Un ouvrage de plus sur le chemin de Compostelle ? Non !
Christine Orivel-Spadone commence, certes, par le récit de son pèlerinage commencé en juillet 2004 à la faveur d'une rémission de son cancer et reprend son autobiographie en novembre 2005, avec la récidive, la chimiothérapie, et sa lutte pour reprendre la route. Un hiver durant lequel le chemin de Saint-Jacques est devenu un chemin intérieur, un chemin de foi.
La dernière partie de cet ouvrage est recopiée des notes manuscrites de Christine et relate son calvaire, au jour le jour, constitue le journal de ses voyages dans les hôpitaux. Le cancer vu par la malade, vécu avec l'espoir permanent d'en sortir, avec une foi qui force le respect.
Le nom de « cheminaude », tombé en désuétude, convient parfaitement à Christine qui a quitté ses Vosges natales à dix-huit ans avec un sac à dos. Elle a voyagé sans cesse, seule, puis avec moi, son époux, avec une soif inextinguible de rencontrer les autres.
Sa marche, bâton en main, se mue en chemin intérieur, puis en belle leçon de courage.
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