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Gaston et Gustave

Couverture du livre « Gaston et Gustave » de Olivier Frebourg aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070451944
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

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Avis (3)

  • Sur fond de paysages normands superbement bien dépeints, Olivier Frébourg entrelace la lutte pour la vie d’un fils grand prématuré qui a perdu son frère jumeau à la naissance et des pans entiers d’une biographie peu connue de Flaubert. Prix Décembre 2011 bien mérité.

    Sur fond de paysages normands superbement bien dépeints, Olivier Frébourg entrelace la lutte pour la vie d’un fils grand prématuré qui a perdu son frère jumeau à la naissance et des pans entiers d’une biographie peu connue de Flaubert. Prix Décembre 2011 bien mérité.

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  • L’auteur nous raconte l’histoire de son fils qui est né grand prématuré et qui lors de la naissance a perdu son frère jumeau.
    Ce père qui culpabilise de cette naissance et de cette mort arrivées trop tôt est un inconditionnel de Flaubert. Il va, au fil de son récit, nous raconter les premiers...
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    L’auteur nous raconte l’histoire de son fils qui est né grand prématuré et qui lors de la naissance a perdu son frère jumeau.
    Ce père qui culpabilise de cette naissance et de cette mort arrivées trop tôt est un inconditionnel de Flaubert. Il va, au fil de son récit, nous raconter les premiers mois de son petit garçon en y intégrant des moments de la vie de son auteur préféré.
    Ce livre plein d’émotion, sur la mort et la survie d’un grand prématuré est très bien écrit. Le fait que l’auteur intercale la biographie de Flaubert allège ces moments de deuil, de doutes, d’espoir et surtout de culpabilité.

    Un bon livre qui rend “aussi” hommage aux services hospitaliers qui prennent en charge ces petits oiseaux tombés du nid trop tôt.

    Et j’ai aussi découvert Flaubert au travers de ce livre !


    Extraits :

    On peut noter une certaine condescendance chez Caroline quand elle parle de son vieil oncle. Lucidité un peu arrogante de ces héritiers assis sur un trésor. Cette façon qu’elle a de laisser entendre : mon oncle, quel génie mais quel plouc mal dégrossi ! Elle est si raffinée !

    Mais Gaston est là. Il nous oblige à tenir debout, à traverser les brisants. Comme nos deux autres garçons. Il faut essayer de regarder vers l’avenir, cet oxymore. Gaston est en vie.

    Soudain un mur ! Camille en conçoit un sentiment d’injustice et moi je m’enfouis sous les cendres de la culpabilité. C’est ainsi. Il n’y a rien d’autre.

    Mais quelle idée d’accoler Gustave à Gaston ? Faut il être emprisonné par la littérature ? Laissons cet enfant dans la vie. Ne lui collons pas des fantômes littéraires. Qu’il reste libre ! Pourquoi lui donner un jumeau de substitution ?

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  • Le livre mêle un récit personnel (dédié à Gaston) et un vagabondage biographique autour de Flaubert (Gustave). L'autre rebondit sur l'un qui interroge le premier. Au cœur du va-et-vient, une citation qui ne revient ni à l'un ni à l'autre mais à François Nourrissier affirmant : « Il faut faire...
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    Le livre mêle un récit personnel (dédié à Gaston) et un vagabondage biographique autour de Flaubert (Gustave). L'autre rebondit sur l'un qui interroge le premier. Au cœur du va-et-vient, une citation qui ne revient ni à l'un ni à l'autre mais à François Nourrissier affirmant : « Il faut faire des livres ou des enfants. » Au slogan soixante-huitard Faites l'amour, pas la guerre, Raymond Devos clown génial de l'absurde rétorquait : « Il y en a qui voudrait peut-être faire autre chose. » Non, des livres ou des enfants !
    L'anachorète a choisi : pour que Flaubert fasse des livres – et quels livres! – Gustave n'a pas fait d'enfants, à peine a-t-il aimé les femmes – sauf, jeune homme, la belle Élisa Schlésinger aperçue sur la plage de Trouville. Olivier Frébourg, normand, écrivain, éditeur fait des enfants, d'où son livre : sa femme Camille attend des jumeaux, ils naissent prématurés, Arthur meurt, Gaston vit, en couveuse au CHU de Rouen... Flaubert, son enfance sur le site de cet hôpital où son père était chirurgien-chef, sa statut sur la place, son empreinte de géant !
    Énième récit de la mort d'un enfant – celui-ci mort-né par impéritie médicale, le père absent culpabilise –, énième hommage à l'ermite de Croisset – celui-ci centré sur le paradoxe entre la morosité de sa vie et l'éclat de son œuvre –... et au bout, une livraison originale et remarquable (Prix Décembre 2011) qui établit la réflexion à bonne hauteur.
    La littérature, et la postérité qui va avec, mérite-t-elle que Flaubert y ait sacrifié sa vie ? L'activité trépidante d'Olivier Frébourg – l'édition n'est pas un long fleuve tranquille, mérite-t-elle qu'il y sacrifie ses enfants ? Madame Bovary ou Raconte-leur une histoire ?

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