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Jean Geoffroy (1853-1924) dit Géo ; une oeuvre de généreuse humanité

Couverture du livre « Jean Geoffroy (1853-1924) dit Géo ; une oeuvre de généreuse humanité » de Dominique Lobstein aux éditions Croit Vif
  • Date de parution :
  • Editeur : Croit Vif
  • EAN : 9782361995201
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Jean Geoffroy est né à Marennes en 1853. Très tôt, avec ses parents, il part pour Paris où il reçoit une solide éducation artistique. À partir de 1875, il travaille pour l'éditeur Jules Hetzel, participe à l'illustration de nombreux ouvrages destinés à la jeunesse et réalise plusieurs affiches... Voir plus

Jean Geoffroy est né à Marennes en 1853. Très tôt, avec ses parents, il part pour Paris où il reçoit une solide éducation artistique. À partir de 1875, il travaille pour l'éditeur Jules Hetzel, participe à l'illustration de nombreux ouvrages destinés à la jeunesse et réalise plusieurs affiches publicitaires. Sous le nom de Géo, il participe régulièrement aux Salons qui accueillent avec succès ses peintures et ses aquarelles.
Représentant du courant naturaliste, il met ses sujets principaux, l'enfance et la famille, au service de la jeune troisième République et de ses idéaux, se faisant un héraut des réformes scolaires lancées par Jules Ferry ou Ferdinand Buisson. Dès lors, son art se met dans les pas de l'Histoire, celle qui prônait les vertus nationales à travers l'exaltation de l'école républicaine et la mise en place d'un système de santé pour tous. En peignant, sans pathos, le quotidien, voire l'intimité, des humbles, Geoffroy devient un passeur d'idées sociales aussi important pour les historiens que pour les historiens d'art.
En son temps, la réception de son oeuvre fut enthousiaste et il bénéficia de nombreux achats et commandes de l'État et de collectionneurs. La ville de Saintes reconnut très tôt cet enfant du pays, puisque dès 1893, elle lui acheta son Compliment, un des chefs-d'oeuvre du musée de l'Échevinage.
« [Les artistes] qui persistaient à lier technique et sujet, utilisant concurremment dessins et couleurs pour évoquer l'Histoire ou le quotidien, le paysage ou la nature morte, et transmettre une impression ou un sentiment, se sont trouvés mis au ban de l'art. [...] Depuis les années 1980, sous les effets conjugués du marché de l'art et de l'inauguration du musée d'Orsay, les anciens diktats ont été reconsidérés et l'importance de bien des artistes dits académiques a été remise en valeur », dit Dominique Lobstein dans son Introduction. Ainsi, Géo a bénéficié de cette nouvelle attitude et ses créations ont été redécouvertes par les musées, tel celui de Moulins, dès 1977, et les collectionneurs privés. Tous ont généreusement accepté de participer à cette première rétrospective qui fait le point sur la vie et l'oeuvre de l'artiste et illustre avec plus de 120 oeuvres tous les aspects d'une création originale et sensible.

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