Dans une économie mondialisée où les marchés ne connaissent plus de frontières, la compétition économique revêt une intensité jamais atteinte. L'efficacité économique, plus qu'auparavant, dépend de la capacité à gérer le social. Pour être performante, l'entreprise ne peut plus se satisfaire de salariés qui pratiquent une obéissance passive et se comportent en simples exécutants. De même, plusieurs facteurs favorisent la création d'un fossé de qualifications qui justifie l'écart énorme existant entre les compétences disponibles et celles requises. Le Maroc, en tant que pays en développement, doit avoir comme priorité fondamentale le relèvement du niveau de l'instruction et de la formation de sa population qui demeure un handicap majeur devant la compétitivité des entreprises. L'urgence de l'investissement en formation continue du personnel n'est donc plus à démontrer. Encore faut-il que la formation soit perçue comme un investissement et comme étant une partie intégrante de la stratégie de l'entreprise. Au Maroc , parler d'investissement en formation reste néanmoins une donne très récente. Plus récent encore est l'intérêt porté à la mesure du retour sur cet investissement.
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