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Dans cet Éloge, Dominique Le Brun parcourt les époques pour offrir le portrait de cinquante-deux navigateurs et navigatrices qui l'ont ému, depuis Noé jusqu'à Klaus Vogel, sauveur de migrants en Méditerranée, en passant par James Cook et ses trois grands voyages de découverte ; Bougainville et Lapérouse, parfaits « honnêtes hommes » du siècle des Lumières ; Guy de Maupassant et Paul Signac, les plaisanciers ; Alexandre Dumas, Ernest Hemingway et Jacques Brel, de véritables marins ; Éric Tabarly, Olivier de Kersauson et Alain Colas, toute une époque de la course au large ; et Paul Watson, « pirate de la compassion », héros écologiste...
Cet ouvrage rend aussi hommage aux femmes ayant participé au renouveau maritime : Anita Conti, s'alarmant de la surpêche dès les années 1930 ; Florence Arthaud, première femme à gagner une course en solitaire ; Isabelle Autissier et Ellen MacArthur, prolongeant une carrière de compétition au sommet par un combat pour la sauvegarde de la planète.
Ces fortes personnalités témoignent de la fascination qu'exerce depuis toujours la mer sur les êtres humains. Des parcours riches d'enseignement, relatés avec rigueur et affection par un passionné.
Quand un amoureux de la navigation écrit sur les navigateurs, cela donne un livre qui passionnera tous ceux qui aiment être balancés sur cette eau salée capricieuse qu’on appelle la mer, ou l’océan, là où des bourlingueurs, souvent inconscients des dangers – où qui les méprisaient –, se sont élancés à travers le temps, l’auteur n’hésitant pas à commencer son récit aux origines du monde avec Noé, ni plus ni moins !
L’existence de nos premiers marins, Noé, Ulysse, Leif le Viking n’est donc pas complètement attestée, mais leurs successeurs sont sans conteste historiques.
Dominique le Brun a choisi des marins et pas des skippers, et c’est ce qui fait tout l’intérêt de son livre. Tous ont en commun la voile comme moyen de propulsion de leurs navires, un moyen que l’on voit aujourd’hui comme un loisir, mais qui, en vérité, a permis en son temps de travailler, de transporter, et de découvrir le monde.
Les écrivains, les romanciers, qui comme Jack London ont écrit des récits réalistes d’aventures en mer, étaient naturellement eux-mêmes des navigateurs. Si le cas de London est connu, qui sait qu’Alexandre Dumas a parcouru les mers sur sa goélette le Monte Cristo, ou que Stevenson ne s’est pas contenté de parcourir les Cévennes à dos d’ânesse, mais qu’il s’est rendu aux Marquises sur un yacht de trente et un mètres ?
Lisez ce texte, vous ne serez pas au bout de vos surprises jusqu’au point final !
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