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Éclats du noir ; généricité et hybridation dans la littérature et le cinéma du monde anglophone

Couverture du livre « Éclats du noir ; généricité et hybridation dans la littérature et le cinéma du monde anglophone » de Duperray et Menegaldo aux éditions Pu De Provence
Résumé:

A la suite de l'ouvrage collectif Fenêtres sur l'obscur, Publié aux PUP en 2001, cette collection d'études sur la fiction de l'étrange et le film explore la question générique. En partant des souvenirs du roman gothique ou de quelques aspects majeurs de la littérature fantastique, souvent reliée... Voir plus

A la suite de l'ouvrage collectif Fenêtres sur l'obscur, Publié aux PUP en 2001, cette collection d'études sur la fiction de l'étrange et le film explore la question générique. En partant des souvenirs du roman gothique ou de quelques aspects majeurs de la littérature fantastique, souvent reliée à ses adaptations, Stoker, Melville par Carax, Jackson par Wise, l'ouvrage s'arrête sur un metteur en scène incontournable, Polanski, sa poétique du malaise dans Le Locataire et du fantastique dans La 9ème Porte. Il explore ensuite un lieu privilégié : Londres, dans la littérature et le film de l'inquiétude... Souvenirs de la ville du XIXe, de Chesterton et de Conan Doyle et retour aux années 70 et à l'étrangleur de Hitchcock (Frenzy). Il s'intéresse de près au film noir proprement dit avec David Lynch et Cronenberg portant à l'écran le roman halluciné de McGrath, Spider. Il s'aventure dans les dérivations hybrides, la détection et ses marges, le policier et son imaginaire, le thriller politique et son investigation du réel : le noir " retro-romain " de Marcus Didius Falco de Lindsey Davis, le film de gangster et la pastorale, Chinatown, Polanski encore, le Memento de Christopher Nolan, ou le Gosford Park d'Altman. Tout ceci avant une plongée dans le film d'horreur américain, son histoire, avec arrêt sur le miroir d'Alice et son inscription dans le genre. Le texte de conclusion évoque un stéréotype de la civilisation britannique, le majordome et sa parenté avec les secrets des grandes familles. De Losey à Ishiguro, c'est un thème qui rappelle la contiguïté des genres.

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