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Civilisation disparue
On l’avait entraperçu dans l’intrigue du premier tome de Earthend : une civilisation mystérieuse à l’avancée technologique un peu étrange et complètement disparue. Dans ce tome, on en apprend bien plus puisque l’intrigue est clairement tournée vers ce peuple des Galderkhaani et la cité disparue de Galderkhaan. Moi qui suit fan d’Indiana Jones, Sydney Fox l’aventurière et autres héros qui partent sur les traces des trésors du passé, cette histoire m’a fait penser à la cité engloutie de Babylone et sa civilisation avancée, et bien sûr au destin malheureux de Pompéi. Et franchement, je me suis régalée.
Peu à peu, on découvre le langage de Galderkhaan car un des personnages s’applique à en faire la traduction, et via une technologie nouvelle et surtout en phase de test pour le peuple (lié au voyage extra-corporel de l’âme), Caitlyn O’Hara et d’autres parviennent à être témoin, voire communiquer avec ce peuple antique. De quoi tenir en haleine durant la totalité du livre. Une chose est sûre, on ne s’ennuie pas avec cette lecture.
Une homogénéité intéressante
Si le premier livre m’avait bien plu, j’avais peur d’être un peu déçue par ce deuxième tome car c’est souvent ce qui m’arrive quand j’aime un premier livre. Peut-être que c’est parce-que l’originalité n’est plus là pour guider mon ressenti ? Je ne sais pas. Le fait est qu’ici, ça ne s’est pas produit. J’ai plutôt constaté une vraie homogénéité dans l’évolution de l’intrigue entre le tome 1 et 2 et surtout dans l’évolution du personnage, la psychologue Caitlyn O’Hara.
Ce qui s’est déroulé dans le livre 1 influe inévitablement Caitlyn dans le livre 2. Je n’ai pas trouvé d’oubli pour le coup et c’est vraiment un sentiment d’ensemble que j’ai eu lorsque je suis sortie de cette lecture. ça m’arrive assez peu souvent pour que je le note. Et vue la tournure que prend la lecture de cette trilogie, peut-être que les livres séparés ne font pas l’objet d’un coup de coeur, mais ensemble, ça en prend le chemin. J’attends donc avec impatience de pouvoir lire le tome 3.
https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2016/07/08/reves-de-glace-earthend-2-gillian-anderson-jeff-rovin/
Mettant tout a priori de côté, j’ai donc commencé la lecture de Visions de Feu, le premier livre de la trilogie Earthend dont on voit le nom de Gillian Anderson s’étaler en gros plan sur toutes les éditions, Jeff Rovin n’apparaissant qu’en plus petit. Je ne connais pas du tout l’écriture de Jeff Rovin, je ne pourrais donc pas juger de la qualité d’écriture de l’un ou l’autre. J’ai pris ce livre dans une globalité, deux auteurs, une intrigue et la façon dont elle est menée. Le résumé, comme vous pouvez le voir, est assez intrigant. On se retrouve avec un genre particulier que j’aurais tendance à appeler « fantastique aventure ». Un truc où les croyances païennes, les mythes et l’occulte ont une place dans notre monde contemporain (si vous connaissez le nom exact attribué à ce genre littéraire, éclairez ma lanterne). Pour moi, cela fait clairement écho aux intrigues d’Indiana Jones…et jadore ça.
Parce-que oui, l’intrigue est intéressante, effrayante et bien menée. Le mystère plane jusqu’à la fin, la menace et l’étrange montent en puissance jusqu’au dénouement final et j’ai trouvé ça intelligent. On soupçonne beaucoup de choses au fur et à mesure que le récit se déploie mais la fin nous surprend quand même car elle n’est absolument pas téléphonée. Même si le schéma narratif suivi est classique, l’histoire, elle, l’est beaucoup moins. Et je dois dire que j’ai pris plaisir à suivre les pérégrinations de Caitlin O’Hara.
Je croise assez peu souvent de personnages féminins principaux dans mes lectures (dans un contexte SF/Fantasy) et je dois avouer que ça m’a fait plaisir de suivre l’aventure de Caitlin. De plus, les auteurs évitent le cliché de la surfemme, elle a des fragilités, comme tout un chacun, et elles ne sont pas gommées sous prétexte qu’elle est le personnage principal. J’ai beaucoup apprécié.
Bon, après je me suis peut-être fait achetée pour cette critique positive. Faut dire que je n’étais JAMAIS, mais JAMAIS de la vie, tombée sur un personnage dans un roman qui porte le même prénom que moi !! La classe! Et oui, l’adolescente Haïtienne s’appelle Gaëlle. J’ai craqué. J’étais trop heureuse. Même si, je l’avoue, ça m’a fait bizarre parce-que je ne suis pas habituée.
Mention spéciale au contexte géopolitique menaçant et rudement bien introduit qui sous-tend la totalité du texte. Il fait écho aux graves tensions qui existent aujourd’hui dans le monde et cela permet de véritablement ancrer le récit dans une réalité que nous connaissons (et donc de rendre la menace encore plus effrayante)....
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