Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Au XVIe s., afin de prouver que le français, alors considéré comme « vulgaire », pouvait être aussi langue de savoir, Jacques Amyot, évêque et conseiller royal, traduisit la majeure partie des oeuvres de Plutarque. Cette entreprise, couronnée d'un succès éclatant, fit de lui un des « pères » de la traduction, car elle initia le débat entre les deux courants majeurs de la traduction : celui des « Belles Infidèles » où le traducteur embellit le texte original, et celui des traductions littérales où la fidélité au texte prime sur le souci d'adaptation et de « belle littérature ».
Dans cet ouvrage, Antoine Berman ne livre pas tant une étude historique sur Amyot qu'une réflexion profonde sur les rapports entre les traducteurs et l'acte de traduire. Naviguant entre le XVIe et le XXe s, il montre comment la traduction est devenue un acte culturellement controversé, dénotant parfois la peur de l'étranger, mais aussi quels mécanismes et questionnements ont accompagné dans leur tâche les traducteurs de toute époque.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !