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Lorsque Jean-Marie Lhomme s'est décidé à naître, en 1946, la Franche-Comté, comme Pontarlier au pays du Haut-Doubs, sortait de la Seconde Guerre mondiale. Dans le champ pictural, Jean-Marie Lhomme se fait connaître en 1978 à Paris, au Salon des Artistes Français (Grand-Palais), lors d'une rétrospective des Surréalistes Belges : « Métamorphoses » (Magritte, Delvaux, Labisse...). Avant que la fondation « Bilan de l'Art Contemporain » ne sélectionne les sanguines Masques (1982) - ici en couverture - et Glutton (1982), pour être présentées, en avril 1983, à l'Art-Expo, au Coliseum de New York. Mais c'est surtout en 1990, au Salon d'Automne, qu'il se fera remarquer par son « tracé » à la sanguine (Psyché), ainsi qu'en automne 1992, toujours au Grand- Palais de Paris, par une autre sanguine d'une facture exceptionnelle, L'Athlète. L'oeuvre de Jean-Marie Lhomme apparaît assez vite comme une révolution dans le domaine de la sanguine. Chez cet artiste, dont la poésie fut la Muse initiatrice, il n'est plus question de détenir son art dans le champ des dessins colorés préparatoires à une fresque, ou dans celui de simples croquis exploratoires, ni même d'esquisses plus élaborées. La sanguine est devenue un art tout à la fois premier et terminal, affranchi de la dominante des nus et des portraits.
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