Des idées de lecture pour ce début d'année !
La succession de révélations ainsi que l'avalanche d'abus, scandales et contretémoignages ont trouvé un large écho, ces dernières années, dans les media.
Ces faits contribuent grandement au discrédit de l'Église. Ce discrédit s'opère sur fond de sécularisation. L'Église n'est plus la matrice des sociétés occidentales, elle est devenue une île dans l'archipel français. Pour beaucoup, elle semble appartenir au musée de l'Histoire. La reléguer dans le passé, c'est la disqualifier de toute parole pour ce temps. Une enquête menée à l'échelle de la Province ecclésiastique composée des Charentes, du Limousin et du Poitou montre une baisse de 40% des baptêmes et des mariages en dix ans (2008- 2018). À l'échelle du pays, les statistiques publiées par la Conférence des évêques de France confirment cette tendance. La pandémie actuelle conforte le processus.
Il ne suffit pas de constater ces évolutions. Il s'agit de se demander à quelles conversions personnelles, pastorales et missionnaires elles nous invitent. Tel est l'acte de discernement auquel nous sommes conviés vingt-cinq ans après la publication de la Lettre des évêques aux catholiques de France (1996). Depuis un quart de siècle, les conditions d'annonce de l'Évangile dans la société ont changé tandis que se poursuit l'affaiblissement institutionnel de l'Église.
L'espérance n'empêche pas la lucidité. Au contraire, elle l'appelle. Parce que l'Église est toujours une Église du temps présent, son héritage s'offre comme une puissante inspiration pour avancer dans le pèlerinage de la foi sur des chemins toujours nouveaux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."