Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Giacometti, la rue d'un seul ; visite fantôme de l'atelier

Couverture du livre « Giacometti, la rue d'un seul ; visite fantôme de l'atelier » de Tahar Ben Jelloun aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782072696510
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Giacometti, la rue d'un seul est un essai libre dans lequel l'auteur a engagé toute sa sensibilité pour traduire sa vision personnelle, intime, d'une oeuvre aujourd'hui mondialement célébrée.
Le parti pris de Tahar Ben Jelloun consiste à prendre au pied de la lettre la célèbre phrase de... Voir plus

Giacometti, la rue d'un seul est un essai libre dans lequel l'auteur a engagé toute sa sensibilité pour traduire sa vision personnelle, intime, d'une oeuvre aujourd'hui mondialement célébrée.
Le parti pris de Tahar Ben Jelloun consiste à prendre au pied de la lettre la célèbre phrase de Giacometti à propos de ses sculptures : « Je veux des têtes vivantes », et d'en renverser le sens : il part, dans la rue, retrouver, sur le visage vivant des gens, la vérité des visages sculptés par Giacometti. Tahar Ben Jelloun a enrichi ce livre d'une longue postface, née d'une visite provoquée par le hasard dans ce qu'il reste aujourd'hui de l'atelier de Giacometti.
Une étonnante réflexion sur la création et les arts.

Donner votre avis

Avis (1)

  • La belle plume de Tahar Ben Jelloun fait revivre Giacometti et ses sculptures dans un ressenti personnel dont la force, la sensibilité et la poésie vont à la rencontre de celles de l’artiste.
    « Cette tête minuscule comme un poing au bout d’un corps, une ligne presque verticale, un nœud au bout...
    Voir plus

    La belle plume de Tahar Ben Jelloun fait revivre Giacometti et ses sculptures dans un ressenti personnel dont la force, la sensibilité et la poésie vont à la rencontre de celles de l’artiste.
    « Cette tête minuscule comme un poing au bout d’un corps, une ligne presque verticale, un nœud au bout d’une corde, le corps étant débarrassé de tout ce qui est trop, la chair, les habits, corps dégraissé avec une lame de couteau, pour qu’il puisse supporter cette tête si complexe, pleine de questions et de pensées insoumises, les yeux sont des cavités sans paupières tant le regard déborde. Les mains légèrement levées tenant au bout des doigts une balance imaginaire.
    Cette tête minuscule arrachée au crépuscule veille. Elle nous regarde et nous intimide. Giacometti l’a extraite du bronze parce qu’il l’a vue en lui, telle une apparition, une ombre pleine, destinée à être une présence, une mémoire épaisse, silencieuse, presque familière. (…) C’est la figure de nos solitudes égarées, dissimulées derrière nos phrases balbutiées, pour s’excuser ou pour mentir. »
    Ce court essai est suivi d’une visite fantôme de l’atelier parisien que Giacometti a loué en 1927 et a gardé toute sa vie d’artiste.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.