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Roa, héritière de la Maison des Chants et reine de Firgaard, a juré de défendre les peuples de la Terre des Brousses. Elle a levé une armée pour le jeune roi Dax en échange de son soutien. Mais son époux manque à sa parole. Roa se sent trahie et isolée alors que le lien magique qui l'unit à sa soeur faiblit. Seul le couteau de la tisseuse de Ciel, une légende ancienne, pourrait l'aider à sauver à la fois sa soeur et son peuple...
L'année dernière, Iskari a été une très bonne découverte. Au vu de la tournure des événements des dernières pages, j'avais très envie de lire la suite. J'ai profité du confinement pour me replonger dans cet univers. Et comme pour le premier tome, je n'en ressors pas du tout déçue.
Ce tome-ci est centré sur Roa et Dax. J'étais surprise, je ne m'attendais pas à ce qu'on change de personnages en cours de récit, mais c'était une bonne surprise car tous les deux m'intriguaient beaucoup dans le tome précédent. Une certaine animosité pouvait se faire ressentir et j'étais très curieuse de savoir pourquoi. Mais ne vous inquiétez pas, Asha et Torwin sont toujours là, beaucoup moins dans ce tome, mais ils font quand même leur apparition et qu'elle apparition ! Toujours pleine d'amour, de philosophie et de sagesse, le tout entouré de dragons. J'étais heureuse d'en retrouver certains comme Safire – hâte hâte de lire le tome 3 pour en découvrir plus sur elle.
Roa, Roa, Roa, que dire de son personnage ? Je me suis autant attachée à elle, que ce qu'elle a pu me faire lever les yeux au ciel. Elle est très impulsive et agit très facilement sous le coup de ses émotions. Elle devient donc une proie facilement manipulable pour des personnages pas très très réglos... Et des personnages pas réglos, vous allez en croiser dans ce tome, particulièrement deux, qui ont réussi à m'énerver plus d'une fois. J'avais envie de secouer Roa. De lui dire, de se poser, de réfléchir et d'arrêter d'agir aveuglément et de prendre pour argent comptant tout ce qu'on lui dit. Aveuglée par la colère et la tristesse, elle se fait prendre au piège. Certains sont plus plaisants que d'autres... Roa sera mise à rude épreuve et devra se confronter à des choix. On pourrait dire que je dresse un tableau peu reluisant de son personnage. Mais pourtant, j'ai beaucoup aimé son personnage. Je me suis attachée à elle, dans ce qu'elle est. J'ai compris ses réactions, même si j'étais loin de toutes les approuver. J'ai compris sa douleur, sa tristesse, sa rancœur. Les personnages de l'univers de Kristen Ciccarelli ne reste pas figés. Ils évoluent, grandissent, apprennent de leurs erreurs, ouvrent les yeux et au cours de leurs aventures acquièrent une forme de sagesse.
À côté d'elle nous suivons Dax. Depuis le précédent tome, c'est un des protagonistes que j'aime le plus. Et mon avis sur lui c'est hautement confirmé dans ce tome. Il ne paye pas de mine, on peut même avoir l'impression qu'il est un peu idiot sur les bords, facilement manipulable, pas apte à prendre des décisions et encore moins à être roi. Et pourtant... Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de faire sa connaissance. Dax est peut-être celui qui a la personnalité la plus complexe, la psychologie la plus travaillée, et peut-être la plus belle. Asha a fait vibrer mon cœur, Dax a réussi la même chose.
Quant à l'intrigue, je l'ai adoré. J'ai adoré découvrir le mythe de la Tisseuse du Ciel, très belle histoire. Cette alternance entre leur histoire, plus celle des temps Anciens, donne du rythme au récit. Ici, il y a aussi une alternance avec le passé qui permet de comprendre plus en profondeur nos deux héros. Si le premier tome, il fallait une mise en place de l'univers, ici tout commence très vite. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Il y a de l'action, des révélations et des rebondissements. Comme le tome 1, je n'ai pas forcément été surprise par la tournure des événements, cela ne m'a pas empêché d'aimer le récit. J'adore cet univers dangereux peuplé de dragons avec une intrigue politique, des complots, des trahisons. Dès les premières pages, j'ai renoué avec l'univers. Je sais que l'attente pour le tome 3 risque d'être longue... Et il sera temps, déjà, de dire au revoir aux protagonistes...
En conclusion, Le combat des âmes sœurs a été une très très bonne lecture. De la première à la dernière page, je n'ai pas vu le temps passer. L'addiction à l'univers est toujours bien présente. Je commence à le lire, prise au piège, je ne veux plus m'arrêter. J'adore les personnages. J'étais heureuse de les découvrir plus en profondeur. L'univers se développe et s'intensifie dans ce deuxième tome. J'ai hâte de retrouver les histoires des temps Anciens, de découvrir les derniers secrets de l'univers et des personnages.
J’espère ne pas être la seule, mais ça m’arrive fréquemment, lorsque j’entre dans une librairie en me disant « je n’achète que celui que je suis venue chercher », de sortir finalement avec un, ou deux, voire parfois trois, livres imprévus en plus … Et pourtant, c’est promis, j’essaye d’être raisonnable ! Mais voilà, j’avais lu le premier tome il y a quelques semaines, je l’avais adoré, donc quand j’ai vu le second opus sur la même étagère que le nouveau tome de La guerre des clans que je venais acheter, je n’ai pas pu m’empêcher de le prendre par la même occasion ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas fait long feu : moins d’un mois dans la PAL, presque un record pour un livre qui n’est pas un service presse ! Exceptionnellement, je n’ai pas relu le premier opus avant de me plonger dans Le combat des âmes sœurs, déjà parce que ma lecture était plutôt récente, et aussi parce que l’autrice les présente comme des livres compagnons, pouvant être lus indépendamment l’un de l’autre. Et c’est plutôt vrai, même si j’étais bien contente d’avoir lu le premier, l’histoire ayant tout de même lieu après les événements relatés dans Asha, tueuse de dragons !
Roa, héritière de la Maison des Chants, a aidé le prince Dax et sa sœur Asha à destituer le Roi Dragon pour lui prendre son trône. En échange, elle demande à celui qui est devenu son mari de lever les sanctions qui pèsent sur le peuple de la Terre des Brousses. Mais Dax, nouvellement couronné, ne tient pas les promesses qu’il a faites à sa reine … Cette trahison attise la colère de Roa, qui a déjà bien des choses à reprocher au Roi, en particulier la mort de sa sœur jumelle, Essie. Car le lien qui continue à les relier, le lien qui empêche Essie de quitter définitivement le monde des vivants pour rejoindre celui des esprits, faiblit progressivement au fil des années … La jeune femme décide donc de faire d’une pierre deux coups : retrouver son double et se débarrasser du parjure. Pour cela, elle part en quête d’un légendaire couteau, celui de la Tisseuse de Ciel. Mais pour parvenir à ses fins, elle va devoir nouer de nouvelles alliances, sans savoir si celles-ci seront honorées ou non …
Je dois l’avouer, au début, j’étais plutôt triste à l’idée qu’Asha et Torwin ne soient plus au cœur de l’histoire : non seulement je m’étais attachée à eux, mais en plus j’étais plutôt perplexe quant à l’idée de changer de personnages principaux en cours de saga. D’autant plus que Roa ne m’avait pas laissé une très bonne impression dans le premier opus … Et c’est justement là toute la magie de ce nouveau tome : nous faire découvrir cette jeune femme sous un jour nouveau, avec un regard nouveau. Et alors, on se rend compte qu’elle est bien moins détestable que ce l’on pouvait penser jusqu’à présent. C’est même tout le contraire : elle s’avère tout aussi attachante, si ce n’est plus, qu’Asha ! Roa, c’est une jeune femme esseulée : sa sœur jumelle est morte, et elle a tourné le dos à son fiancé pour épouser l’homme qu’elle haït le plus au monde, pour sauver son peuple de la misère. Mais son mari ne tient pas ses promesses, et elle est plus désespérée que jamais. Désespérée au point de songer à commettre l’impensable, pour sauver la seule personne qui ne l’ait jamais abandonnée : Essie. Sa sœur, enfermée dans le corps d’un faucon depuis sa mort, car son esprit n’a pas voulu la quitter. Essie, morte à la place d’un autre : c’est bien cela qui donne l’idée à Roa de rétablir l’ordre de choses en échangeant l’âme de sa sœur et celle de celui qui aurait dû mourir ce jour-là …
Mais on a beau comprendre la terrible douleur de Roa, qui peine à faire son deuil, on a beau comprendre également sa légitime colère face à cet homme qui piétine allégrement ses engagements pour se plier aux exigences d’un Conseil refusant de perdre une miette de privilèges, on ne peut s’empêcher de se demander si Dax mérite le funeste sort qui l’attend si Roa parvient à mettre la main sur ce légendaire couteau. Dax est vraiment un personnage insaisissable, incernable : déjà dans le premier tome, j’oscillais entre la haine et l’amour à son égard. Tantôt il apparait comme un monstre sans cœur, qui renie sans le moindre remord ses promesses, tantôt il apparait comme un jeune homme sensible, qui ne veut que le meilleur pour son royaume. Plus généralement, c’est vraiment difficile, dans cette saga, de savoir à qui faire confiance, de qui se méfier : entre machinations et trahisons, entre complots et manipulations, nul ne dévoile jamais ses véritables objectifs, ses véritables forces et faiblesses. Et ça, j’aime beaucoup : on se laisse mener par le bout du nez, on tente d’anticiper mais on se laisse surprendre d’un bout à l’autre du récit … Du génie, vraiment !
En bref, vous l’aurez bien compris, ce second opus est clairement à la hauteur du premier ! Je dois reconnaitre toutefois avoir eu un peu de mal à m’immerger dans le récit : l’histoire est un peu longue à se mettre en place, et il faut attendre une bonne centaine de pages pour comprendre où on va. Mais une fois l’intrigue lancée, rien à redire : c’est palpitant, captivant et même émouvant. Car Roa va devoir faire des choix, va devoir faire le bon choix, celui avec lequel elle arrivera à vivre. Et c’est déchirant, car parfois, le bon choix, c’est aussi se sacrifier, sacrifier son propre bonheur. Faire le bon choix, c’est parfois renoncer. Et derrière ces jeux de pouvoir, derrière ces ribambelles de machinations qui s’entremêlent, derrière les doutes et les trahisons, se cache finalement une magnifique histoire d’amour. Un amour plus fort que tout, qui résiste à tout, même à la mort. Surtout à la mort. Sachez-le : après avoir tremblé d’inquiétude et d’effroi pendant une bonne partie du récit, vous allez probablement verser quelques larmes (voire même plus si vous êtes aussi sensibles que moi) ! Ce fut donc une belle lecture, et je n’ai maintenant plus qu’une seule hâte : que le troisième et dernier opus sorte en France ! Avec ce questionnement : de qui va-t-il être question cette fois-là ?
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/04/iskari-tome-2-le-combat-des-ames-soeurs.html
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome deux de la saga Iskari par Kristen Ciccarelli, j'ai nommé Le combat des âmes sœurs. Je remercie du fond du cœur les éditions Gallimard Jeunesse pour ce magnifique envoi.
Je tenais également à les remercier d'avoir pris en considération les commentaires des lecteurs concernant les couvertures de cette trilogie. En effet, je trouvais que l'illustration de couverture originelle qui avait été proposée pour le premier tome était diantrement belle mais qu'elle ne correspondait pas suffisamment au type de lectorat visé. Il semblerait que Gallimard nous (dans le sens global du terme, s'entend) ait écouté à ce niveau là ; une chose est certaine, ils ont assurément rectifié le tir et cela est toujours grandement appréciable de constater qu'une maison d'édition est à l'écoute de ses lecteurs.
Pour ce qui est du contenu de ce tome deux en soi, je ne vous cache pas que j'étais autant enthousiasmée qu'appréhensive à l'idée de découvrir de quoi il en retournait véritablement, tout simplement parce que je m'étais tant attachée aux destinées d'Asha et Torwin dans le premier tome, Asha, tueuse de dragons, que je savais pertinemment que ces deux-là allaient diablement me manquer.
In fine, j'ai certes regretté leur absence une bonne partie du récit mais pas tant que cela tout compte fait. Déjà parce que nous n'avons pas l'impression qu'ils soient tout à fait partis au cours de la lecture ; ils restent effectivement toujours dans un coin de notre pensée grâce à l'autrice qui nous les rappelle sans cesse à notre mémoire (pour mon plus grand bonheur). Mais surtout, je dirais que leur mise en retrait voulue et assumée de la part de Kristen Ciccarelli était nécessaire car elle m'a permis de redécouvrir deux protagonistes sur le compte desquels je m'étais indubitablement trompée lors de ma lecture du premier tome. Je me suis tout particulièrement méprise sur la nature profonde de Roa, qui ne m'inspirait que méfiance et dédain jusqu'alors. En réalité, je n'ai probablement jamais rencontré une héroïne au cœur aussi vaillant, déterminé et insubmersible (ou presque, vous vous en rendrez vite compte en lisant ce livre) jusqu'alors, ou fort s'en peu. C'est ce que j'aime tant entre autres choses dans les romans de Kristen Ciccarelli : ces personnages féminins, principaux ou secondaires, forts, combatifs, ingénieux, bouleversants, parfois vulnérables mais qui apprennent de leurs erreurs pour mieux s'en relever et qui ne sont certainement pas là pour faire de la figuration. Je suis pour ma part extrêmement heureuse d'avoir eu l'opportunité de voir les choses sous un autre angle grâce au point de vue exprimé de Roa ici : cela m'a en outre permis de prendre conscience d'à quel point celle-ci est tenace et exceptionnelle. Bien sûr, je n'ai pas toujours été d'accord avec ses décisions mais si cela avait été le cas, il n'y aurait pas eu de suspens et surtout, cela n'aurait pas eu grand intérêt, vous vous en doutez !
Concernant l'autre personnage avec lequel je suis repartie de zéro, je vais éviter de trop vous en parler afin de ne pas gâcher la remarquable surprise que ce dernier vous réserve. Sachez juste que, pour ma part, je me suis faite avoir comme une bleue et rien n'aurait pu me faire plus plaisir. En effet, j'adore quand un écrivain me mène en bateau, ou plutôt quand il me prend par la main pour mieux m'entraîner là où il le souhaite pour ensuite complètement me prendre de court par le biais de révélations totalement fracassantes que j'aurais largement pu anticiper si je n'avais pas aveuglément suivi le fil narratif sans me soucier de la pléthore d'indices qui étaient disséminés au sein même du récit. C'est ce qui m'est arrivé avec ce fameux personnage que je garde volontairement anonyme et à mon sens, cela relève du pur coup de génie !
Sur ce, je pense que je vais m'en arrêter là avec cette chronique. Je ne voudrais pas laisser trop exploser ma passion débordante pour ce deuxième tome au risque de vous empêcher à votre tour de le dévorer goulûment en vous en dévoilant trop à son sujet. Je terminerai simplement en disant que je me suis délectée de cet ouvrage encore plus que du premier tome si cela est possible. J'ai passé un aussi délicieux qu'éprouvant moment avec ce livre. Je me suis imposée à de nombreuses reprises des pauses histoire que cette somptueuse intrigue pétrie de maints rebondissements et instants de grâce n'en finisse jamais. Bref, j'ai aimé ce livre du plus profond de mon être et j'espère sincèrement que cela sera le cas pour vous aussi ! Pour ma part, il me tarde d'ores et déjà de me plonger dans le tome 3 - même si logiquement, il s'agira du dernier, ce qui m'attriste à un point que vous n'imaginez même pas...
PS : Pour ceux aussi qui trouvaient que cela manquait de sable, d'aridité et de tons brun/ocre à leur goût pour de la fantasy orientale, m'est avis qu'ils vont être servis avec ce tome-ci !
Le tome 1 était pour moi un véritable coup de cœur. Asha et Torwin, les deux personnages, étaient parfaits. Alors qu'ils prennent la fuite à la fin du 1, j'étais impatiente de les retrouver. Alors, imaginez ma déception quand j'ai appris que le tome 2 ne se concentrerait plus sur ce couple mais sur un autre : Dax et Roa, le frère d'Asha et sa fiancée de la terre des Brousses. Rhaaa. Mais pourquoi ?
Je comprends que l'autrice ait eu envie d'exploiter son monde nourri de légendes à fond, en exploitant les stratégies mises en place par le nouveau roi pour regagner la confiance des peuples. Mais quand même... Ce changement de cap est perturbant.
Qu'en est-il de ces nouveaux personnages ?
On les connaissait déjà de nom, mais dans ce volume, ils prennent toutes leur importance. Roa est une reine esseulée qui cherche à sauver son peuple. Une héroïne forte, qui ne se laisse pas faire, mais en proie à ses sentiments pour deux garçons, son ancien fiancé, Théo, qu'elle a délaissé pour aller sauver son peuple et Dax, le nouveau roi, qu'elle a aidé à monter sur le trône, qui le fascine autant qu'elle le déteste. On est cette fois-ci face à une nouvelle intrigue d'enjeux politiques. Dax essaie d'être le meilleur roi possible et d'unir les peuples entre eux. Mais rien n'est facile entre les ennemis, les trahisons et les faux-semblants. Ce tome va aussi être l'occasion de dévoiler une nouvelle légende des temps anciens: le couteau de la tisseuse de ciel, un couteau qui permettrait de faire revenir les morts. Cela n'est pas sans intérêt, au contraire, mais bien plus faible pour moi que la légende qui lie Asha et les Dragons.
Comme le premier tome, on alterne avec l'enfance des personnages : ici la rencontre entre Dax et Roa et les histoires autour du couteau de la tisseuse de ciel. Une façon d'entrer dans la tête du personnage principal et de mieux la comprendre.
En résumé, ce second tome se lit bien, l'écriture est maîtrisée, les légendes et l'univers créés tiennent debout, mais il m'a manqué beaucoup de choses pour véritablement apprécier. J'ai été moins emballé par ces nouveaux personnages mis sur le devant de la scène. Les dragons ont quasi disparu, la complicité et la force des caractères aussi. Roa est terne et Dax ne se révèle qu'à la fin. Je reste donc sur ma faim quant à cette suite. Le premier tome était plus rafraîchissant, plus sombre, plus envoûtant et les personnages charismatiques. Une déception donc, malgré une intrigue qui tient le coup, et qui nous embarque surtout durant les 100 dernières pages, riches en rebondissements. Mais pour moi, Asha était THE héroïne.
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