La réserve naturelle fédérale d'Alaska est une terre particulièrement dangereuse et inhospitalière. L'expédition que le paléoécologiste Evan Marshall dirige pour étudier les effets du réchauffement climatique est une avancée scientifique majeure. Installée dans une ancienne base militaire sur le Mont de la Peur, son équipe fait une étonnante découverte : un gigantesque animal préhistorique conservé dans la lave et la glace. Malgré la défiance des Inuits qui craignent depuis toujours les esprits de cette montagne, et en dépit des réserves de Marshall, les sponsors de l'expédition décident de sortir la bête de sa sépulture devant les caméras de télévision.Mais la créature a disparu...
La bête d’Alaska est un thriller glacial, emportez donc votre équipement contre le froid avant de débuter votre lecture.
Lincoln Child nous narre une histoire qui mêle thriller, fantastique et science.
Ces ingrédients savamment mélangés donne un roman prenant et intelligent. Certains lui reprochent son manque d’action, qui est pour moi largement compensé par sa narration et ses explications scientifiques.
Un lecture que j’ai trouvé efficace et qui m’a passionné du début à la fin.
Une bête que l’on découvre petit à petit, effrayante et dont les ressources paraissent difficiles à combattre. Elle est sans pitié et donne la dose nécessaire de suspense à cette lecture.
https://livresque78.wordpress.com/2017/08/02/la-bete-dalaska-de-lincoln-child/
Tout d’abord, merci Babelio, merci à Masse Critique, et merci aux éditions Ombres Noires.
Ce livre a eu du mal à arriver jusque chez moi, il a fallu un second envoi (merci la poste) mais ma patience a été grandement récompensée.
Avec « La bête d’Alaska » Lincoln Child nous permet de suivre Jeremy Logan dans une nouvelle enquête (même si Evan Marshall lui vole un peu la vedette).
Enquête qui nous emmène dans un huis clos haletant sur fond de récit fantastique, de croyances locales et de sciences.
Toutefois, le roman est tellement bien écrit que les termes scientifiques ne sont pas rébarbatifs.
L’écriture de l’auteur est fluide, agréable, à tel point que même les termes scientifiques ne sont pas rébarbatifs.
Par contre, il faut accepter le côté fantastique pour profiter et apprécier directement le roman.
Mais ce livre nous fait aussi réfléchir, nous permet d’aborder certains sujets tels que le réchauffement climatique et ses conséquences.
Un second sujet d’actualité est abordé dans ce roman, le financement de la recherche par l’audiovisuel.
Une grande chaine de production acceptant de financer des recherches mais en échange d’images sensationnelles et, pourquoi pas, du documentaire du siècle. Les téléspectateurs étant tellement à la recherche de sensation, de voyeurisme. Vu la téléréalité et ses dérives, cette idée n’est plus très loin de la réalité. N’oubliez pas que certains pays, tels que l’Angleterre et les Pays Bas, fond déjà de telles émissions, notamment sur fond de recherche médicale.
Bref, un très bon roman, très agréable à lire, avec du suspens jusqu’à la dernière page.
De quoi occuper les longues soirées d’hiver.
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