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Graines de curés

Couverture du livre « Graines de curés » de Michel Gicquel et Joseph Gicquel aux éditions Ouest France
Résumé:

1960-1970, la décennie de toutes les révolutions. L'Eglise a fait la sienne entre 1962 et 1965 avec le concile Vatican II. En 1964, Joseph et Michel entrent au petit séminaire. Ils y passeront respectivement sept et cinq ans. Cette tranche de vie va les marquer à jamais. Ils racontent ces... Voir plus

1960-1970, la décennie de toutes les révolutions. L'Eglise a fait la sienne entre 1962 et 1965 avec le concile Vatican II. En 1964, Joseph et Michel entrent au petit séminaire. Ils y passeront respectivement sept et cinq ans. Cette tranche de vie va les marquer à jamais. Ils racontent ces années. Un séminaire, à cette époque, était un établissement scolaire, au même titre que les collèges et lycées publics et privés. Mais les élèves qu'il accueillait avaient un projet bien particulier : celui de devenir prêtre. Les cours achevés, le temps était consacré à la prière, à la réflexion, à la germination des "graines de curés" sous la vigilance des pères, représentants de l'évêché et donc de l'Eglise elle-même. Comment relater la vie du séminaire au quotidien et les ambitions, les volontés de l'Eglise ? Les deux auteurs ont imaginé une correspondance. Michel, de 11 à 17 ans, est au coeur du petit séminaire. Il raconte ses joies, ses surprises, ses doutes, le respect des règles et de l'autorité, l'apprentissage de la foi et de la vocation, le plaisir d'apprendre, les émois charnels, l'éveil des sentiments, la transgression, parfois. Joseph, 19 ans, endosse les habits du grand frère qui rejoint la vie civile après huit années de séminaire. Il décrypte les règles de l'institution, explique les préceptes et les prescriptions de l'Eglise pour conduire les petits pensionnaires vers le sacerdoce. Il conseille, éclaire, rassure, dénonce aussi. L'échange offre plusieurs lectures. Sans véhémence mais sans complaisance, il permet aux anciens séminaristes de raviver cette mémoire souvent enfouie, parfois refoulée, rejetée. Il offre à tous les contemporains de cette époque de revisiter la religion qu'ils ont connue, de se remettre en mémoire les mutations radicales de l'Eglise qui fondent toujours le catholicisme d'aujourd'hui.

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