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Un homme se réveille et ne se souvient de rien. Une série de lettres et d'indices codés qu'il s'est lui-même envoyés l'aide à reconstituer son passé, marqué par la mort de sa fiancée. C'est alors qu'il découvre qu'un requin qui vit dans les eaux de la pensée se nourrit de sa mémoire .
Une plongée onirique dans le monde parallèle du langage, un roman moderne et poétique en forme de puzzle sur le thème de l'amour éternel.
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Ce n'est vraiment ce à quoi je m'attendais !
Et qu'attendais-je d'ailleurs ?
D'être dépaysée ? Ce fut le cas , mais pas comme je peux l'entendre.
J'ai eu du mal à continuer ma lecture, un peu perdue entre les rêves et la réalité du conteur. Une réalité d'ailleurs tout aussi onirique que ses rêves .
je n'ai pas été convaincue par cette manière de nous faire ressentir la "fragilité de notre identité et de notre mémoire".
Je salue juste le travail de l'auteur et je remercie lecteurs.com pour me l'avoir envoyé.
Mais qu’est-ce que je viens de lire ?! Si je ne devais en dire qu’un mot, ce serait « fascinant » !
Eric Sanderson se réveille un jour sans mémoire autobiographique, il ne sait plus rien de lui, de sa vie, et de son identité. Mais sachant que ça arriverait, l’homme qu’il était auparavant lui a laissé des indices sur son passé, dans lesquels il apprendra qu’il est chassé par un ludovicien, un immense requin conceptuel qui dévore les souvenirs. Au fil des pages nous suivons la fuite d’Eric traqué par ce monstre. Ne croyez pas que le requin vous laissera en paix, il se matérialise dans les pages sous la forme de codes et de calligrammes, jaillissant soudain dans une ligne de texte, ou sur une page blanche. Honnêtement c’est parfois un peu complexe à suivre, et je pense qu’il y a des codes cachés à décrypter (mais il faudrait le lire en vo pour s’en assurer et mon niveau d’anglais n’est clairement pas suffisant). C’est une lecture troublante mais magnétique, à laquelle soit on adhère, soit on se perd.
Vous sentez-vous prêts à plonger dans les eaux troubles et conceptuelles de cette histoire ?
Je remercie lecteurs.com et les Editions Robert Laffont pour cette lecture atypique.
Tout d'abord merci à lecteurs.com pour cette découverte, qui me laisse tout de même dubitative. Autant les premières pages du livre sont prenantes les suivantes sont quelques peu confuses pour moi. Je reste sur ma faim.
Eric Sanderson se réveille sans aucun souvenir de sa vie passée. que lui est-il arrivé? pourquoi cette mémoire effacée? Il apprendra grâce au docteur Randle qi a subi un choc émotionnel suite à l'accident mortel de son amour Clio Aames. Il va alors se lancer dans la quête de cette vie passée, d'autant plus qu'il se réveille pour la troisième fois sans aucun souvenir... Il recevra des courriers du premier Eric Sanderson et décidera de se lancer dans la quête de son histoire. Il va rencontrer Scout une jeune femme qui va le perturber par des caractéristiques communes à Clio... Mais surtout il va découvrir cet étrange requin qui lui efface cette mémoire qu'il veut tant retrouver.
Un grand merci a lecteur.com et au Edts Robert LAFFON pour l'envoi de ce livre
Un livre étrange entre roman, sciences fiction, fantastique et imaginaire ou j'ai eu beaucoup de mal a entrer dans l'histoire.
Celle d'Eric qui perd la mémoire et qui pour la retrouver reçoit des lettres et colis de lui même avant son amnésie.
Mais il en subira plusieurs et n'arriveras pas a se remettre de la perte de son amie survenue lors d'un voyage.
Son esprit sera poursuivi par des entités conceptuel et meme son psy ne parviendra pas a le délivrer de cette mémoire altérée qui le dévore entièrement.
Je me suis perdue dans l'histoire au moment de sa rencontre avec Personne et de ces "poissons" tueurs qui le poursuivent, impossible de me concentrer tout devenais confus.
Un roman beaucoup trop complexe pour moi , dommage.
Steven Hall Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde
Ed. R. Laffont
(Titre emprunté à un poème de Baudelaire)
Merci à Lecteurs.com de m'avoir permis de découvrir ce livre
Eric Sanderson se réveille après un choc et ne se rappelle plus de rien. Le docteur Randl lui apprend qu’il souffre d’une blessure qui n’est pas physique. Il a eu un accident en Grèce avec son amie Clio Aames dans lequel elle est décédée. Cela s'est passé il y a trois ans. Éric s'envoie des lettres pour se reconstruire plus tard et s'accroche mystérieusement aux fragments d’une ampoule électrique, aux lettres, aux livres, aux cassettes et au magnétophone. Lui reviennent des bribes de souvenirs des vacances passées à Nax
os avec Clio qui s’était fait tatouer un smiley sous son gros orteil en pensant arracher un sourire aux personnes qui s’occuperaient d’elle, qui accrocheraient une étiquette avec son nom avant de la déposer à l'institut médico-légal.
Eric se crée un faux flux conceptuel pour court-circuiter les flux existants. Tout est enfermé dans une boucle conceptuelle, il s’agit d'un ludovicien qui est un prédateur, un requin, un poisson conceptuel. Ceci s'apparente à un réseau aquatique de la pensée.
« Une chose énorme a foncé dans l’eau juste au-dessous de moi, m'entrainant dans un mini-tourbillon de pensée défaite, dans son sillage. La chose des parasites. Nom de Dieu. J’ai battu des pieds encore plus vite, luttant contre le liquide, essayant de trouver dans mon esprit une idée solide de terre ferme. Mais je ne parvenais qu’à faire des éclaboussures et qu’à projeter l’écume des fragments de mon esprit. Puis, de nouveau un contre-courant, et je suis emporté et secoué, la chose repassant en dessous, et je suis renversé, roulé, chaviré par un sillage phénoménal ».
Plus tard Éric prend l’identité d'un certain Marc Richardson et s’enfuit de chez lui avec son magnétophone, ses cassettes et ses livres. Il est près des Pennines au nord de l’Angleterre où il trouve du réconfort à l’hôtel chez Tati Ruth avec Yann, son chat. Ses lettres sont perdues à cause de la pluie qui les efface mais son identité d’emprunt demeure solide comme un roc.
Éric fait la connaissance de Scout qu'il emmène à l’hôtel. Il découvre qu’elle a le même tatouage que Clio.
C’est un roman futuriste très fort: il perturbe, secoue, il dérange. Son style d’écriture dénote également une recherche nouvelle par sa conception, ses schémas, ses rébus et ses jeux sur le clavier d’ordinateur (avec le mot AZERTY) qui sont, je l’avoue, incompréhensibles. Il y a des pages vierges. Puis quelques mots apparaissent puis le dessin se développe et s'agrandit page après page. L'auteur veut présenter un poème-calligramme, par contre au lieu de phrases il répète seulement des mots. Personnellement j’ai apprécié certaines pages à l’écriture classique qui m'ont réconfortée. Mais j’ai détesté les descriptions de ces monstres aquatiques et notamment le chapitre où le personnage de Personne apparaît. Cela m’a vraiment dérangée.
« La masse répugnante des lamproies autour de lui est montée et descendue pendant que la boucle s'est déroulée et les luxophages se sont jetés sur moi comme une grêle noire de phobies et de fautes».
Un homme se réveille avec sa mémoire totalement effacée. Nous voilà plongé dans un roman surprenant où un requin dévore les souvenirs. Je ressors mitigée de ma lecture. J'ai adoré la plume de l'auteur qui nous plonge dans ce récit onirique et poétique. Ce requin conceptuel instaure une angoisse lancinante tout au long de la lecture et l'auteur nous livre une grande histoire d'amour ! Mais j'ai été parfois perdue par la complexité de la plume. De Steven Hall. Un auteur à suivre !
Eric Sanderson commence sa deuxième vie mais il a tout oublié de la première. Ce trentenaire se réveille un matin avec une mémoire totalement effacée et il va essayer de comprendre pourquoi.
L’accident mortel de Clio, la femme de sa vie, survenu pendant leurs vacances en Grèce sur l’île de Naxos, il ne s’en souvient pas.
Au fur et à mesure du roman, on comprend, avec l’aide du psy qui suit Eric, que refusant la perte de son amie, il est tombé dans un état dissociatif qui a provoqué chez lui une altération mentale.
C’est tout l’enjeu de cette deuxième vie, lui permettre d’accepter l’insupportable, d’aller de l’avant, de laisser partir Clio.
Mais il va falloir qu’il chemine sur les eaux de son esprit dans lesquelles rode un requin conceptuel qui tente de dévorer son âme.
Eric va alors se lancer dans un grand périple qui s’achève sur un bateau, pour se débarrasser de ce poisson tueur de vie.
A mi-chemin entre le rêve et l’aventure, comme Orphée dont le bateau porte le nom, Eric va tenter de sauver la mémoire de sa femme dont la perte l’entraîne en Enfer.
Un roman assez complexe qui m’a tantôt passionnée comme un film d’aventure, tantôt interloquée, tant les travers de l’esprit du personnage me semblent indéchiffrables.
Mon avis est très mitigé pour ce premier roman de Steven Hall écrit en 2007, qui a certainement surpris ses lecteurs les plus enjoués, mais n’aura pas gagné mon intérêt malgré quelques scènes épiques mémorables.
Je remercie lecteurs.com et les Editions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman
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