, il y a toujours chez elle cette tristesse et cette solitude qui semblent ne pas vouloir la laisser en paix.
Dans ce tome, elle enquête sur la mort suspecte d'une jeune femme étrangement reliée au meurtre d'une jeune fille dix ans auparavant. Les éléments s'assemblent les uns après les autres, logiquement, presque sereinement.
Ce rythme posé, que je retrouve dans les polars de Ragnar Jónasson, me plaît particulièrement. Pas de précipitation, on prend le temps de poser les choses, les personnages, les implications, de planter le (magnifique) décor...
Encore une réussite pour moi, j'ai hâte de découvrir La dernière tempête, le dernier tome de cette trilogie !
Deuxième tome d'une trilogie inversement chronologique de Ragnar Jonasson. Après l'excellent « La dame de Reykjavic », nous retrouvons l'inspectrice Hulda Hermannsdottir une décennie plus tôt. J'ai retrouvé, comme dans tous les romans de cet auteur, l'écriture que j'aime et qui font de moi l'un de ses grands fans.
Pas d'effets spectaculaires dans une intrigue sur deux périodes assez classiquement distantes de plusieurs années. La description des paysages sauvages d'Islande renforce l'atmosphère sombre du récit, instaurée par l'état psychologique dans lequel se trouve Hulda. L'inspectrice traîne en effet un spleen impressionnant fort compréhensible, n'ayant plus de famille, se raccrochant essentiellement à son travail et au mince espoir de retrouver un géniteur américain qu'elle n'a jamais connu. Son talent n'est pas reconnu à sa juste valeur, et elle doit supporter un collègue arriviste, moins compétent mais plus gradé et mieux payé.
Ragnar Jonasson réussit une fois de plus à me passionner avec un ensemble d'éléments qui ne paraissent de prime abord pas des plus originaux et que nombre d'autres plumes que la sienne auraient transformé en un roman moyen.
Je suis à nouveau totalement convaincu. J'attends avec impatience le troisième tome de cette trilogie à la temporalité atypique.
J’avais bien apprécié le premier volume de cette trilogie grâce à sa fin imprévisible. Le contenu de l’histoire en lui-même était insipide, un peu décevant, mais il était sauvé par ce dénouement original. J’attendais donc avec fébrilité cette suite (qui est en fait un préquel), pour voir si Ragnar Jonasson était parvenu à confirmer.
Nous voilà plongés 15 ans plus tôt, dans une affaire de meurtres entre amis. Ce récit nous fait voyager à divers endroits de l’Islande dans des décors dépaysants. Contrairement à l’épisode précédent, l’énigme se tient beaucoup mieux et imprime un rythme qui nous tient en haleine. L’art des fausses pistes est parfaitement maîtrisé par l’auteur. En effet, tout au long de l’enquête, tous les protagonistes se retrouvent soupçonnés. On pense toujours connaître le ou la coupable, mais un retournement de situation chamboule à chaque fois les cartes. Le suspense repose donc sur la résolution de l’affaire, qui expliquerait tout.
Le seul petit bémol est encore une fois à mettre au discrédit de l’inspectrice Hulda. Elle est moins exaspérante que dans « La dame de Reykjavík » mais j’ai quand même du mal à m’attacher à elle. Le problème vient peut-être de moi, mais son comportement et ses décisions ne me la rendent pas sympathique. Ce n’est bien sûr qu’un avis personnel et cela ne doit pas vous empêcher de profiter de cette aventure.
Ragnar Jonasson a réussi son deuxième épisode. J’ai été captivé par ce polar psychologique où les témoignages de chaque suspect apporte une pièce à l’édifice. En dépit d’un personnage principal peu séduisant, le scénario fonctionne très bien. A l’image de la plume de l’auteur, l’histoire n’est pas extraordinaire, mais elle est maîtrisée de bout en bout et m’a fait passer un bon moment de lecture. La dernière partie de la trilogie rentre donc logiquement dans la liste de mes prochaines sorties attendues !
http://leslivresdek79.com/2020/07/15/570-ragnar-jonasson-lile-au-secret/
Islande, 1987. Alors qu'elle pensait passer un week-end en amoureux avec son nouveau petit ami, une jeune fille est sauvagement assassinée dans le chalet familial. L'inspecteur de police chargé de l'enquête, ambitieux et pressé, arrête le père qui se dit innocent.
Dix ans plus tard, en 1997, quatre amis qui se sont perdus de vue, entreprennent un week-end de retrouvailles sur l'île d'Ellidaey, un îlot rocheux, isolé et inhabité. La fête tourne au drame lorsqu'au matin, après une soirée bien arrosée, une jeune fille gît au pied d'une falaise. Dépêchée sur les lieux Hulda Hermannsdottir hésite à conclure à un accident. Et lorsqu'elle découvre que les quatre jeunes gens étaient liés à la victime de 1987, le doute n'est plus permis, il y a bien eu meurtre. L'inspectrice n'a plus alors qu'une idée en tête : creuser dans le passé pour expliquer le crime du présent.
Deuxième tome des enquêtes de la dame de Reykjavik où l'on retrouve l'attachante Hulda quinze ans avant le premier tome. Et là n'est pas la seule étrangeté chronologique de Ragnar Jonasson qui aime beaucoup jouer avec le temps. Il nous promène donc à différentes époques, en mêlant deux enquêtes, et à différentes périodes de la vie de son héroïne. Le procédé est déstabilisant au début, puis on s'y fait, on s'installe dans ce va-et-vient entre passé et présent et surtout on prend plaisir à découvrir plusieurs facettes de la vie d'Hulda. Ainsi, on la voit partir pour les Etats-Unis sur les traces de son géniteur américain, juste après la mort de sa mère. On la retrouve, plus que jamais accrochée à son travail, après avoir perdu sa fille et son mari et, bien sûr, en proie aux brimades à peine déguisées de ses collègues masculins. Flic obstinée, femme solitaire et éprouvée par la vie, Hulda est un personnage brillamment trouvé. On sent que l'auteur a mis de l'amour et de l'humanité pour construire une héroïne originale, une femme blessée mais qui tient debout malgré l'adversité. Elle en occulterait presque le côté enquête qui est pourtant excellent lui aussi.
Hulda, du suspens, de nombreuses fausses pistes, une atmosphère étouffante et les descriptions époustouflantes de la nature islandaise...tous les ingrédients sont réunis pour un polar dépaysant qui tient toutes les promesses du premier tome. Vivement la suite ! (ou le préquel plutôt...)
Un livre lu dans le cadre de l'opération Les explorateurs du polar. Je remercie Lecteurs.com, les Quais du polar et les éditions La Martinière.
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