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Partout sur la planète, des adolescents sans aucun lien commencent à présenter des symptômes inexplicables. La fille du représentant indien à l'ONU se met à parler une langue qui n'existe pas et souffre de violentes visions. Une jeune Haïtienne manque de se noyer sur la terre ferme. Un étudiant iranien s'immole par le feu... À New York, la célèbre psychologue pour adolescents Caitlin O'Hara est chargée de traiter la fille de l'ambassadeur indien, qu'elle pense être sous le choc des tensions qui menacent son pays et pourraient bien mener à une guerre nucléaire. Mais très vite, Caitlin est obligée de reconnaître qu'elle a affaire à un phénomène plus sinistre encore, lié à des forces issues d'une civilisation disparue.
Mettant tout a priori de côté, j’ai donc commencé la lecture de Visions de Feu, le premier livre de la trilogie Earthend dont on voit le nom de Gillian Anderson s’étaler en gros plan sur toutes les éditions, Jeff Rovin n’apparaissant qu’en plus petit. Je ne connais pas du tout l’écriture de Jeff Rovin, je ne pourrais donc pas juger de la qualité d’écriture de l’un ou l’autre. J’ai pris ce livre dans une globalité, deux auteurs, une intrigue et la façon dont elle est menée. Le résumé, comme vous pouvez le voir, est assez intrigant. On se retrouve avec un genre particulier que j’aurais tendance à appeler « fantastique aventure ». Un truc où les croyances païennes, les mythes et l’occulte ont une place dans notre monde contemporain (si vous connaissez le nom exact attribué à ce genre littéraire, éclairez ma lanterne). Pour moi, cela fait clairement écho aux intrigues d’Indiana Jones…et jadore ça.
Parce-que oui, l’intrigue est intéressante, effrayante et bien menée. Le mystère plane jusqu’à la fin, la menace et l’étrange montent en puissance jusqu’au dénouement final et j’ai trouvé ça intelligent. On soupçonne beaucoup de choses au fur et à mesure que le récit se déploie mais la fin nous surprend quand même car elle n’est absolument pas téléphonée. Même si le schéma narratif suivi est classique, l’histoire, elle, l’est beaucoup moins. Et je dois dire que j’ai pris plaisir à suivre les pérégrinations de Caitlin O’Hara.
Je croise assez peu souvent de personnages féminins principaux dans mes lectures (dans un contexte SF/Fantasy) et je dois avouer que ça m’a fait plaisir de suivre l’aventure de Caitlin. De plus, les auteurs évitent le cliché de la surfemme, elle a des fragilités, comme tout un chacun, et elles ne sont pas gommées sous prétexte qu’elle est le personnage principal. J’ai beaucoup apprécié.
Bon, après je me suis peut-être fait achetée pour cette critique positive. Faut dire que je n’étais JAMAIS, mais JAMAIS de la vie, tombée sur un personnage dans un roman qui porte le même prénom que moi !! La classe! Et oui, l’adolescente Haïtienne s’appelle Gaëlle. J’ai craqué. J’étais trop heureuse. Même si, je l’avoue, ça m’a fait bizarre parce-que je ne suis pas habituée.
Mention spéciale au contexte géopolitique menaçant et rudement bien introduit qui sous-tend la totalité du texte. Il fait écho aux graves tensions qui existent aujourd’hui dans le monde et cela permet de véritablement ancrer le récit dans une réalité que nous connaissons (et donc de rendre la menace encore plus effrayante)....
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