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Depuis 1975, le Louvre conserve une lumineuse peinture de Thomas Cole (1801-1848), La Croix dans la contrée sauvage, qui marque l'aboutissement de sa réflexion autour de la représentation d'un certain type de paysage américain, la Wilderness, archétype mythique d'une nature grandiose et intacte.
Il suivait en cela la jeune littérature américaine, dont Le Dernier des Mohicans, paru en 1826. Cette peinture est riche aussi de ses références à l'art du vieux continent, dont Cole, né en Angleterre et plusieurs fois retourné en Europe, connaît bien les différentes écoles. Elle est un jalon dans son oeuvre, pénétré de l'art de Claude Lorrain et de Turner en particulier, tant par sa délicate analyse de la lumière que par sa scénographie, particulièrement originale.
Guillaume Faroult entend ici dénouer le faisceau complexe de solutions variées qui féconde l'oeuvre sous son apparente et lumineuse simplicité.
J’ai un peu honte. Ou plutôt des regrets de ne pas avoir découvert plus tôt un artiste américain, proche de Claude Gellée dit Le Lorrain, et de William Turner, dont je suis un fervent admirateur. Il s’appelait Thomas Cole, d’origine britannique, mais il est considéré comme un des pionniers de la peinture du Nouveau Monde. Il nous a laissé de nombreux paysages des grands espaces, parfois habités d’un Amérindien ou l’autre. On y note l’influence des grands paysagistes classiques du XVII° siècle (notamment Nicolas Poussin), et évidemment de Turner, (re)découverts lors d’un voyage en Europe en 1831, puis en 1841. Si bien qu’il y a une évolution nette de l’utilisation de la lumière dans ses œuvres, ce qui est très bien montré dans le cahier d’illustrations.
Ce 49° tome de la Collection Solo non seulement met sous le feu des projecteurs un œuvre peu connue du Louvre mais il accompagne également une petite exposition consacrée à Thomas Cole du 14 janvier au 16 avril 2012 dans le même musée. Si bien qu’une partie du texte analyse des œuvres venant de collections étrangères, présentes dans l’exposition.
Cet ouvrage met également en évidence le passage de l’esthétique du sublime vers celle du romantisme, en citant des œuvres de Anne-Louis Girodet ou de Joseph Wright of Derby, ce qui contextualise les débuts d’une première grande école de peinture aux Etats-Unis.
Une grande partie des sources bibliographies étant anglo-saxonne, ce texte est donc encore plus précieux pour tout amateur ou tout chercheur de peinture américaine.
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