"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis des siècles, les îles aux Étoiles sont protégées par la Tisseuse de Ciel. Déesse d'espoir et de lumière, elle veille sur les mortels du haut de sa tour. Mais la rencontre entre Safire, loyale capitaine de la garde du roi de Firgaard, et Éris, voleuse hors pair et pirate redoutée, met en péril ce fragile équilibre.
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du troisième et dernier tome d'Iskari, La Tisseuse de Ciel, signé Kristen Ciccarelli. Je remercie infiniment les éditions Gallimard Jeunesse pour ce merveilleux envoi !
Ce tome final, je l'attendais comme le messie. Ayant vécu des moments de lecture tout bonnement extraordinaires avec ses prédécesseurs, cela peut aisément se comprendre. Je ne vous cache pas que j'avais peur aussi de voir comment tout cela allait se dénouer, je craignais que mes attentes ne soient déçues... Comment donc ai-je pu ainsi douter de la plume de conteuse hors-pair et de l'imagination débordante de Kristen Ciccarelli, je vous le demande ? Moi même, je l'ignore.
Malgré mes angoisses irrationnelles, j'ai dévoré La Tisseuse de Ciel avant même que je n'ai le temps de dire ouf. Me replonger dans l'univers d'Iskari pour une ultime et fabuleuse aventure m'a rappelé pourquoi j'aimais tant ce dernier. J'aime profondément l'écriture de Kristen Ciccarelli qui nous prend doucement par la main et qui nous fait découvrir avec un suspens insoutenable et une magie presque irréelle des contrées, des légendes et des personnages d'exception. J'ai par ailleurs adoré retrouver ceux-ci, auxquels je me suis tant attachée durant ma lecture des deux premiers tomes, ainsi que faire la connaissance des nouveaux protagonistes, qui sont parvenus à me saigner et faire fondre le cœur ainsi qu'à emplir celui-ci de colère, de haine et de noirceur, rien que ça. Avec Iskari, il faut toujours s'attendre à ressentir tout de façon décuplée, de toute manière. Mais surtout, SURTOUT, ce qui m'a ébahie une fois de plus avec ce récit, c'est la capacité sans nul autre pareil qu'a Kristen Ciccarelli à créer des connexions avec tous les éléments de son histoire et à faire qu'à la fin, tout prenne son sens de façon spectaculaire et désarmante. Tout finit par s'éclairer au fur et à mesure que l'on avance dans l'intrigue et je trouve cela absolument incroyable et transportant. De quoi me laisser résolument sans voix.
Pour conclure, je ne pourrai jamais assez vous inciter à vous procurer les trois volumes d'Iskari séance tenante. Pour ma part, c'est le cœur empli d'un bonheur doux-amer, de nostalgie et de gratitude que je quitte cette trilogie qui m'aura purement et simplement enchantée pendant deux ans. Un milliard de fois merci à Kristen Ciccarelli, pour tout.
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