Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Que dit notre attente, lorsqu'elle brûle, dénudée, de se retrouver au bord d'un espoir vacillant, lorsque « de nuits en nous nous n'avons plus » ? Si l'être vacille, cet entre-deux n'est pas celui d'une nuit noire : les nuances creusées, ciselées par la force des mots travaillent à recoudre nos déchirures, oeuvrant à toucher l'inflammable pour mieux approcher l'édifiante ferveur du consentement à l'amour qui nous quitte. Autant les dessins de l'artiste-peintre Corine Pagny laissent trace de silhouettes/des corps de nous-mêmes sur le fil, chavirés au bord, aspirés par le centre de ce qui subsiste ; autant les mots du poète nous interpellent au point de bascule où nous place l'existence pour nous voir revenir de « la désarmance » à « l'herbe coupée qui chante encore » lorsqu'elle « ourle le monde à bâtir ». De cette composition surgit une ambiance dont Pérémarti nous avait entrouvert les portes dans ces publications précédentes. Ce livre constitue un appel à notre soif/notre faim de vivre.
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